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Jean-Philippe B.
2 abonnés
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4,0
Publiée le 1 octobre 2017
Très intéressant de voir la suite du combat de vie de cet homme pour sauver/soigner la planète... Ce deuxième film a encore plus de sens aujourd’hui après les événements météorologiques récents, en espérant que cela puisse enfin faire changer d’avis Trump sur le fait que le réchauffement climatique n’est pas réel!
On retrouve dix ans après un premier volet bien alarmiste l’ex vice-président Al Gore dans sa lutte contre le réchauffement climatique. Il explique ici les avancées qui ont eu lieu depuis les dix dernières années, mais également le temps perdu par l’humanité à cause de blocages de la part d’un certain nombre de pays. Le constat n’est pas glorieux et l’urgence est de plus en plus évidente. Comme pour le précédent volet, on ne peut que regretter l’ego surdimensionné d’Al Gore qui a l’air d’être le seul à lutter contre ce phénomène. Il est de tous les plans et le documentaire donne même l’impression qu’il a sauvé les négociations de la COP21 à lui tout seul. Ses séminaires font également penser aux réunions de quelque gourou illuminé et cela ne sert aucunement son discours. Comme le premier, ce film est donc un documentaire très didactique qui s’adresse avant tout au public américain. Pas inintéressant pour autant.
Comme j'avais vu son précédent documentaire "une vérité qui dérange", tout naturellement j'ai été voir ce second documentaire. Les enjeux et la situation sont désormais bien pires. C'est tout à son honneur à Al Gore de s'engager comme il le fait. Le documentaire est saisissant, terrifiant et on voit bien le combat que cet homme mène (on le suit en coulisses partout dans ses interventions).
En 2006 sortait "Une vérité qui dérange" ("An Inconvenient Truth") qui remporta l'Oscar du meilleur documentaire et permit à Al Gore de décrocher l'année suivante le Prix Nobel de la paix. Dix ans plus tard, "Une suite qui dérange" (An "Inconvenient Sequel") se présente comme sa suite assumée. Bizarrement sous-titré en français "Le Temps de l'action" (alors que le sous-titre original est "Truth to Power"), il y est moins question des moyens concrets d'agir pour la planète que de suivre Al Gore dans sa croisade sans cesse recommencée contre le réchauffement climatique.
Le héros a vieilli. Il a désormais des cheveux blancs. On le sent parfois sur le point de renoncer face aux climato-sceptiques qui le dénigrent, face aux catastrophes naturelles de plus en plus meurtrières, face à Donald Trump et ses tweets imbéciles. Mais son constat est toujours aussi angoissant : la calotte glaciaire fond, le niveau des mers s'élève, le climat se dérègle, les ouragans sont de plus en plus violents, les canicules de plus en plus brûlantes, les feux de forêts de plus en plus meurtriers. Que faire ? C'est là où Al Gore est le moins convaincant qui se borne à plaider en faveur de la substitution du pétrole et du charbon par le solaire et l'éolien.
Pour donner une tension à leur documentaire, les deux réalisateurs ont pris pour fil narratif la préparation de la COP21 de Paris en décembre 2015. Ils s'attachent à un aspect de cette négociation complexe : les résistances de l'Inde, puissance émergente qui refuse de sacrifier son développement sur l'autel de la vertu écologique. Le ministre indien de l'énergie oppose à AL Gore un argument qui le laisse coi : "L'Occident s'est développé pendant 150 ans en utilisant des énergies fossiles. Pourquoi nous refuser aujourd'hui ce dont vous avez abusé hier ?" Les réticences indiennes sont vaincues grâce à l'intervention de Al Gore qui convainc les dirigeants de la Banque mondiale d'accorder à l'Inde des facilités de crédit pour se doter de capteurs solaires et renoncer à leurs projets de centrales au charbon.
Une suite qui dérange est sans doute une longue publicité en faveur des actions menées par Al Gore. C'est tout juste s'il ne se termine pas avec le numéro de CCP où lui verser des dons. Pour autant, il est des actions moins nobles, des causes moins vertueuses auxquelles on aurait trouvé à redire à ce procédé un poil trop racoleur.
Bien, plutôt classique et didactique, propos assez connus mais très bonne mise en perspective.
Le film se résume principalement à "La gore a fait/dit ca pour la planète". Cela ne me pose aucun souci mais cela peut agacer certains. Quand on fait attention aux propos et aux images, le film est bien moins narcissique qu il ne paraît. Il y a une certaine place pour ses opposants, et le film ne passe pas derrière chaque opposant pour contester chaque virgule des opposants. Je trouve même le film assez courageux en osant révéler les difficultés auxquels la gore est confronté. J ai beaucoup apprécié la séquence au congrès lorsqu il est empêché d avoir une réponse argumentée. Lorsqu il a à nouveau la parole, au lieu de répondre directement, il dit qu il essaie vraiment de trouver un moyen de communiquer avec le sénateur et ne voit pas comment s y prendre.
Le film ne m a pas paru avoir une trame solide, une narration établie. Il commence globalement par l engagement d al gore avec l époque où il était co-president, ses formations d ambassadeur. On a ensuite une séquence sur ses preuves, la description de la situation. Le film fini sur ses actions, ce qui il fait. Malgré cela le fil du film m'a l air ténu et pas fermement tenu.
