AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
1,8
923 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Eva ?
5
8 critiques
4
17 critiques
3
14 critiques
2
45 critiques
1
34 critiques
0
17 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
traversay1
Benoît Jacquot aime les actrices. Avec Isabelle Huppert, les deux sont complices depuis des années et le rôle d'Eva, prostituée de luxe, n'est pas de ceux qu'elle gâche, bien que cette fois les dialogues qu'on lui donne à jouer ne valent pas grand chose. Kaléidoscopique Huppert au moins aussi bonne que Jeanne Moreau dans le film, pas fameux, de Losey, adapté du même roman. Jacquot, qui alterne sans trop convaincre ces dernières années films grand public et oeuvres plus personnelles, s'empare de l'histoire d'Eva avec l'envie de la rendre glaciale, sous des aspects de thriller psychologique qui montre vite ses limites. Le personnage de Gaspard Ulliel est plutôt énigmatique avec cette fascination pour cette call-girl qui lui rappelle évidemment quelque chose de sa propre vie. Le comédien s'en sort avec les honneurs même si son côté beau ténébreux sans scrupules n'offre pas une palette de jeu très large. Face à cette trouble relation, qui peut sembler répétitive quoique sauvée en partie par la mise en scène et un montage incisif, les protagonistes secondaires sont nettement sacrifiés au point qu'on se désintéresse totalement de leur sort. Après le mauvais A jamais, Eva risque fort de rencontrer peu d'écho d'autant que son dénouement est d'une faiblesse insigne. A moins d'être un inconditionnel de Huppert dont le talent fait dans une certaine mesure oublier les lacunes du long-métrage.
Un drame froid, percutant et qui nous tient en haleine.
J'ai particulièrement aimé l'ambiance feutrée et la grande précision dans l'évolution de l'histoire.
Aussi quelle classe dans la réalisation, c'est agréable.
J'ai particulièrement aimé l'ambiance feutrée et la grande précision dans l'évolution de l'histoire.
Aussi quelle classe dans la réalisation, c'est agréable.
Shawn777
Deuxième adaptation du roman homonyme de James Hadley Chase réalisé par Benoît Jacquot et sorti en 2018 n'est franchement pas terrible. Ce n'est effectivement pas moi qui vais remonter la moyenne assez basse du film car j'ai été assez déçu. Eva est une prostituée "de luxe" assez mystérieuse qui fait la rencontre de Bertrand, un homme assez manipulateur. Pour être honnête, je n'avais ni lu le synopsis ni regardé la bande-annonce, c'est uniquement l'affiche et la présence d'Isabelle Huppert qui m'ont donné envie de voir le film et même en ayant que ces éléments-là, je m'attendais à mieux. J'avais également entendu dire sur RTL que c'est un thriller psychologique (ce qui n'en est en fait pas un) et c'est également un élément qui m'a poussé à aller le voir, étant donné que j'aime beaucoup ce genre. Bref, ce qui m'a le plus dérangé c'est la mise en scène très lente du film, c'est une bonne chose de mettre tous les éléments en place et il y a d'ailleurs des films assez lent mais néanmoins non ennuyants, ici on a l'impression de ne pas avancer et le temps entre les répliques est également très lent, ce qui casse complètement le rythme déjà donc très bancal. L'histoire sur le fond est très intéressante mais sur la forme, c'est là aussi assez mal géré et surtout très mal exploité car on a l'impression que le film ne fait que survoler l'intrigue, qu'on ne rentre jamais vraiment dedans et c'est très dommage car il avait pourtant du potentiel. Je ne connais pas du tout les autres films du réalisateur donc peut-être que c'est son mode opératoire mais en tout cas ici, cela ne fonctionne pas. Au début du film, on peut se dire que c'est une sorte de mélange entre "Un Homme Idéal" et "Elle" car il aborde un peu les mêmes idées, on ne va se le cacher et puis non, finalement on se rend compte que le film n'a pas réellement de personnalité. Je n'ai pas non plus vraiment aimé la fin car je trouve qu'elle arrive trop vite, on a une impression de fin bâclée et là aussi c'est très dommage car il y aurai pleins d'autres façons de la faire, enfin on a l'impression qu'il manque quelque chose. L'histoire n'est pas vraiment agréable à suivre car on a envie de faire avancer nous même le film mais on accroche malgré tout pour savoir la fin car la trame est intrigante. Pour ce qui est des acteurs, nous avons Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel dans les rôles principaux et leur jeu est trop froid, je sais que ça doit être voulu pour augmenter encore plus le malaise pesant régnant durant tout le film mais il arrive un moment où c'est trop, on arrive du coup pas du tout à s'attacher aux personnages. "Eva" est donc pour moi une déception.
