Mon compte
    Brooklyn Yiddish
    Note moyenne
    3,2
    198 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Brooklyn Yiddish ?

    24 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    5 critiques
    3
    9 critiques
    2
    6 critiques
    1
    0 critique
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    abdelhamid ben
    abdelhamid ben

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juillet 2021
    Aucun suspens
    La fin est nulle et brutale sans
    Ils avaient épuisé le budget pour finir convenablement ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 496 abonnés 3 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Dans la communauté juive orthodoxe de Brooklyn, Menashe vient de perdre sa femme. Il ne peut conserver la garde de son fils, Ruben, confié à la famille de son beau-frère, tant qu’il ne s’est pas remarié. Il s’insurge contre cette loi inique et obtient du rabbin le droit de passer une semaine avec son fils.

    Quel bon titre ! "Brooklyn Yiddish" résume tout en deux mots : un film qui se déroule à Brooklyn et dont les dialogues sont en yiddish. Curieux quartier new-yorkais qui, sous la caméra de Joshua Z. Weinstein (un patronyme dur à porter par les temps qui courent), apparaît d’une étonnante homogénéité culturelle. Curieux idiome aux accents gutturaux, mélange d’allemand, de polonais, de slave.

    Pour autant, il ne s’agit pas de radiographier une communauté. Comme Amos Gitai dans "Kaddosh", le réalisateur resserre son attention sur un homme. Menashe est un sympathique loser. Ce gros nounours attendrissant – on dirait Gergory Gadebois avec papillotes et tsitsit – vit seul dans un appartement crasseux et exerce un petit boulot de manutentionnaire dans une épicerie du quartier dirigée par un patron sadique. Nulle héroïsation sous la caméra de Joshua Weinstein : Menashe n’est ni sympathique ni antipathique, ni rebelle, ni zélote. Il n’entend pas rompre avec sa communauté. Il n’a qu’un désir : se rapprocher de son fils qu’il voit grandir sous un toit étranger et mal-aimant. Il y parviendra sans tambour ni trompettes jusqu’à une conclusion qui laisse les options ouvertes.

    "Brooklyn Yiddish" n’a au fond qu’un seul défaut paradoxal : sa modestie qui le prive du souffle et de l’émotion qui m’auraient volontiers emporté.
    Min S
    Min S

    59 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    Un film pas très joyeux limite dépriment, un film qui montre la dificulté a être indépendant au sein d’une communauté juif intégriste. C’est pas le film de l’année mais ça se regarde
    Insp. Harry Callahan
    Insp. Harry Callahan

