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Ykarpathakis157
4 554 abonnés
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1,5
Publiée le 10 août 2021
Il n'y a rien de bien dans Jessica Forever et le synopsis nous a complètement menti. Les personnages de cette histoire sont aussi intéressants que des raisins secs en chocolat. La Jessica du titre n'a absolument aucun impact dans la narration et les 20 premières minutes ont une intrigue alors que l'heure suivante n'en a aucune. La musique du film est horrible et le montage est haché et confus. C'est censé être un film dramatique mais les acteurs récitent des répliques mal écrites pour dire combien ils sont dévastés et on ne peut pas y croire une seconde. Et je pourrais continuer à énumérer les points négatifs...
Non, l’idée ne fait pas le film. Ici, on la cerne parfaitement, elle est limpide, elle présente même un certain intérêt et elle est tout à fait dans l’air du temps...mais le résultat à l’écran est d’un ennui, mais d’un ennui ! Sous couvert d’une atmosphère post-apo sous-jacente, ‘Jessica forever’ évoquera les heurs et malheurs d’un processus de désensauvagement masculin : d’un côté, de jeunes hommes au passé trouble, de l’autre celle qui leur offre une chance de réhabilitation, avec de l’amour et de l’empathie pour casser ce cycle de la violence, moitié Imperator Furiosa, moitié Madone de descente de croix. Dans les premières minutes, je conçois parfaitement qu’on puisse s’intéresser à un projet aussi particulier, aussi inclassable, dont il est difficile de déterminer à quel degré il doit être abordé et à qui il peut bien s’adresser : aux amateurs de cinéma d’auteur ou aux fans de nanards ? Aux cinéphiles adeptes du syncrétisme des genres ou aux ados mal dans leur slip ? Il y a du cuir, des drones et des gros flingues...mais, sans doute par manque de moyen, l’ensemble a été tourné dans une zone résidentielle proprette du sud de la France. Bien vite, je me suis dit que cette voix off pesante, qui pose le contexte et exprime les pensées des protagonistes, était de trop. Quant à ce qui remplit réellement le film, les déambultions spleeniques de ces grands enfants mâles, dépeints comme une joyeuse petite colonie d’attardés en voie de rédemption sociétale, ils me sont déjà difficilement supportables quand on est chez Bonello alors qu’au moins, chez lui, ils s’inscrivent dans une atmosphère évocatrice qui dispose d’un minimum de sophistication. J’aurais vraiment voulu pouvoir dire quelque chose de bien sur ‘Jessica forever’ mais passé sa note d’intention tout à fait recevable, je manque sérieusement d’arguments.
Jessica Forever, par son récit dystopique, centrée sur la bande d'orphelins se déplaçant dans un monde en confinement, crée une atmosphère à nulle autre pareille, mélange de science-fiction et de jeux vidéos. Une belle expérience de cinéma par un duo prometteur.
Tout simplement le pire navet français que j'ai pu voir de ma vie sans exagérer une seule seconde ! Comment une telle nullité a pu voir le jour ? Qui a bien pu avoir l'idée saugrenue de financer une telle abomination ? Autant de questions qui me taraudent l'esprit et auxquelles je ne parviens pas à apporter de réponses... A côté de ça, "Alad'2" passerait pour un véritable chef d'oeuvre du septième art très sérieusement...
Jessica : La Mère, La Vierge Marie, La rédemption par l'amour... que de poncifs et de stéréotypes. Les orphelins: wouh les povres... Et hop ! Un emballage cinéma pseudo mode moderne. C'est malin, marchand et ennuyeux. Comme un court devenu long métrage.Sans souffle.
Une proposition très forte. Un film dérangeant, hypnotique, magnifique, une expérience de cinéma rare et précieuse. La gratuité du geste (une tragédie emo sur une sorte d'énorme crise d'ado collective) touche au sublime.
Un premier film extrêmement original, fantastique au sens premier du terme, et aussi gonflé, audacieux, inventif. Formellement une réussite, Jessica Forever touche autant la jeunesse que les cinéphiles.Bravo!