Un pseudo thriller trop froid, doté de personnages détestables aux motivations obscures, même pas sauvé par la qualité de ses deux interprètes principaux.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
dominique P.
J'ai beaucoup apprécié ce thriller dramatique et psychologique très réussi.
On peut penser au début que c'est un peu confus, mais finalement une fois que l'on a vu le film, cette histoire s'avère être claire, nette et précise.
C'est avant tout l'histoire d'un trentenaire qui a volé un manuscrit à un homme décédé, en retire l'argent, la gloire et la notoriété et par hasard va être amené à rencontrer et fréquenter une prostituée spoiler: dont le mari est en prison
.
En parallèle, il a une relation suivie avec une jeune femme avec qui il envisage de se marier.
Les relations humaines, les quiproquos, les interactions entre les gens, tout cela est bien analysé et c'est réellement un film captivant de bout en bout.
On peut penser au début que c'est un peu confus, mais finalement une fois que l'on a vu le film, cette histoire s'avère être claire, nette et précise.
C'est avant tout l'histoire d'un trentenaire qui a volé un manuscrit à un homme décédé, en retire l'argent, la gloire et la notoriété et par hasard va être amené à rencontrer et fréquenter une prostituée spoiler: dont le mari est en prison
.
En parallèle, il a une relation suivie avec une jeune femme avec qui il envisage de se marier.
Les relations humaines, les quiproquos, les interactions entre les gens, tout cela est bien analysé et c'est réellement un film captivant de bout en bout.
PLR
Au moment d'écrire ces lignes, je suis inquiet. Quelques heures après la sortie nationale, que disent les critiques déjà publiées ? Il y a Isabelle Huppert quand même. Ah mais, me voilà rassuré : 3 critiques seulement pour le moment, note 2,7. Bon ça va, je peux sans trop me faire remarquer avouer que je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout, accroché à quoi que ce soit. Trop bobo. Mise en scène trop elliptique (au spectateur de faire le boulot !). Trop intellectualisé sans doute. Et interprétation froide, à dessein peut-être mais le résultat pour le spectateur c'est que ça lui fait aussi ni chaud ni froid. Bref, soporifique. Le tarif de l’héroïne éponyme est "coupe de champagne inclue". Là, votre ticket de ciné ce sera le cas échéant petite sieste réparatrice comprise. Arte est coproducteur. Ce n'est pas une raison !
tixou0
Bertrand Valade (Gaspard Ulliel) est un jeune trentenaire vivotant en gigolo (pour vieux, comme vieilles). Un soir, un de ses clients meurt brutalement, sous ses yeux. Bertrand l'opportuniste s'attribue alors une pièce que venait d'achever ce dernier. Laquelle ("Mots de passe") est un grand succès théâtral. Mais le faux dramaturge reste sec, quand son producteur, "Régis" (Richard Berry), le presse d'écrire autre chose (dont à-valoir confortable consenti par lui). On ne saura rien de ce qui rend plausible la paternité de "Mots de passe" que revendique BV (piqué déjà par le démon d'écrire ?...), on ne saura pas comment il connaît la gloire de la scène ("Régis", son mécène, serait-il un ancien client, lui aussi ?), on ne saura pas davantage comment il séduit la riche fille de bonne famille "Caroline" (Julia Roy)..... Ni explications, contextualisation, ou même suggestions simplement. A ce niveau-là, ce n'est pas manier l'art de l'ellipse, si bienvenu cinématographiquement, surtout dans un "thriller", mais faire, dans une mécanique mal huilée, les béances se succéder ! Et l'arrivée, un assez bon moment plus tard, du rôle-titre, Mlle Huppert en "Eva", comme un cheveu sur la soupe (au détour d'une congère), est tout aussi incohérente....
Ce nouveau film de Benoît Jacquot déçoit au-delà de tout ! Même si la mise en scène est élégante. Car mettre une jolie forme au service d'un vide aussi abyssal, franchement.... ni "thriller", ni "drame", ni réflexion sur la création artistique, ni....
Pour ma part, ai juste envie, après ce gros navet, de visionner le "Eva" de l'immense Losey, dont il est le remake. Avec la non moins immense Jeanne Moreau - 34 ans alors (quand IH, avec 30 ans de plus au compteur, n'est déjà pas du tout crédible dans ce rôle de séductrice complexe et vénéneuse).
Ce nouveau film de Benoît Jacquot déçoit au-delà de tout ! Même si la mise en scène est élégante. Car mettre une jolie forme au service d'un vide aussi abyssal, franchement.... ni "thriller", ni "drame", ni réflexion sur la création artistique, ni....
Pour ma part, ai juste envie, après ce gros navet, de visionner le "Eva" de l'immense Losey, dont il est le remake. Avec la non moins immense Jeanne Moreau - 34 ans alors (quand IH, avec 30 ans de plus au compteur, n'est déjà pas du tout crédible dans ce rôle de séductrice complexe et vénéneuse).
