Mon compte
    Call Me By Your Name
    Note moyenne
    4,2
    11259 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Call Me By Your Name ?

    653 critiques spectateurs

    5
    232 critiques
    4
    179 critiques
    3
    103 critiques
    2
    76 critiques
    1
    33 critiques
    0
    30 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 février 2020
    Ce film est magnifique et touchant !!! L'éveil à l'amour d'Elio est sublimé par la beauté de la campagne italienne. De plus, l'acceptation de la relation d'Elio et d'Oliver par les parents d'Elio est en même temps simple et normale et belle surtout quand [spoiler]la mère d'Elio l'a ramené de la gare et qu'il a pleuré et que sa mère l'a consolé.[spoiler]Je conseille fortement ce film.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2020
    Critiques excellentes pour une bluette estivale, je trouve cela totalement surcoté. Je n’enlève en rien à la maitrise de la mise en scène, à la prestation excellente des acteurs, à la parfaite harmonie des décors et de la lumière mais au final je ne vois qu’une énième romance hyper élitiste, lente et finalement me procurant que très peu d’émotions.
    Ge0kok0
    Ge0kok0

    4 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2020
    Une agréable balade lyrique en recherche d'orientation à coup de pédale douce, (sans mauvais jeu de mot) dans la lumière de la ravissante campagne Lombarde rembobinée dans les années 80.

    Cette Ode a l'amour esthétiquement délicieuse vient exposer la naissance des sentiments intimes chez un adolescent interprété avec brio par Timothée Chalomet.
    Une succession d'images et de scènes d'une douce oisiveté narrant une forme d'insouciance et d'affranchissement.

    Le symbole du fruit défendu, la cicatrice, les anecdotes sur la religion et le discours paternaliste en épilogue offre un beau message d'amour, de tolérance et d'ouverture d'esprit destituant par la même occasion tout jugement.
    La vie appartient à chacun
    Dominique ERMOSILLA
    Dominique ERMOSILLA

