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    Jessica Forever
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    26 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2019
    Jessica (Aomi Muyock révélée par "Love" de Gaspar Noé) est une grande prêtresse, une chevalière des temps modernes, une grande sœur et une maman asexuée pour une bande d'une dizaine d'orphelins, des jeunes gens sans feu ni lieu, coupables d'avoir commis des crimes qui leur valent d'être poursuivis par de mystérieuses "forces spéciales".

    Les jeunes réalisateurs Caroline Poggi et Jonathan Vinel creusent un sillon bien à eux : celui d'un cinéma ultra-formaliste, stylisé, qui louche du côté du jeu vidéo, de l'heroic fantasy et de la science-fiction au risque de tourner de l’œil. Ils avaient déjà réalisé l'un des trois courts-métrages d'"Ultra Rêve", véritable manifeste anti-naturaliste du jeune cinéma français.

    Il y a deux façons d'accueillir "Jessica Forever".
    La première est de se laisser gagner par son romantisme intégral, sa poésie, sa beauté formelle, son refus des concessions.
    La seconde est, une fois assouvie la curiosité que sa bande-annonce avait suscitée, de s'ennuyer ferme devant autant d'artificialité, de naïf lyrisme et de pompeuse solennité... et de quitter la salle comme l'a fait l'unique autre spectateur présent avec moi.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2019
    En découvrant ces deux réalisateur-trice dans Ultra Pulpe, j'avais hâte de découvrir leur premier film ! J'en ressors, etonné, subjugué Par une telle proposition, etonante mais transcendante. C'est génial de savoir que de telles perles existent, un peu plus dommage de voir le scepticisme qu'elles engendrent. Dans les films de Vinel et Poggi, on ne sait pas vraiment où ni quand on se trouve. Ils trouvent des acteurs aux visages très singuliers. Leurs traits, leurs vêtements semblent issus des années 90, mais les objets sont actuels. L'univers, si commun (banlieue pavillonnaire) à des allures étranges de no man's land de SF. Les lieux sont vides et la lutte que mène l'équipe de Jessica s'organise contre des drones, des objets tueurs. C'est un monde sans personnes, hermétique, mais la tendresses règne en maître dans ce groupe de gaillards, aussi brutes que romantiques. Le film réussi à nous exprimer des idées sans passer par des gestuelles conventionnelles, et quelques étrangetés réussissent à s'imicer dans ce monde organisé. Les scènes sont touchantes par leur humilité et leurs poésies. On sent aussi la passion des deux réalisateur-trices pour la musique, nous offrant des moments d'une beauté infinie. Les co-auteur-es sont aussi très doués pour créer des tableaux avec leur groupe d''acteurs, puissants, armés face caméra.Inquietants, doux, libre, ce film nous plonge avec virtuosité dans les doutes et les mélanges de sentiments, avec une mise en scène soignée et sublime.
    Hélène D.
    Hélène D.

    30 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mai 2019
    Le plus mauvais film que j’ai eu à voir. C’est vide, plat. Les acteurs sont mauvais. La musique est sans interet.l’histoire n’a ni queue ni tete ou alors c’est du 12 eme degré. On dirait une tres tres mauvaise imitation d’un film de Noé raté!! Vraiment sans interet.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 février 2019
    Dans le monde étrange de Jessica Forever, où les figurants sont aussi introuvables que les expressions sur le visage des acteurs, il est légitime de se demander qui sont ces jeunes qui s’entrainent entre eux au maniement des armes. Pas de chance : les réalisateurs n’ont, semble-t-il, jamais eu l’idée d’apporter une réponse cohérente à cette question. (Lire la critique sur le site