Toujours un grand plaisir de retrouver Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel dans ce film qui a pour histoire une prostituée de luxe et un homme qui s'occupe d'un vieux écrivain anglais. L'homme joué par Gaspard vole un manuscrit à l'écrivain anglais et se fait passer pour quelqun qui a du talent et Isabelle se prostitue pour pour payer l'avocat de son mari en prison à vous d'aller découvrir cette rencontre et d'entrer dans leur rencontre très compliquée à voir
Un film "spécial" et plutôt un bon cru pour Benoit jacquot. En regardant de tels films on a parfois l'impression de ne plus avoir de vie privée (curieux à certains moments). Même si la fin est plus ou moins ratée, je confesse que durant la majeure partie du film, les dialogues sont accrocheurs et les ambiguïtés des personnages finement esquissées .....Normal me direz vous avec Isabelle Huppert. Le film est assez tendance et je pense que le réalisateur en voyant "Elle" de Verhoeven s'est dit "pourquoi pas moi ?"...Il est question de "prostitution de standing" si cela a un sens, et de sexe, et de comportements vicieux, qu'ils soient intellectuels ou concrets, il est question du fantasme de sexe en lutte avec le fantasme d'écrire....Il peut y a voir conflit en effet, et le film ,nous place dans des situations souvent inconfortables.....C'est à mon avis un film d'ambiance mais la note psychologique est sensible et émoustille s'il se laisse apprivoiser, le spectateur.......C'est tout l'intérêt de ce films un peu choral et qui scrute avec une certaine subtilité le vide à combler entre un homme et une femme.......C'est assez réussi sur le plan psychologique, moins sur le plan thriller....A vous de voir......
Jorik V
Benoit Jacquot retrouve son actrice fétiche Isabelle Huppert et lui trouve un partenaire de choix avec l’incandescent Gaspard Ulliel. Les deux récipiendaires des Césars d’interprétation de l’an passé, respectivement pour « Elle » et « Juste la fin du monde », se donnent la réplique dans un face-à-face intriguant et de haute volée plein de promesses. Comme à quasiment chaque rôle, Huppert est encore une fois ici magistrale, apportant à son rôle de call-gril de luxe toutes les nuances nécessaires pour la rendre crédible ainsi qu’une foultitude de petits détails l’empêchant de plonger dans le cliché. Encore un rôle haut en couleurs pour une actrices protéiforme qui marquera décidément le cinéma français. Quant à Ulliel, il est meilleur à chaque rôle, ici intense et profond. Comme si, à l’image d’une bonne bouteille de vin, l’acteur se bonifiait avec le temps.
L’histoire mise en scène ici a déjà été adaptée il y a cinquante ans avec Jeanne Moreau dans le rôle titre, elle est tirée d’un roman anglais de la collection Série Noire. Entre jeu de dupes, mise en abyme littéraire et faux-semblants, « Eva » s’avère plutôt prenant. Et cela dès la scène d’introduction où Gaspard Ulliel, en gigolo peu compatissant, laisse mourir un vieil écrivain et lui vole son manuscrit inédit. On pressent une odeur de souffre et on est directement happé par l’histoire. De là, Jacquot nous emmène dans un thriller sinueux et rythmé où l’on est absorbé par les manipulations des deux protagonistes principaux, emportés dans un jeu érotique dangereux. Effectivement, on ne s’ennuie pas une seule seconde, décidés à percer le mystère autour de cette call-girl et de comprendre les motivations de cet ersatz d’écrivain. Des personnages antipathiques dont on se délecte de savoir qui aura le dessus.
La mise en scène du vétéran Benoit Jacquot est vivante, maniant les ellipses avec volupté, mais hésite parfois entre modernité (une séquence de dialogues se privant intelligemment de l’éternel champ/contrechamp) et cadrages et prises de vues dépassés (certains choix de mise en scène pour filmer la vie d’une call-girl confinent au mauvais téléfilm de série noire). Mais ce que l’on regrette le plus c’est le nombre trop important de zones d’ombres non éclaircies. Que ce soit sur la psychologie des personnages ou dans la résolution de l’intrigue, on sort de la projection de « Eva » totalement frustrés. Et lorsque le dernier plan arrive et que le générique de fin intervient on se demande si on n’a pas été pris pour des pigeons. En terminant son film en queue de poisson comme on en avait pas vu depuis longtemps, Jacquot se tire une balle dans le pied et foire totalement la réussite de son œuvre.