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2020
    Ce film à la fois délicat et cru,intense et lent,invite les spectateur à la vie simple de cet ado durant la période estivale en Lombardie :tous prennent le temps de vivre,de rêver,lire ,danser,se baigner,parler.J’ai été très touchée par des détails d’attitudes ,d’expressions,d’actions jamais vus jusque là.J’ai perçu ce film comme une ode au bonheur dans la pureté des sentiments et l’intelligence cultivée de cette famille qui cultive la douceur,le respect et l’amour:on est bien loin du vide des films de Kechiche.....A voir ,revoir ,revoir....pour cultiver l’art de savoir prendre le temps de vivre dans . Bravo à tous ceux qui ont travaillé pour ce merveilleux film.
    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2020
    Troisième et dernier volet de la « trilogie du désir » de Luca Guadagnino, Call Me By Your Name marque l’apothéose d’une œuvre très critiquée mais audacieuse, complexe et intime.
    Si le scénario du film est une adaptation du roman d’André Aciman, Plus tard ou jamais, publié en 2008, sa création est antérieure. Mais la recherche d’un réalisateur capable d’assurer une italianité indissociable du scénario se révèle être une étape difficile. Finalement, c’est Luca Guadagnino qui est choisi, bien que celui-ci ait initialement refusé. Achevé au début de l’année 2016, le script est ensuite validé par André Aciman, si enthousiaste qu’il n’hésite pas à déclarer que le scénario surpasse la qualité de son livre, et ce en dépit de quelques modifications dans la chronologie de l’histoire et dans son emplacement géographique. Malheureusement, le budget de production est fortement revu à la baisse lors des négociations de financement avec le ministère italien des Biens et Activités culturels du Tourisme, passant de 12 à 3,5 millions de dollars.
    Pour réaliser cette adaptation, Luca Guadagnino ne cache pas l’inspiration et l’influence de certains cinéastes, tels que Jean Renoir et Eric Rohmer, figure emblématique de la Nouvelle Vague. Insistant sur l’aspect pédagogique et familial de son film, le réalisateur italien souhaite faire de son projet cinématographique l’éloge du désir naissant et de la découverte des premiers sentiments amoureux. Guadagnino a choisi les années 1980 en raison des identités sexuelles moins enfermées qu’aujourd’hui, refusant de cantonner son film dans le « genre gay » et préférant se concentrer sur la découverte de la sexualité d’un adolescent, qu’elle concerne les hommes ou les femmes, mais toujours fondée sur de sincères sentiments. De fait, Call Me By Your Name peut être interprété comme le parcours initiatique, la découverte de soi d’Elio, adolescent de 17 ans qui voit naître ses premiers émois dans le cadre idyllique d’une villa de Lombardie. Toutefois, malgré la sincérité et la gravité des sentiments, la romance qui voit le jour avec Oliver, un étudiant américain plus âgé et séduisant, s’incarne dans une forme d’innocence et de nostalgie volontairement installée par le réalisateur. Le cadre géographique et temporel de l’intrigue est essentiel et participe beaucoup à cette euphorie, un paradis perdu qui atteint son paroxysme lors de chaudes vacances d’été dans une demeure magnifique située dans la campagne italienne préservée. D’ailleurs, on imagine mal cette ébullition de sentiments dans un cadre différent de celui-ci, loin du monde et de ses préjugés, où les corps et les émotions peuvent se rencontrer et se découvrir.
    Au moment de la conception du scénario, en 2015, Shia LaBoeuf est pressenti par Guadagnino pour participer au projet, puis est satisfait par ses essais, mais les producteurs préfèrent l’en écarter, potentiellement suite à ses récents problèmes judiciaires. Armie Hammer est le premier à rejoindre le casting après avoir réussi à attirer l’attention du cinéaste italien suite à sa participation au film The Social Network (2010). Mais la présence de plusieurs scènes de nudité a failli repousser définitivement l’acteur, avant que celui-ci ne soit rassuré et convaincu par Guadagnino, acceptant ainsi d’interpréter le troisième rôle homosexuel de sa carrière après J. Edgar (2011) et Final Portrait (2017). Quant à Timothée Chalamet, il est présenté au réalisateur qui, séduit par son aura, accepte de le recruter. Celui qui est aujourd’hui l’un des jeunes acteurs les plus talentueux n’a pas hésité à apprendre l’italien, la guitare et le piano pour entrer dans la peau de son personnage. Enfin, la présence de trois actrices françaises dans des rôles secondaires (Amira Casar, Esther Garrel et Victoire Du Bois) consacre l’hétérogénéité des langues et nationalités participant au projet et voulue par le réalisateur pour prôner la diversité, une notion au cœur du film. A ce titre, difficile de résister au charme ténébreux et envoutant de la sœur de Louis Garrel.
    Bien qu’étant envisagé dans la région de Ligurie, au nord-ouest de l’Italie, c’est en Lombardie que le tournage se déroule, en mai et juin 2016. La beauté de décors naturels préservés et la mise en valeur d’un patrimoine historique et archéologique inestimable offrent une grande richesse visuelle et esthétique. La villa Albergoni est le principal lieu de l’intrigue, cocon caché dans la nature où peuvent s’exprimer les profonds sentiments d’Elio et d’Oliver.
    Projeté pour la première fois en janvier 2017, Call Me By Your Name est salué par la critique et réalise des performances honorables au box-office : un peu plus de 300 000 entrées en France et des recettes mondiales atteignant 42 millions de dollars, soit plus de dix fois le budget de production. Nominé dans quatre catégories aux Oscars, dont ceux du meilleur film et du meilleur acteur pour Timothée Chalamet, le long-métrage parvient à être lauréat du meilleur scénario adapté. Aux Golden Globes, malgré trois nominations, aucun trophée n’est remis à Call Me By Your Name. De toute évidence, sa performance a été sous-estimée par les cérémonies officielles, en particulier celle de Timothée Chalamet, splendide et troublant dans ce rôle qui le révèle au grand public et lance sa carrière. Toutefois, le succès populaire est tel que Luca Guadagnino envisage désormais plusieurs suites pour développer l’évolution des personnages, avec les mêmes acteurs, sur le modèle de François Truffaut et de l’apparition du protagoniste Antoine Doinel dans cinq films, interprété à chaque fois par Jean-Pierre Léaud.
    En conclusion, Call Me By Your Name développe une intrigue sensible et profonde, empreinte de sentiments et de sexualité, mais sans tomber dans la vulgarité. Les scènes de nudité sont tournées en prenant le parti de suggérer plutôt que de montrer, et la relation antagoniste entre un jeune adulte sûr de lui et expérimenté, et un adolescent à la découverte de ses sentiments et de son corps, légitime et renforce cette expérience initiatique. Le charme authentique et paradisiaque des décors naturels inscrit cette idylle dans un paradis coupé du monde et éphémère. Luca Guadagnino réussit ainsi l’exploit de conclure en beauté sa trilogie thématique démarrée huit ans plus tôt, avec un style arrivé à maturité et doté d’une sensibilité émouvante.
    Raphaël V
    Raphaël V