    Julien Dugois
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 mai 2019
    Je suis allée voir "Jessica" avec curiosité, intérêt, espérant être convaincue par un geste cinématographiquement fort. J'avais été assez séduite par "Chiens" ; les doutes avaient commencé à affleurer à partir de "Tant qu'il nous reste des fusils à pompe". Je ressors de ce film, le regard meurtri.
    Il y a quelque chose de tout simplement obscène dans la contemplation narcissique des effets plastiques de leur mise en scène. J'ai rarement vu une telle prétention pour masquer le vide de sens : il y a quelque chose de la supercherie digne des pires créations de l'art contemporain où la mise en scène de soi prend le pas sur la mise en scène du monde. Il faudrait pouvoir en rire. Mais le film se prend trop au sérieux pour ça. Le film ne pense qu'à ses effets et à sa prétendue beauté.
    Les acteurs semblent perdus dans ce clip interminable et poseur qui prétend au lyrisme. Le talentueux Paul Hamy dont la présence est si souvent remarquable fait peine à voir. Une voix-off cherche à combler les lacunes du récit mais elle ne fait que surligner tout ce que le film est incapable de révéler par les moyens purs du cinéma. Tout est surenchère - je repense à ce bon vieux Rossellini qui disait qu'un film pouvait se contenter d'une voiture et de deux acteurs (ce qui donna le chef d'oeuvre de "Voyage en Italie"). Dans "Jessica" tout est littéralité - les cinéastes semblent comme des grands enfants fascinés par la violence, les armes, les jeux vidéos et les sucreries (les personnages passent leur temps à manger des glaces et des céréales baignant dans le lait). Tout est conçu pour que la forme frappe, fascine, épate la galerie. Mais rien ne vit, rien n'émeut. Tout est dans l'apparence.
    Le masque de Narcisse est tombé.
    Si un Serge Daney avait vu ça... mais la Critique semble avoir oublié que le travelling était une affaire de morale...
    Marc 2
    Marc 2

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2019
    Film très ennuyeux dont on ne retient rien et ne mérite pas le terme d'ovni que j'associe à une réussite.
    On peut lui concéder le fait qu'il intrigue mais allez contre votre pulsion, vous gagnerez du temps.
    Les critiques presse sont absurdes, ça vaut 1 et pas plus.
    bsalvert
    bsalvert

    408 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Un film qui demande un mode d'emploi nous fourni, avec très peu de dialogues mais une voie off !!!!??? du coup est-ce que le format cinématographique était utile pour porter cette histoire (qu'on aimerait comprendre).
    PLV : une bonne perte de temps
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2019
    Un film qui marque et qui reste à l'esprit comme un rêve étrange. Une audace esthétique, un romantisme qui tranche dans le cinéma français actuel. A voir absolument !
    Margot1812
    Margot1812

    35 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2019
    Très beau film, une mise en scène riche et originale ! Des couleurs et des décors magnifiques ! Allez-y
    Vinz1
    Vinz1

    179 abonnés 2 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2020
    « Jessica Forever » est un film unique en son genre dans le paysage cinématographique français. D’une part son histoire est originale car c’est une dystopie avec ces orphelins, parce qu’ils sont chassés et poursuivis par les autorités, trouvent refuge auprès d’une certaine Jessica qui les recueille, protège et forme à survivre par la violence. D’autre part, c’est visuellement magnifique et apaisant mais surtout onirique avec certaines scènes flirtant avec le fantastique (cf. les apparitions de la sœur de Lucas). Après, la critique de la société de consommation, du capitalisme, des parias et de la technologie est un peu légère, tout comme certains dialogues et le jeu de quelques acteurs, mais un certain charme se dégage de l’ensemble sans qu’on ne sache trop pourquoi, un peu comme un poème ou un rêve qu’on ne saurait expliquer…
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2019
    Bien étrange objet que ce Jessica Forever, film d’action sans actions, languide et éthéré. Où l’on suit une mère/sœur choisissant de déradicaliser par l’amour de jeunes hommes ayant tué leurs parents et des fois plus. Souvent bancal, imparfait et prétentieux ce film touche quand même par sa différence, son esthétique, sa liberté et sa froideur. En prime la bande son dans laquelle apparaît des morceaux de THE BODY, JESU ou THE YEAR OF NO-LIGHT est la meilleure entendue depuis longtemps.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    752 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 décembre 2019
    Malgré un sujet de départ plutôt aguichant, ce film fantastique français se trouve être une très grosse déception. Et pour cause, l'interprétation du casting est proprement affligeante car il ne se dégage quasiment aucune émotion de la part des comédiens et en plus la mise en scène est terriblement soporifique. Un très mauvais long-métrage que j'ai bien eu du mal à visionner jusqu'à la fin.
    Thibault Narbalatz
    Thibault Narbalatz