    7 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2018
    Un film comique et dramatique en même temps sur la communauté Yiddish de Brooklyn. Assez court, il se laisse voir assez plaisamment. Bien qu'il n'est pas un acteur professionnel, l'acteur principal dégage un charisme sans faille au point qu'on a envie de le voir dans les films actuels.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2017
    Brooklyn Yiddish est sorti il y a déjà deux mois…c’est probablement une des première fois qu’une caméra plonge dans cette minorité ultra-orthodoxe de Borough Park, l’un des quartiers de Brooklyn. Le film est par ailleurs entièrement joué en yiddish…Joshua Z. Weinstein (ne pas confondre avec Harvey) vient du documentaire…Menashé Lustig , l’interprète principal du film existe réellement, il a été présenté au réalisateur par un ami. Menashé lui a raconté la mort de sa femme Leah, et comme l’impose une règle de l’hassidisme, qu’en tant qu’homme seul, il ne peut élever son enfant. Son fils Ruben a donc été placé chez son oncle, Elzik, frère de l’épouse décédé, et particulièrement religieux et dont l’existence est strictement réglée par la Thora. Menashe a une vision plus souple, il ne porte le chapeau et la redingote que les grands jours, ses papillotes sont masquées derrière les oreilles, mais porte en permanence son talit katan et son fils lui reproche parfois sa tenue et lui demande pourquoi il ne s’habille pas comme son oncle… Modeste employé d’une superette tenue par un juif orthodoxe qui le malmène, les seules personnes qu’il côtoie en dehors de sa société ultra-orthodoxe, sont deux latinos qui essayent de le divertir…Plutôt lourd et pataud, il tranche par rapport à la rigueur morale et vestimentaire de son milieu. Son rabbin, le presse de se remarier, une marieuse est même en action, mais peu séduit par les prétendantes, d’autant que sa première union, arrangée lors d’un voyage en Israël, a plutôt été malheureuse, il n’est pas pressé de se décider. Il obtient du rabbin de passer une semaine avec son fils, pour montrer qu’il peut faire face et organiser la cérémonie d’anniversaire de la mort de son épouse. En dehors de la curiosité quasi anthropologiste qui peut nous amener à ce film, c’est la relation fragile et sans cesse menacée entre un adulte maladroit et un gamin déjà très marqué par le hassidisme qui est mise en scène , avec distance, modestie et émotion retenue…mais cette situation peut rejoindre, celle plus universelle des pères privés de leur progéniture. Juif non pratiquant Joshua Z.Weinstein ne porte aucun regard critique sur cette communauté il cherche à être le plus vrai et le plus honnête possible…néanmoins l’uniformatisation du vêtement n’efface pas complètement les rapports de classe, et le contraste que l’on peut percevoir entre la modestie de l’appartement de Menashe et l’embourgeoisement de son beau-frère…et cette question difficile, comment concilier l’appartenance à une société aux codes stricts et l’amour paternel quand les deux se télescopent ? Cette lente et délicate chronique a été récompensée du prix de Jury au dernier festival du film américain de Deauville… Amplement mérité…
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    11 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2017
    Brooklyn Yiddish est presque un film documentaire sur le milieu hassidique new-yorkais, une communauté juive traditionaliste, l'histoire est presque accessoire. M'apparaît un véritable paradoxe: le réalisateur a créé ce film pour montrer selon ses mots l'univers noble, à la fois éloigné et proche de cette communauté, celle des ses frères de confession par la foi originelle, lui se déclarant hors de cette orthodoxie. Or le film nous ramène à des traditions ancestrales figées depuis des siècles sinon depuis deux millénaires, traditions qui rendent ces hommes quelques peu extraterrestres. Sommes-nous dans le même monde ? En fait cette communauté vit à New-York, le coeur de la modernité mais vit à la manière des juifs de la Palestine de la Bible et de l'Evangile. D'ailleurs la vie au quotidien est davantage marquée par la Loi de la Torah que celle des USA. Si le réalisateur voulait témoigner de cette réalité et ensuite séduire, franchement il m'a inquiété... Ce n'est pas encore demain que les humains se considéreront tous frères en humanité et en destinée !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    J'ai lu les avis et j'ai une autre vision du film. Pas un documentaire sur communauté hassidique. Ca c'est en second plan. C'est avant tout une histoire de COEUR avec une SUBLIME AUTHENTICITE.
    C'est l'histoire d'une abdication à une vie d'amour sincère, à l'autonomie, à la différence,
    car prisonnier d'une communauté et par l'amour d'un fils.
    La thora dit "qu'il n'est pas bon d'être seul", mais lui pense que mieux vaut être seul que mal accompagné.
    Il pourrait laisser libre court à la vie, à son coeur, et renouer naturellement avec une femme, mais la différence c'est l'exclusion.
    A un moment, il a une attirance pour une voisine, et son coeur bat... si le protocole lui avait permis, peut être lui et cette voisine
    malheureuse auraient trouvés le bonheur.
    Aussi, je ne pense pas que le personnage principal soit une personne malchanceuse ou maladroite.
    Je pense qu'il est "inexpérimenté" et a tout à apprendre, comme un bébé qui apprend à marcher.
    A chacun ses tâches, et quand on s'adonne exclusivement à des prières et rites
    religieux, le monde extérieur et l'autonomie est une jungle. Quand on pense par la thora et
    on ne s'autorise même pas un avis personnel qui diverge, alors on ne peut faire fasse
    à des situations qui sortent du quotidien.
    Son problème c'est son coeur et son ouverture au monde, cette singularité.
    Comme il ne parle que Yiddish, même l'anglais est un handicap, et il le parle avec un accent.
    Cependant, il ouvre son coeur en anglais à des hispaniques.
    Ils lui citent Jésus, et il réagit par un beau sourire.
    Le rabin ce serait peut être moqué de lui...et pourtant...
    Les préceptes strictes de la thora manquent de coeur.
    La seule échappatoire, c'est la marieuse...
    Je pense que des rabins, organismes juifs modérés, devraient venir en aide à ces hommes. Ca serait beau.
    Note: Je ne sais pas comment ça s'appelle, mais dans une scène, je trouve très beau l'ustensile metallique
    qui permet de servir de l'alcool dans plusieurs petits verres à la fois ( ;-) ).
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    Film moyen. Non pas qu'il soit inintéressant à suivre -au contraire, l'on ressent beaucoup de tristesse pour cet homme qui se démène au sein d'une communauté bien cruelle envers ses propres membres- mais du fait d'une réalisation classique, sans relief, l'on relâche peu à peu notre attention. Reste un formidable acteur, Menashe Lustig dont le réalisateur s'est inspiré pour dresser le tableau de ce fervent disciple du rabbin Twersky -le Grand Rabbin du Mouvement hasidique-, à la fois touchant, désarmant de maladresse et de naïveté, l'air perpétuellement égaré de cette communauté si exigeante.
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2017
    J'ai bien apprécié ce modeste film sur le quartier de Brooklyn et sa communauté juive.
    Mais Comment peut-on devenir adulte dans cet environnement aussi cadré aussi normé où le libre arbitre est limité à la lecture de texte sacré !
    Partir de ce constat le propos du film est exposé. Le personnage se débat dans ce contexte dans cette impossibilité de grandir. Au final comment peut-on élever un enfant dans ce contexte. Est-il libre ?
    Au delà de L' artifice cinématographique, focaliser sur une communauté juive, ne sommes nous pas qq fois comme ce personnage dans un environnement social contraint par des usages et des normes?
    francine S.
    francine S.