    23 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2020
    Trop long, trop plat.
    C'est un des films les plus sur-vendus qui soient.
    "Brokeback mountain" est bien mieux.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2020
    Récit d'un premier amour et d'une passion fulgurante sous le soleil étouffant d'Italie durant l'été 83 entre un ado et un étudiant américain. Un film délicat et bouleversant interprété avec beaucoup de naturel par le duo Chalamet/Hammer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2020
    Un film qui m'a transporté et fait des frissons. Les acteurs sont vrais, l'atmosphère et l'ambiance du film sont tellement juste et envoûtantes. J'ai été profondément seduite par ce film.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    208 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2020
    Touchant et d'une grande profondeur dans le traitement des personnages. Un récit emprunt de pudeur. Chaleureux et clairvoyant sur son sujet.
    neoti
    neoti

    13 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2020
    Un film au message universel ; doux, enveloppant, beau et fascinant. On a l'impression de sentir la chaleur du soleil et la fraîcheur de l'eau !
    moket
    moket

    528 abonnés 4 332 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    De beaux paysages, joliment filmés, de bons acteurs, mais des personnages un peu hautains et difficiles à cerner. Le côté élitiste du film (les personnages parlent couramment trois langues voire plus, parlent arts, musique et antiquité…) n'aide pas à rentrer dans l'histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 janvier 2020
    Un chef-d’œuvre ! Un des plus beaux films que j’ai eu la chance de voir. Les acteurs jouent à la perfection.
    Pauline François
    Pauline François

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    Le film qui te donne envie de partir dans les profondeurs de la vieille Italie, dans une grande maison entourée d'un environnement verdoyant. Et un drame romantique qu'on ne peut qu'aimer pour son scénario et pour sa réalisation: un agréable bain de soleil.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Un chef-d’œuvre et ceux qui ne l’ont pas déjà compris ne savent pas savourer un bon film, le fait qu’il « ne se passe rien pendant le début » comme j’ai pu lire nous permets de nous immiscer dans l’histoire et l’atmosphère. Juste incroyablement bien réalisé et joué par des acteurs talentueux au possible.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2020
    Au début sont les statues, celles qu’il faut aller chercher tout au fond de l’eau, celles qui restent encore inconnues et que l’on découvre par remontées successives, puis que l’on parcourt du bout des doigts comme un corps pour la première fois dévoilé dans son intimité. À la fin oscille Elio entre le brûlant du feu qui se consume sous ses yeux et le glacé de la neige qui tombe à l’extérieur, rejouant ainsi la topique de l’amour pétrarquisant. La culture est au centre du cinéma de Luca Guadagnino, et ce dernier refuse de la réduire au simple statut de décorum posé là : non, elle conditionne l’inscription des personnages dans une humanité plus vaste, remontant aux prémices de la civilisation, inscrivant ses représentations dans la continuité de celles qu’elle hérite. Et ce faisant, en pensant la sexualité comme une médiation par l’Histoire des idées et des arts, le cinéaste réussit à élever la relation passionnelle entre l’adolescent et le doctorant au rang d’œuvre artistique à part entière. Le cadre italien – quelque part en Italie du Nord, nous dit-on – raccorde les protagonistes au berceau de la culture occidentale, et l’immersion d’un Américain séduisant est redoublée par le brouillage culturel, l’apport de chansons pop (pensons à « Words don’t come easy to me ») ou mélancoliques dont les paroles entretiennent un lien avec l’action en train de se faire, semblent la commenter tout autant qu’ils en déploient la portée universelle et bouleversante. Car ce serait mentir que de désavouer l’énergie érotique – entendons l’éros au sens large – que dégage le couple principal, microcosme qui trouve sa stabilité dans le heurt des corps destinés à partir, et qui reproduit les mouvements macrocosmiques dépeints dans les théogonies antiques. Call Me By Your Name est une triple déclaration d’amour faite à la passion qui réunit deux amants, à la culture qui offre les moyens d’une prise de conscience intellectuelle de la passion, à l’Italie enfin, cadre idéal pour s’éprendre l’un de l’autre. N’oublions pas la famille, et l’acte de foi que Guadagnino place en elle concernant son ouverture d’esprit (en raison de son rayonnement culturel ?), archétype espéré d’une parentalité rêvée, aussi lumineuse que les paysages saisis par la caméra sous le soleil. D’une beauté ravissante et d’un geste élégant, toujours à fleur de peau mais jamais grossier, le film est une immense fresque sentimentale pourtant limitée à un été et à un lieu. Cette impression de densité résulte, à n’en pas douter, de la performance des deux comédiens principaux, tous deux rayonnants. Un récit d’éveil au désir et à la sexualité sublime. Une œuvre fugace à beauté d’éternité.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top