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    A Ghost Story
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    3,2
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    266 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 février 2019
    De cet ovni se dégage une douceur et une poésie, aidé par le format carré qui lui confère une note de mélancolie. Lowery évite les clichés et le pathos des films qui parlent de deuil ou d'abandon, en faisant dans la simplicité.
    Fondation
    Fondation

    16 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2019
    L'idée porteuse du film oblige à rester concentré sur les scènes aux actions intentionnellement lentes. Ainsi, on avance dans le film, captivé par l’inaction, et sa tristesse palpable.
    Au final on se surprend à reprocher au film qu'il ne s'y passe rien, mais c'est aussi pour cette raison qu'il en devient intéressant... étrange formule.
    Même si il n'est pas inoubliable, ça reste un film à voir, rien que pour sa différence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2019
    Le film écrit et réalisé par David Lowery avait fait sensation au festival de Deauville, remportant, entre autre, le prix du Jury et le prix de la critique. Tourné en format carré avec un grain d’image qui donne l’impression d’assister à un film familial personnel, le film créé une atmosphère intimiste pour insister sur l’aspect matériel du souvenir. David Lowery raconte l’histoire d’un jeune couple qui emménage dans une maison, et la symbolique que ce lieu prend lorsque le mari meurt subitement et vient le « hanter » sous forme de fantôme.

    Loin du film fantastique classique, le réalisateur renouvelle l’image des fantômes à l’écran en plaçant simplement un voile blanc au dessus de Casey Affleck qui l’incarne. Vision enfantine et touchante qui permet d’oublier l’aspect surréaliste de l’existence d’un fantôme et d’insister sur ce qu’il représente et ce qu’il ressent. Le film traite de la mort, de l’oubli et de l’attachement sentimental à certains lieux. C’est donc sur un fond très philosophique que le film nous promène à travers les époques aux côtés de ce fantôme, accompagné par une musique féerique composée par Daniel Hart. Tout en brouillant la temporalité de l’action, le réalisateur nous permet de nous concentrer sur la charge émotionnelle de l’oeuvre.

    Comme son titre l’indique A Ghost Story est d’une simplicité marquante et different de tout ce que vous avez pu voir, notamment porté par les performances pleine de justesse de Casey Affleck et Rooney Mara. Le film parvient à surprendre sans jamais tomber dans l’aberrant. Lowery cherche simplement à nous raconter une histoire et nous laisser réfléchir sur les nombreux thèmes qu’il évoque sans jamais surcharger de signification ou nous imposer sa vision. Au contraire, cet épurement des plans et la présence de seulement deux personnages dont on ne sait rien, contraste avec le cadre de l’action, ici la maison. Cet espace, lui matériel, représenté à l’écran et par le format de l’image, donne une présence physique au film qui vient s’opposer à la solitude et au vide qui sévit chez les personnages. Exercice sur cette dualité, A Ghost Story est une véritable leçon de pureté visuelle et narrative dont on ne peut que ressortir impressionné.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2019
    Est-il encore possible aujourd'hui de faire un film avec un fantôme représenté par un drap flottant et deux trous noirs pour les yeux, sans tomber dans le ridicule ? La réponse est oui. Et même avec une certaine ambition poétique. Mais encore faut-il avoir quelque chose à raconter... Les 2 ou 3 idées du film auraient pu suffire à un court ou un moyen-métrage. Mais là, c'est un peu mince, très étiré en longueur, vaguement ennuyeux.
    gauthier Ur.
    gauthier Ur.