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2017
    J'ai vu ce film plutôt comme un documentaire sur la communauté juive hassidique. Un monde en soi avec des coutumes très règlementées par la religion, les rabbins, avec ses codes immuables... Tout en douce émotion, la relation père/fils (ado qui vient de perdre sa mère), la famille très très rigoriste et figée... Tout ce petit monde m'a énormément touchée. De plus l'emploi du yiddish, cette langue pratiquement disparue du fait de la Shoah, m'a ému parce que rare... Si vs voulez voir un quasi documentaire sur cette communauté doublé d'une jolie histoire, allez-y.
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    le sujet de la communauté hassidique semblait intéressant mais il traité du point de vue d un homme dépassé qui essaie de reprendre la garde de son fils en dépit des règles de sa communauté.
    c est long pas très instructif...et sans réelles émotions à la fin.un documentaire aurait été plus judicieux vue la mise en scène.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    La caméra est toute entière plongée dans une rue de New York, où se mêlent de nombreux hommes, reconnaissables parmi tous du fait de leur tenue traditionnelle juive. Puis, la focale se tourne et suit un autre homme, plutôt bien pourvu du ventre, le héros de cet attachant "Brooklyn Yiddish". Attachant parce que nous sommes à New York qui donne à voir la façon dont la ville réussit à intégrer autant de communautés si différentes, se suffisant presque à elles-mêmes. Ici ,en l'occurrence, les hommes et les femmes font vivre l'économie du quartier, les traditions rythment le cours de la vie avec une rare intensité, et surtout l'on parle une langue très proche de l'allemand, le Yiddish. "Brooklyn Yiddish" raconte le combat d'un homme, récemment veuf, qui se bat pour conserver la garde de son jeune-fils. Car la tradition ne supporte par qu'un homme seul élève un fils, particulièrement notre héros, maladroit et attachant, pas toujours très responsable, mais en tous les cas très aimant. Le film se situe entre le documentaire et la fiction. Il s'agit d'une belle insertion dans un univers assez peu connu du grand monde, très agité, où les traditions prennent le pas sur les libertés individuelles. C'est aussi un beau récit sur la relation père-fils avec cet homme débonnaire et attachant, et ce fils ambigu comme beaucoup d'adolescents. On passe un joli moment, assez court, dans ce bout du monde à la fois si proche et si loin.
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    81 minutes d'immersion dans la communauté hassidique de Brooklyn. Une communauté de juifs ultra-orthodoxes qui veut empêcher un père, veuf depuis un an, d'élever son fils Ruben tant qu'il ne sera pas remarié : un enfant doit être élevé par un couple, avec une femme pour s'occuper de la maison, etc. Menashe rue dans les brancards, s'oppose à Eizik, frère de sa femme, qui veut élever Ruben dans sa propre famille. Tourné presque entièrement en yiddish, "Brooklyn Yiddish" nous montre le rôle des rabbins et l'importance de la tradition chez ces gens là. A noter, par exemple, une femme qui regrette qu'un rabbin ait autorisé les femmes à conduire. ! Une communauté qui part donc de très, très loin et dont ce film plutôt réussi nous permet de compléter la connaissance déjà acquise avec l'excellent film canadien "Félix et Meira".
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 octobre 2017
    Film pouvant paraître languissant par moments mais il se dégage une belle émotion dans les rapports père fils et un climat singulier qui sauvent ce film
    À voir
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    La seule chose que je retiens de ce film, c'est l'amour d'un père pour son fils, allant jusqu'à briser son deuil pour se remarier puisque la tradition religieuse l'a décidée. Mais je ne peux pas dire que l'histoire m'a captivée, sensation un cercle fermé dans lequel on s'ennuie un peu, avec l'envie d'en sortir. (Contrairement à d'autres film traitant du même sujet). C'est sans doute ce que veut nous faire ressentir l'auteur à travers le personnage principal, mais effectivement, on est plus dans un documentaire que dans une vraie histoire. C'est dommage.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top