    9 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2020
    J'ai entendu parler de ce film grâce à un groupe de musique. Il s'agit de Year of no light, un groupe bordelais de post-metal à renommée mondiale. En effet, YONL a posté un message sur sa page Facebook pour annoncer que le groupe faisait partie de « la (très) cool BO » du film Jessica Forever, réalisé par Caroline Poggi et Jonathan Vinel.
    Bien que ni le speech ni l'affiche du film ne m'aient donné envie de le voir (l'affiche laisse à penser qu'il s'agit d'un film d'action, genre cinématographique dont je ne suis absolument pas fan), j'y suis quand même allé. Par curiosité. Et je ne suis pas déçu !

    Dans une France dystopique, les orphelins sont des parias. Rejetés par la société, ils doivent voler, squatter, piller, et tuer pour survivre. Ils n'ont pas d'autres choix que de devenir des monstres. Nuisibles, l'État souhaite les éradiquer. Il utilise une armée de drones-tueurs pour les traquer.
    Une femme, Jessica, a décidé de venir en aide à ces jeunes, devenus criminels par la force des choses. Elle va à leur rencontre et les prend sous son aile. Elle essaye de canaliser leurs peurs, leurs doutes, de leur offrir de la nourriture, un toit, une famille, de l'affection et surtout une seconde chance.
    Mais, a-t-on droit à la rédemption quand le quotidien nous rappelle sans cesse à notre passé ?

    Ces monstres ont beau être musclés et virils, ils n'en sont pas moins sensibles. Malgré les crimes qu'ils ont commis, ils paraissent naïfs et innocents. Ils parlent parfois comme des enfants et, comme ces derniers, ils ont besoin de s'extraire des règles du monde (des adultes qui cherchent à les exterminer) pour exister, être heureux.
    Ils sont pudiques mais se confient et trouvent du réconfort auprès de Jessica, qu'ils adorent.
    Soeur ou mère, je ne sais pas vraiment ce qu'elle représente pour eux. Quoiqu'il en soit, Jessica semble être la plus mûre. Elle pose un cadre pour cette (sur)vie en communauté, leur impose des rituels tels que la sieste ou les entraînements, qu'ils respectent sans broncher. Parce que vivre ensemble, c'est exister.
    Jessica pense que l'amour est le remède qui sauvera sa famille de coeur. Mais le spectre de l'amour est très large : il peut être le plus beau des cadeaux ou bien un mal incurable.

    Ce film m'a fait penser au titre de l'unique album d'un autre groupe bordelais, "Notre Amour Est Assez Puissant Pour Détruire Ce Putain De Monde" de Metronome Charisma, qui entre en résonnance avec l'univers de Caroline Poggi et Jonathan Vinel.
    Je ne serais même pas surpris d'apprendre que le couple de réalisateurs connaisse ce groupe d'emocore chaotique qui sévissait il y a quinze ans, parce que le quatuor partageait deux de ses membres avec Year Of No Light, et parce que, à entendre la BO de Jessica Forever, je suis persuadé qu'ils kifferaient.
    La bande originale est composée presque exclusivement de musiques et chansons pré-existantes. On y retrouve le doom metal des états-uniens de the Body et Krieg, la musique ambiante de Jesu (alias Justin K Broadrick), le titre "Désolation" de YONL (extrait de leur album "Tocsin"), la musique classique post-moderne sophistiquée de Vanessa Amara (pseudo féminin trompeur d'un trio danois masculin), Jonatan leandoer127 (artiste touche-à-tout plus connu sous le pseudo Yung Lean, qui chante justement ici que "quand [il] aime, [il] aime trop"), le contre-ténor britannique Alfred Deller, le compositeur anglais Henry Purcell, les productions électro de Simon Haydo, Ulysse Klotz et A. G. Cook ainsi qu'une musique composée pour le film par le co-réalisateur Jonathan Vinel (avec l'aide de deux des acteurs Florian Kiniffo et Ymanol Perset).
    Ces morceaux sonnent terriblement bien au cinéma ! Ça fait plaisir d'entendre un peu de métal dans les salles obscures. Mais la musique n'est pas là que pour faire jolie, elle sert surtout la narration. Comme je le disais plus haut, les garçons sont réservés et la musique permet notamment de dévoiler ce qu'ils ressentent mais gardent pour eux, ou leur état d'esprit.
    Il faut savoir que la bande originale du film n'a pas été sélectionnée par une tierce personne mais bien par les deux réalisateurs. C'est au moment du montage qu'ils ont testé l'impact d'une centaine de fichiers musicaux qu'ils aiment sur les scènes de leur film. C'est aussi simplement que ça que la BO de Jessica Forever a été compilée.