    52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2019
    Une première demi-heure très lente, voulue comme tel mais pesante à force. Une bonne surprise pour les deux tiers restants qui en prenant toujours leur temps sont plus énergiques. Une fin assez surprenante qui donne du peps à la lenteur latente. A ghost story est un joli comte qui se positionne selon le ressent du fantôme qui passera de la colère à la tristesse, à la solitude tout en ne voyant jamais son visage. Tout est dans la posture et les plans.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    On m’en avait dit beaucoup de mal, mais la somme des critiques que j’avais lues offrait un jugement plus contrasté...et puis, voir le cinéma américain décider d’utiliser un fantôme autrement que pour ouvrir des portes qui grincent ou apparaître soudainement dans le reflet d’un miroir, ça méritait clairement un coup d’oeil en passant. De toute façon, il y n’y avait aucun risques que le fantôme puisse effrayer qui que ce soit puisqu’il apparaît sous la forme la plus classique et enfantine qu’on puisse donner à un fantôme, celle d’un drap blanc avec des trous sombres pour les yeux. Comme cette histoire de fantôme n’a rien d’un récit d’épouvante, on peut considérer ce choix visuel avec une certaine sympathie mais, à l’instar de la photographie au format diapositive 4:3, elle est symptomatique de tout ce que le film, petit à petit, peut charrier d’irritant. Par le biais de ce fantôme silencieux, témoin de la vie qui se poursuit en son absence, c’est de deuil que parle David Lowery, moins celui des proches qui doivent continuer leur route que celui du spectre lui-même, incapable de renoncer à ce qui le définissait comme vivant, qu’il s’agisse de son foyer et de celle qu’il aimait, et qui n’hésite pas à manifester sa désapprobation vis-à-vis de certaines évolutions au moyen de quelques “phénomènes paranormaux� bien connus. Pour le spectre comme pour le spectateur, la perception du temps se déforme : secondes, mois, années cessent d’avoir une signification précise : lorsqu’il pense avoir fait le tour de ce rapport aux vivants, Lowery s’embarque alors dans une réflexion philosophique sur le Temps dont on sent bien qu’elle se voulait vertigineuse mais qui s’avère finalement quelque peu obscure, comme tous les trips intellos gratuits.. C’est tout le problème de ce film, d’ailleurs : à chaque seconde, on ressent avec acuité tout ce qu’il rêvait d’être, et on repère aisément les moyens qu’il utilise pour y parvenir : par exemple, désorienter la perception temporelle du spectateur en accordant des valeurs différentes aux événements, donner du poids et du signifiant à des scènes en apparence banale en étirant à l’excès leur existence à l’écran...un tel exercice est délicat, et Lowery n’en maîtrise visiblement pas toutes les contingences. Ainsi, la scène où l’épouse endeuillée se goinfre rageusement de tarte jusqu’à en être malade dans un long plan fixe de plusieurs minutes était sans doute destinée à créer un climax émotionnel : d’une longueur mal maîtrisée, elle sombre au contraire dans le grotesque...et les exemples du même tonneau sont nombreux ! Pourtant, j’accueille toujours avec bienveillance toute idée un tant soit peu originale, je ne reprocherai jamais à une oeuvre d’être trop lente ou trop silencieuse et les concepts de deuil non réglé, de regret et du temps qui vous file entre les doigts fonctionnent totalement sur moi. Malheureusement, la recherche permanente de la posture auteurisante et arty dont fait preuve ‘A ghost story’ finit par empoisonner tout son propos et, le réduisant à un vaniteux exercice de style, le coupe de toutes ses potentialités émotionnelles.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2019
    Si ce nouveau long-métrage de David Lowery n’est pas d’une très grande profondeur métaphysique, il a au moins le mérite de défier toutes les règles établies de la narration cinématographique et de s’affranchir des lois du box-office pour livrer une vision artistique totale. Que l’on soit sensible ou non à sa volonté de filmer en 4/3 dans de longs plans-séquences où il ne se passe quasiment rien, il faut lui reconnaître l’audace de le faire dans le cadre d’un cinéma américain de plus en plus formaté. Esthétiquement proche des films de Terrence Malick, A Ghost Story est bien plus mélancolique et dramatique, évoquant notamment la mort de toute chose et l’inexorable passage du temps qui emporte tout sur son passage. Sans être totalement nihiliste, le métrage propose toutefois une réflexion désespérée sur la condition humaine, invitant chacun à réfléchir à sa propre finitude, par-delà même l’idée d’une immortalité de l’âme. Le tout est filmé avec talent et mis en musique de manière bouleversante par Daniel Hart. Bref, une bien belle surprise, à réserver toutefois à un public averti et appréciant les films d’auteur exigeants.
    Lecter_H
    Lecter_H

