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Un visiteur
4,5
Publiée le 29 décembre 2019
Pour ma part,j'ai trouver ce film très beau. Une belle histoire d'amour dans une ville en Italie. La fin m'a laissé perplexe avec spoiler: Oliver qui rentre en Amérique et appelle la famille à Elio pour dire qu'il va se marier qui plus est à une femme ( peut être suis-je trop habitué aux " ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants " )
"Call Me by Your Name" est une petite pépite de sensibilité que nous offre Luca Guadagnino. L'histoire se déroule dans l'Italie du Nord lors d'un été dans les années 80. Le film retranscrit à merveille l'atmosphère de la campagne italienne, dans une famille juive parlant l'italien, le français et l'anglais où un père étudie l'Antiquité gréco-romaine. Il reçoit alors un stagiaire américain du nom d'Oliver pour l'été. Celui-ci noue progressivement une liaison amoureuse avec le fils de la famille, Elio. Celui-ci est brillamment incarné par Timothée Chalamet, accompagné d'un Armie Hammer convaincant. Le film touche particulièrement dans sa première partie lorsqu'il montre la naissance du désir avec beaucoup de pudeur. Si la deuxième partie est probablement un peu trop démonstrative, elle est également très émouvante. "Call Me by Your Name" est l'histoire d'un amour interdit, une histoire qui sonne parfaitement juste, et où se mêlent désir et nostalgie.
'Call Me by Your Name' n'est pas exempt de défauts : il a des longueurs, est parfois lourdement illustratif, et n'a finalement pas grand chose à raconter. Cela reste pourtant un très joli film, plein d'une langueur, d'une sensualité et même une joie communicatives, devant lequel on passe un bon moment.
Tout simplement une claque d’émotion, ce film est pour moi un chef-d’œuvre de nos jours le cinéma est noyé dans tout ces blug busters (marvel etc...). J’ai vraiment adoré les décors magnifiques d’italie tout comme un Timothée Chalamet vraiment bon
Une retranscription parfaite du livre, à la fois aventureux pour nous donner une retranscription aussi vrai que nature de ce premier amour, presque trop pur pour durer, mais pas trop pour ne pas se perdre dans une adaptation impossible ment parfaite du roman. Les deux œuvres (roman et film) se complètent parfaitement, et on ressort de se film presque nostalgique d'une histoire d'amour qui n'est même pas la notre et apaisé en même temps.
Cette histoire est simple. On la connaît. On sait ce que l'on veut nous raconter. Luca Guadagnino ancre son récit dans un décor italien estival idyllique, où rien d'extraordinaire ne va arriver. Non, c'est juste une histoire d'amour adolescente. De celles qui marquent, que l'on oubliera jamais. Une histoire qui construit, qui structure une vie. C'est ce que ce film raconte, un été matriciel pour un adolescent entouré par la bienveillance de ses parents. La beauté de la narration, tout en détails, subjugue: doucement on comprend que ce n'est pas une bluette. Les enjeux pour une fois ne sont pas la reconnaissance/la lutte/ l'affirmation/la douleur/la famille qui rejette/la société qui juge etc... Ce n'est pas un discours sociétal sur la place de l'homosexualité à un moment donné. C'est juste une histoire d'amour, banale sans doute, mais baigné d'érudition et de délicatesse. La fin est tout simplement bouleversante, donnant tout son sens au propos du film. Après une scène d'amour filial tout aussi renversante. L'air de rien ce film prend aux tripes sans crier gare. Sans rien prôner, sans rien dénoncer. Il fallait le faire.
N'ayant pas pu le voir au moment de sa sortie, ce n'est que 2 ans plus tard que je découvre cette oeuvre. (Merci Netflix de le mettre à disposition) Nous découvrons Elio dans sa maison de vacance en Italie pendant l'été 1983 entouré de ses parents aimant et de ses amis de toutes cultures. Elio est un adolescent qui vit dans un univers intellectuel et libéré. Lui même particulièrement intelligent et mature il le dit lui même : "Je ne connais rien des choses qui comptent vraiment". Et pourtant c'est durant cet été qu'il découvrira la sexualité hétérosexuelle et, son désir homosexuel naissant; et ce au travers d'une histoire d'amour éphémère avec l'étudiant américain que ses parents héberge. Cette relation d'abord ne tenant qu'à un fil se révélera profonde de par un désir sincère l'un envers l'autre. Et renforcé par une différence d'âge et une obligation de taire leur amour aux yeux des autres. J'ai particulièrement apprécié la manière de filmer le désir naissant d'Elio pour Oliver, ainsi que son interprétation par Armie Hammer, très voluptueux. Sa manière de se mouvoir et de parler colle parfaitement au personnage plutôt libertin. La chaleur et les paysages de l'Italie ne font que renforcer cette liberté. Je n'ai été déçu que par certains dialogues qui sont plutôt fades, notamment entre le personnage de Marzia et Elio. Ce qui étonne comparé à certains échanges très évolué. Je pense par exemple à celui entre Elio et son père sur l'acceptation de son orientation sexuelle. C'est au final une belle histoire d'amour courte mais intense.
