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Caine78
6 797 abonnés
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3,0
Publiée le 4 mai 2017
Sincèrement, heureusement que je ne savais pas que c'était l'un des créateurs de « Plus belle la vie » qui était derrière « À la dérive », sinon je ne l'aurais sans doute jamais découvert. Bon, rassurez-vous : esthétiquement c'est presque aussi pauvre (pas tout à fait, quand même), la réalisation de Philippe Venault étant principalement fonctionnelle. En revanche, et j'en suis le premier surpris : presque tout le reste est à saluer. Que ce soit la narration en flashback (peut-être pas totalement maîtrisée), le scénario bien construit ou encore la forte dimension sociale imprégnant le téléfilm sans en faire trop, les points positifs sont nombreux, d'autant que l'interprétation est, elle aussi, à la hauteur. Entre la belle révélation Bastien Bouillon, la toujours subtile Marie Kremer et surtout l'inattendue mais très convaincante transformation d'Antoine Duléry en homme politique aussi spoiler: séducteur que manipulateur , tout le monde apparaît au diapason de personnages bien pensés, à l'image d'un héros dont l'évolution apparaît constamment crédible. Alors c'est sûr : ça n'est pas du tout une publicité pour le Front National, et la peinture faite ici du parti pourra paraître outrancière et caricaturale, peut-être à raison, mais le Parti Socialiste en prend aussi pour son grade et difficile de ne pas voir beaucoup d'éléments véridiques quant à des faits ayant vraiment eu lieu sous la gouvernance frontiste... C'est une œuvre de fiction qui, sans stigmatiser qui que ce soit, amène à se poser des questions sur notre société actuelle, la détresse de nombreuses personnes ayant de quoi nous interpeller sans jugement. En tout cas un téléfilm populaire intelligent et de qualité, au moins sur le fond, le casting et l'écriture : merci France Télé !
Ce téléfilm a beaucoup de qualités, mais aussi un certain nombre de défauts. Si Dulery, qui interprète le politicien d'extrême droite, est extraordinaire, François Bouillon, le jeune prolo à la dérive manque de l'épaisseur nécessaire pour rendre sa dérive crédible. Il apparait en effet au début comme un militant syndicaliste très engagé. Or les cas de militants syndicalistes passés à l'extrême droite sont tout de même très rares. Il y a aussi des invraisemblances, telle la manipulation d'un enfant qui serait beaucoup trop risquée pour être tentée par un politicien de cette façon. Dommage, car le thème est particulièrement intéressant.
Révai-je : enfin un réalisateur oserait parler de la qualité des programmes sur France 3 avec ce titre éloquent : "A la dérive ?" Hélas, que nenni... Philippe Venault est un tâcheron de la TV qui exécute ce qu'on lui demande : à 69 ans, sa filmographie ne fera pas date au panthéon du cinéma français et même son titre est le plagiat d'un film de 2002 avec Madonna ! Il est temps d'envisager la retraite quand on manque d'imagination à ce point ! Voici donc une purée de pellicule faite d'un côté avec un espèce de thriller neu-neu qui n'effraierait pas une mouche, et de l'autre du dénigrement d'un parti politique plus à droite que la droite Vous devinerez sans peine. Il en résulte une bouillie infecte que j'ai d'autant moins appréciée que par un hasard miraculeux et non orchestré c'est certain, ce film politisé à outrance sort à quelques encablures des élections présidentielles de 2017 ! Ce n'est pas que je défende le parti mis au pilori, c'eut été un autre que j'aurais réagi de la même manière. Mais toutes les méthodes appliquées par le service public pour influencer nos votes me dégoûtent, même si elles ont l'apparence d'un film anodin mais partisan ! Le CSA va-t-il réagir ? Ce qu'il y a de probable, c'est que toutes ces manipulations vont aboutir à l'effet inverse de celui escompté : les téléspectateurs en ont marre. Pour en revenir à ce film sans intérêt, il est plutôt bien joué, notamment par Antoine Duléry très courageux, et la plupart du casting. Je ne dirai pas autant de bien de Marie Kremer qui joue toujours aussi faux ! Quand à la réalisation, elle est inexistante : là n'était pas le but premier du reste. Navrant et mal venu. willycopresto
Bien que l'on ait pu y associer toutes sortes de critiques ... ce film est loin d'être nul ! Vu la notoriété de Madonna, il est difficile de s'échapper de cette image de femme, de performer, de chanteuse, d’actrice.... et j'en passe ! J'ai passé un super moment, photographiquement ce film est superbe , et franchemment, donner moi un autre film qui a subi une telle critique avec une "photographie" aussi belle !! Quant à la BO, whaou j'adore, ....juste écoutez la musique de la scène finale ...qui est tout simplement..... bouleversante !!! Bref, Madonna n'est peut-être Isabelle Adjani, mais elle n'a pas à rugir par rapport à ce rôle !!! Cela peut être un belle et grande actrice mais son charisme "vaporise" tout ce succès presque inconnu ..."