    194 abonnés 846 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2019
    C'est typiquement le genre de film que l'on va adorer ou détester. L'histoire est une vision particulière de ce qui pourrait se passer après la mort mais ce n'est pas ça le plus important. La force du film est clairement dans l'atmosphère qu'il dégage. Les longs plans où il ne se passe presque rien mais où la force des images et de la musique font tout le travail. Et c'est très puissant ce que dégage ce film car la trame de fond est l'amour d'un homme pour une femme. Avec beaucoup de silence, on se laisse emporter dans beaucoup d'émotion. Très touchant surtout la fin du film. On ne peut qu'être troublé par ce film pour autant qu'on le regarde l'esprit très ouvert, bien au calme.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2018
    Un petit morceau de papier caché dans le mur par l’être aimé avant de partir, une vie passée à le tirer de là et à tenter de lire ce qui s’y trouve écrit jusqu’à y parvenir et disparaître comme soumis à un miroir : le temps rattrape et forme une boucle. La temporalité est volontairement brouillée : on entend une attaque d’Indiens vers la fin du métrage pour auparavant avoir vu choir notre fantôme depuis un immeuble futuriste. Derrière son fatalisme exacerbé à grands coups de scènes étirées dans toute leur longueur pénible à l’instar de l’existence, A Ghost Story se livre à une réécriture du film d’épouvante en prenant le parti de son protagoniste aussi hanté par le souvenir et le regret que les familles qu’il terrifie : tantôt proleptique tantôt consécutif – il en va ainsi de cette famille espagnole où le père est absent, mort on peut le supposer en considérant les réactions de la mère – : le temps n’est plus linéaire, la perception du temps n’est plus humaine mais cosmique. Face à cela le réalisateur ne propose qu’une seule clef pour ouvrir la porte de l’existence sans sentir le sol s’effondrer sous nos pieds : l’esthétique. Nous sommes de minuscules poussières qui ne tarderons pas à disparaître, certes, mais nous disposons du pouvoir de rendre belle la mort drapée de blanc, d’en rendre bouleversantes les émotions suggérées par les postures puisque son visage demeure blafard. En somme, nous comprenons ou plutôt proposons des interprétations quant au fonctionnement d’un monde qui nous échappe et au seul moyen d’y remédier : la beauté. On ressent alors un sentiment analogue à la contemplation des danses macabres du Moyen Âge finissant, un sentiment où se mêlent l’horreur et la fascination pour une fatalité saisie et transcendée par l’art de sorte à la changer en compagnon de route, en modèle d’inspiration. Surtout, A Ghost Story déconcerte, nuit à une interprétation directe et facile de sorte à échapper sans cesse au spectateur. Et une œuvre aussi magnifique et déroutante est suffisamment rare dans le cinéma actuel pour être saluée.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 décembre 2018
    C’est le pire film que j’ai vu de toute ma vie ! Le rythme est lent l’histoire est flou et le visuel est moche .... je ne conseille pas ce film
    Death
    Death

    7 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2018
    Ce film est une oeuvre d'art comme on en voit peu dans l'industrie du cinéma. Un film d'auteur à part entière avec lequel le cinéaste David Lowery raconte l'histoire romantique de ce fantôme tout en nous aspergeant avec des thématiques philosophique et métaphysique. Seul le temps est eternél , face à lui nous sommes condamné à l'oublie. Une poésie sombre et par moment dur à cause d'une de ses thématiques "Solitude". Le duo Casey Afleck et Rooney Mara est très efficace pour la dramaturgie les deux acteurs ont une alchimie évidente.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2019
    Sans doute un film qui se veut intello, plan fixe sur scène figée pendant de longs moments, ce procédé se répète tout au long du film, très peu de dialogue ce qui crée une ambiance vide, très peu de jeu d’acteur vu qu’ils ne s’expriment pratiquement pas...on n’aime ou on aime pas...moi je n’ai pas été captivé
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    136 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    Ce film n'est pas terrible car très ennuyeux, trop poseur, se démonte par lui-même, bref à éviter...
    pierrot le flou
    pierrot le flou

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    Linceul au monde…Il a 28 ans sortait cette histoire d’amour Marshmallow, un authentique feel Gosht movie rentré a la postérité avec cette scène d’un érotisme suggestif ou Patrick Swayze aidait Demi Moore a faire de la poterie (waw !). Un 50 nuances de glaise pour ce fantôme coincé sur terre, devenu spectateur d’une vie qu’il a accidentellement abandonné, aux ressorts dramatiques aussi cul-cul la praline que « Pretty Woman », autre guimauverie sortie le même mois.