J'ai tout aimé dans ce film. La douceur, les couleurs, les paysages, la justesse des acteurs, les trois langues parlées (italien, français, anglais). Certains diront que c'est un film sur l'homosexualité, mais je crois que c'est un film sur l'amour. Il m'est souvent arrivé de ne pas aimer les histoires d'amour à l'écran, que je trouve trop niaises, trop évidentes, trop surjouées. Mais là, la finesse, la justesse des acteurs et de la relation qui se fait petit à petit tout au long du film m'ont conquise. C'est l'une des plus belles histoires d'amour que j'ai vues à l'écran. Film lent ? Certes. Détaillé ? Sûrement. Mais c'est dans les détails que se trouve la profondeur, celle par laquelle nous sommes tous touchés à un moment de nos vies.
Insupportable succès de ce film languissant, au ton faux, où chaque séquence, dialogue, expression des acteurs, sonnent artificiel. Chalamet se mordille les lèvres pour unique expression de tristesse, d'embarras, de désir ou de pudeur, se meut par saccades pour montrer que son personnage est encore un adolescent aux mouvements encore mal coordonnés, même l'excellente Amira Casar (inoubliable Dora Maar) joue faux. Cela signifie qu'il y a comme un problème de direction d'acteur, un problème de ton général. Mais qu'arrive-t-il au cinéma italien depuis quelques temps ? Même Nanni Moretti a perdu son naturel. Le plus inquiétant pour ce niais call me by your name est le concert de louanges autour de ce film, entre les acteurs et la critique, on assiste à un véritable concours de complaisance.
Points faibles : - Un film que j'ai trouvé trop long. J'avoue m'être un peu ennuyé lors de la première partie. Je pense que cela est dû au manque de conflits dans l'histoire. Comme l'entourage des personnages est très tolérant vis-à-vis de la relation homosexuelle entre Elio et Oliver, le conflit est principalement intérieur chez les personnages, dans la découverte de leurs émotions, mais cela ne m'a pas suffi. - Des moments un peu perturbants qui m'ont sorti du film (comme la scène de la pêche, ou celle du reniflage de maillot). - Des choix de montage assez curieux, avec des transitions brutales dont j'ai eu du mal à saisir l'intérêt. - La musique de fond au piano, que j'ai trouvé répétitive et au final assez insupportable dans la première partie du long métrage.
Points forts : - Les trente dernières minutes du film, empreintes d'une émotion juste et authentique et remarquablement mises en valeur par les chansons de Sufjan Stevens. - La justesse des acteurs : Timothée Chalamet qui débute là une carrière prometteuse, Armie Hammer qui s'illustre dans un rôle à mille lieues des superproductions au succès mitigé qui ont fait sa réputation (The Lone Ranger, The Man from U.N.C.L.E).
Conclusion : "Une histoire d'amour qui met trop de temps à se construire, et dont la beauté de l'épilogue ne suffit pas à rattraper les longueurs. Je n'ai pas trouvé le chef-d'oeuvre unanimement salué par la critique. Reste que le film a une saveur et une musicalité qui lui sont propres."
J'ai rarement vu le désir aussi bien représenté au cinéma. Cru, tendre, obsessionnel, il est d'une intensité à couper le souffle. Peu importe le genre (entre homme et femme, entre hommes), peu importe le projet (éphémère ou éternel). Le long plan final est absolument bouleversant et pourtant sans lourdeur ni pathos.
Un film ou le temps s'est arrêté. D'une beauté rare, Call Me By Your Name m'a littéralement transporté dans l’Italie des années 80 avec ses paysages idylliques et son histoire d'amour presque impossible. Le temps d'un été, le duo principal forme une parfaite alchimie aussi bien dans les dialogues que dans les scènes corporelles. En bref, un film touchant d''une grande pureté.
un chef-d'oeuvre aux multiples aspects qui nous fait redécouvrir l'amour de la famille, des amis, de la jeunesse et l'Amour en caressant une humanité touchante qui nous rappelle la beauté de la vie et du bonheur. une esthétique incroyable et douce qui nous berce dans l'apogée des beaux jours, un mélange des cultures mélodieux accompagné de poésie de tout les arts. Cette oeuvre à elle seule mérite la renommée de Guadagnino et sa légèreté. A voir à tout prix, une harmonie marquante qui va du jeu d'acteur à la colorimétrie. Un film qui blesse et qui soigne, espoir de vie et lueur d'émotions propres et sacrées.
Très bon film Même si je ne peut m’empêcher de me questionner sur la véritable raison de l’invitation de cet étudiant..... Les acteurs sont très bon et prometteur pour la suite de leur carrière Une belle histoire , réaliste et émouvante.