Le montage est bon, le film est rythmé sans outrance, diversifié et accessible. Les propos un peu consensuels sont assez accessible.Le film se suffit à lui même, pas besoin d avoir vu une vérité qui dérange, d avoir de connaissance préalable - le film est accessible.
Une hagiographie de Al Gore qui a le mérite de peindre les émotions d'un homme (probablement) profondément sincère. Les images des glaciers sont superbes. La mise en scène du sauvetage de la COP21 par Al Gore peut prêter à sourire. Faire jouer le rôle de bad guy au premier ministre Modi alors qu'un Indien consomme treize fois moins d'énergie qu'un Américain traduit un manque de recul du monde occidental!
En cette période d’ouragans ultra destructeurs, d’inondations sévères et de feux dévastateur, les climato sceptiques ressemblent aux négationnistes… Les prédictions scientifiques relayées par Al Gore dans son premier documentaire, il y a 10 ans de cela se sont réalisées beaucoup plus tôt que prévu. C’est d’ailleurs le postulat de départ de son second documentaire qui propose de nous montrer les actions menées depuis par l’ex vice-président. Pour se faire, une équipe de cameramen a suivi continuellement Al Gore lors de ses déplacements dans le monde afin de nous livrer des actions qui ne sont presque jamais relayées par les médias.
Si l’idée est excellente, il faut bien convenir que le résultat visuel est pauvre et que la démarche de fond est quelque peu maladroite. Entre glorification de l’homme, sensibleries typiquement américaines et manque de faits précis et globaux, l’ensemble est loin d’être parfait. Cela étant énoncé, reste que cette suite est nécessaire car comme l’indique très justement son titre, le temps est venu de passer à l’action.
Entre déceptions et progressions, Al Gore parcours le monde pour prêcher l’utilisation massive d’énergie renouvelable. C’est là le cœur de son action. Elle peut sembler limitée, mais elle s’avère indispensable. Disons qu’il laisse à d’autres le soin de motiver les gens à changer leurs habitudes de consommations (nourriture, biens de consommation) ou comportementales (recycler, marcher…). Dans son domaine, il excelle et vous découvrirez comment il a fait pencher l’Inde à signer les accords de Paris.
Son combat pour la diminution de l’utilisation des énergies fossiles est donc clairement mis en avant et permet de balancer quelques vérités bien senties sur la politique, les lobbies qui sont aux commandes et l’absurdité de la chose (les énergies vertes sont une manne financière non considérée).
Le discours de conclusion, qui rapproche le combat pour le climat à toutes les grandes causes de l’humanité (ségrégation, homophobie) est impeccable et devrait être diffusé en masse.
Les mêmes ressorts et on recommence. Cette suite n’aura pas fait dans l’originalité. Certes les problèmes restent les mêmes, mais d’un point de vue cinématographique, on appellerait cela un reboot. Beaucoup de plans ressemblent à ceux d’Une vérité qui dérange. On retrouve l’ex vice-président Al Gore dans son combat pour former une armée de défenseurs du climat et exercer son influence sur la politique internationale. Si évidemment sa quête (et sa présence quasi omniprésente à l’écran) reste inchangée et l’urgence toujours aussi pérenne, le traitement des images et certains dialogues auraient pu bénéficier de renouveau.
Documentaire dithyrambique pour L'ex- senateur Gore. Pas toujours du recul suffisant sur la réalité. Rien sur la démographique galopante qui explique largement le nombre de morts et blessés lors de catastrophes naturelles ainsi que la destruction rapide des ressources de notre planète. Pourquoi toutes ces minutes consacrées aux attentats de Paris? Long et ennuyeux aussi.
Les coulisses des négociations du sommet de Paris avec Gore en super entremetteur permettant l'accord des Indiens par ses contacts avec des gens comme Musk. Ce documentaire veut trop mettre le changement climatique comme la cause de tous les problèmes (les réfugiés syriens, le terrorisme etc. Une leçon de communication et de présentation power point.
Moins factuel que le premier opus "Une vérité qui dérange" (2006), "Une suite qui dérange" trace le portrait d'un homme. Le film fait le récit de la difficulté du combat que porte Al Gore depuis des années. On voit l'ancien vice-président des Etats-Unis face aux dirigeants du monde, face à la puissance des lobbies industriels, face aux petites satisfactions et aux grandes déceptions. Al Gore consterné et ironique dans les inondations en Floride, didactique et enthousiaste en meeting aux quatre coins du monde pour former son armée de défenseurs de la planète, combatif et piquant en négociations avec les grands de ce monde, Al Gore ému et impuissant face à la fonte des glaciers dont les images sont aussi magnifiques qu'effroyables.
Cet angle de vue, qui peut agacer quand il verse dans la glorification de l'homme, permet de tracer le bilan de santé de la planète et de l'état de conscience du monde politique. En confrontant les prédictions des scientifiques qui se sont malheureusement réalisées et les problématiques humaines et économiques des pays en voie de développement (principaux pollueurs aujourd'hui), il confirme toute l'ampleur du travail qu'il reste à accomplir. Al Gore n'a pas fini de courir. SansCrierArt.com