    Avec ce nouveau Gosht flick, Lowery amorce d’emblée une sorte de relecture du film de Zucker dans lequel un couple file le bel amour avant que l’homme ne se tue dans un accident de voiture et revienne hanter son petit nid sous la forme d’un fantôme .
    J’avoue, timide et sans complexe, que la partie introductive m’a plutôt décontenancé, et que cela tient du miracle que je n’ai pas lâché l’affaire dés le premier quart d’heure. Voir ce tissu blanc recouvrant le cadavre se redresser, deux trous au niveau des yeux, et quitter la morgue avant de traverser le champ, puis de regagner la maison, au prix de longs et lents plans séquences, je me suis dit que j’étais dans de sales draps…
    Si le reste du métrage ne gagnera pas en vitesse de lecture, le rythme soporifique global ne parviendra pourtant pas a me faire lâcher l’étrange affaire. Il est a présent clair que « A Ghost Story » ne concourt pas dans la catégorie des films d’action, ni celle de l’horreur, pas plus que des friandises terreuses, et c’est en ça qu’il fonctionne comme une expérience assez unique.
    Dans cette maison middle class, naturellement épurée, l’attitude statique du revenant calque avec l’ambiance d’une pellicule qui joue résolument et volontairement avec une vitesse proche de l’immobilisme. Aucuns effets spéciaux, un simple drap (troué, quand même…) comme seul élément fantastique, pas de recherche de performance a la caméra avec des plans simples, le plus souvent arrêtés, quasiment pas de dialogues, un score discret…et nous voila pourtant enveloppé par une viscérale histoire d’amour et de solitude, le tout d’une abyssale tristesse.
    Le réalisateur accomplit le tour de force de nous mettre dans le tissu de ce pauvre type condamné a errer pour l’éternité, spectateur impuissant comme nous des aléas du temps qui passe, et de cette vie qui lui a échappé mais qui continue a dérouler son fil. Celui d’une compagne qui refera sa vie et vendra la maison, l’arrivée de nouveaux occupants, avant de voir les tractopelles détruirent la demeure pour laisser à la place pousser des buildings. La métaphore n’est certes pas des plus finaudes, mais elle fonctionne par expérimentalisme et simplicité la ou un «Mother!»( Darren Aronofsky 2017), récent champion des allégories, nous asphyxiait avec sa machine friquée a fabriquer des messages. « A Ghost Story » est aussi incarné et touchant, que le métrage de Aronofsky était vide et vaniteux.

    Voir le fantôme contempler les moments ordinaires de la vie de sa veuve, spoiler: ou être pris de colère quand une nouvelle famille s’installe en effrayent cette mère et ses deux enfants, ou ce drap blanc hanter les murs grisâtres de ces constructions moderne, quand ce n’est pas le cadavre de cet enfant tué par un indien lors de la conquête de l’ouest
    , sont autant de scènes crèves cœur, de celles qui procurent des émotions simples, d’une incroyable sensiblerie. Une preuve de plus, s’il le fallait, qu’il ne suffit de sortir le canon a billet verts pour faire couler des larmes, un phénomène assez rare a une époque ou le bigger and louder est justement de mise.

    Si vous etes plus porté sur la pâte a modeler que la couture, passez votre chemin ! Son format globalement austère, son coté fortement auteurisé, l’aspect « art et essai » parfois assez pesant, pourront en dérouter pas mal, comme j’ai failli l’être très tôt. Mais au final, si vous tentez l’aventure, ces scories visuelles et scénaristiques participeront à l’immersion dans cet anti « Gosht », aux antipodes de la mièvrerie.
    Et le drap de l’émotion devrait recouvrir votre cœur bien longtemps après le générique de fin….suffisamment pour que je me risque a cette romantique phrase conclusive.
    Estonius
    Estonius

    3 306 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 octobre 2018
    Si vous avez envie de regarder en plan fixe spoiler: une nana mangeant une tarte pendant 5 minutes chronos
    , courez le voir, si vous aimez les fondus au noir qui durent trente secondes courez le voir. Et surtout ne jetez pas le DVD, pour les nuits d'insomnies il vous endormira de façon douce et naturelle. Quant à la question fondamentale : Où est le cinéma dans cette foumisterie ? Je laisse le laisse le soin aux génuflecteurs de l'ennui d'essayer de l'expliquer aux pauvres cloches dont je fais partie..
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