    Caroline Poggi et Jonathan Vinel proposent un imaginaire façonné par les jeux vidéo. Depuis toujours, les jeux vidéo leur permettent de voyager, d'explorer de nouveaux mondes, de s'évader ou tout simplement de rêver.
    La narration de Jessica Forever est influencée par les histoires racontées dans les jeux vidéo. Même les personnages du film en sont inspirés : Jessica a des traits communs avec Quiet (personnage féminin de Metal Gear Solid 5) et le personnage de Raiden emprunte son nom et la pratique du katana au personnage éponyme issu de MGS 2, pour lequel Jontahan Vinel avait ressenti, enfant, un choc esthétique.
    Les drones-tueurs futuristes font également penser au milieu vidéoludique, d'ailleurs leur modélisation en 3D m'a bluffé !
    Les réalisateurs ont choisi de tourner avec des caméras numériques. Le rendu est hyper-réaliste et les cadrages sont somptueux.
    Les effets spéciaux, plutôt réussis, apportent la touche fantastique qui sublime le conte dramatique de Jessica Forever.

    Concernant les acteurs, tous ne sont pas des professionnels. La plupart n'avaient même jamais mis les pieds sur un plateau de tournage. Les metteurs en scène ont préféré choisir des acteurs et actrices aux personnages, dans l'attitude, le caractère, l'aura qu'ils ou elles dégagent. Par conséquent, la voix off de Maya Coline sonne faux et certains acteurs n'articulent pas très bien mais ce sont des atouts de charme, et ils me confortent dans l'idée que le film repose en partie sur l'éthique DIY, à la façon des cinéastes de la Nouvelle Vague. (Par exemple, le toit sur lequel Jessica est assise sur le premier plan du film est celui de la maison de Jonathan Vinel.)
    En tout cas, c'est un plaisir de retrouver Lukas Ionesco et Paul Hamy (dans le rôle de Rayden), de découvrir Aomi Muyock (en amazone moderne) ou de croiser Iliana Zabeth (en vendeuse de glace).

    Je n'ai définitivement pas été déçu par ce drame fantastique, bien au contraire. Jessica Forever possède un univers unique qui fait fi d'un budget restreint pour se donner les moyens de ses ambitions.
    Depuis la scène finale jusqu'à plusieurs minutes après être sorti de la salle de projection, j'ai eu des frissons sur les bras et les jambes.
    Le premier long métrage du couple Poggi-Vinel aura certainement autant de détracteurs que de fans mais, comme le personnage de Jessica, il a beaucoup à offrir à quiconque souhaite faire partie de la famille des adeptes de Jessica Forever.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    Voilà un film sans aucun intérêt. J'ai eu beau chercher ce qui pouvait justifier un scénario aussi vide, aussi bêbête, je n'ai pas trouvé de réponse. Je regrette juste d'avoir perdu mon temps à regarder ce film jusqu'à la fin.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 août 2019
    Annoncé comme un film fantastique, “Jessica Forever” surprend par sa lenteur. Entre conte psychologique et drame post-apocalypse, ce long-métrage français de Caroline Poggi et Jonathan Vinel suit la préparation d’une guérilla de beaux jeunes hommes orphelins, sauvés par une femme, considérée à la fois comme une mère et un chevalier. Ce film du genre abuse des voix-off pour imposer une réflexion sur la jeunesse d’aujourd’hui. A vrai dire, le récit manque totalement de rythme et d’empathie et nous nous retrouver dans un univers vide de sens. Trop imaginaire, trop d’ambiguïté, “Jessica Forever” rate le coche d’une bonne histoire.
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