Plus de critiques sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
L’histoire mise en scène ici a déjà été adaptée il y a cinquante ans avec Jeanne Moreau dans le rôle titre, elle est tirée d’un roman anglais de la collection Série Noire. Entre jeu de dupes, mise en abyme littéraire et faux-semblants, « Eva » s’avère plutôt prenant. Et cela dès la scène d’introduction où Gaspard Ulliel, en gigolo peu compatissant, laisse mourir un vieil écrivain et lui vole son manuscrit inédit. On pressent une odeur de souffre et on est directement happé par l’histoire. De là, Jacquot nous emmène dans un thriller sinueux et rythmé où l’on est absorbé par les manipulations des deux protagonistes principaux, emportés dans un jeu érotique dangereux. Effectivement, on ne s’ennuie pas une seule seconde, décidés à percer le mystère autour de cette call-girl et de comprendre les motivations de cet ersatz d’écrivain. Des personnages antipathiques dont on se délecte de savoir qui aura le dessus.
La mise en scène du vétéran Benoit Jacquot est vivante, maniant les ellipses avec volupté, mais hésite parfois entre modernité (une séquence de dialogues se privant intelligemment de l’éternel champ/contrechamp) et cadrages et prises de vues dépassés (certains choix de mise en scène pour filmer la vie d’une call-girl confinent au mauvais téléfilm de série noire). Mais ce que l’on regrette le plus c’est le nombre trop important de zones d’ombres non éclaircies. Que ce soit sur la psychologie des personnages ou dans la résolution de l’intrigue, on sort de la projection de « Eva » totalement frustrés. Et lorsque le dernier plan arrive et que le générique de fin intervient on se demande si on n’a pas été pris pour des pigeons. En terminant son film en queue de poisson comme on en avait pas vu depuis longtemps, Jacquot se tire une balle dans le pied et foire totalement la réussite de son œuvre.
Plus de critiques sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Ambiance glauque, Isabelle superbe glaçon face à un imposteur pervers à la dérive veut la seduire par orgueil ? pour satisfaire son égo ? par un jeux malsain ? il s'y brisera les ailes ayant réussi .... ou pas. belle ambiance, belles image et belle Isabelle Hupert même dans sa froideur.
Mardi soir (le 30/01/2018), au cinéma Gaumont de Rennes, s'est tenu l'avant-première du film Eva, le nouveau long-métrage de Benoît Jacquot avec en tête d'affiche les césarisés 2017 Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel. Le réalisateur et ses deux acteurs étaient d'ailleurs présents pour présenter au public ce qui sera le thriller psychologique français de l'année, devant une salle quasi complète.
Eva, nouvelle adaptation du roman de James Hadley Chase (après celle de Joseph Losey, sorti en 1962), traite la rencontre ambiguë entre un jeune homme Bertrand Valade (Gaspard Ulliel), usurpateur et criminel, en pleine ascension artistique et une prostituée, femme fatale et dangereuse (Isabelle Huppert), évoluant dans une ville de province. Bertrand, en manque d'inspiration pour sa nouvelle pièce, va tenter de duper Eva pour assouvir son écriture théâtrale, mais la manipulation ne sera pas si simple...
Isabelle Huppert remplace ici Jeanne Moreau dans cette version 2018 et nous livre une interprétation à la fois opaque et saisissante du personnage de Eva – proche de celle du Elle de Paul Verhoeven – et non « froide » comme nous l'a souligné Benoît Jacquot, qui nous a alors questionné sur ce qu'était le « chaud » ?
Nouvelle nomination aux Césars pour l'actrice ?
Au final, le film laisse le public mitigé. Le sujet nous donne une impression de déjà-vu, notamment le vol du manuscrit nous rappelant des filmscomme The Words de Brian Klugman et Un Homme idéal de Yann Gozlan, avec Pierre Niney, sorti en 2015.
Même si l'ensemble de l’œuvre est plutôt ambitieuse dans ces intentions de mise en scène (tout particulièrement dans l'identification des personnages) et de dramaturgie, le film nous laisse plutôt sur notre faim (surtout par sa fin). Une autre séance devra être nécessaire pour un meilleur décryptage.
Pour en savoir plus, rendez-vous le 7 mars 2018 dans les salles françaises.
Eva, nouvelle adaptation du roman de James Hadley Chase (après celle de Joseph Losey, sorti en 1962), traite la rencontre ambiguë entre un jeune homme Bertrand Valade (Gaspard Ulliel), usurpateur et criminel, en pleine ascension artistique et une prostituée, femme fatale et dangereuse (Isabelle Huppert), évoluant dans une ville de province. Bertrand, en manque d'inspiration pour sa nouvelle pièce, va tenter de duper Eva pour assouvir son écriture théâtrale, mais la manipulation ne sera pas si simple...
Isabelle Huppert remplace ici Jeanne Moreau dans cette version 2018 et nous livre une interprétation à la fois opaque et saisissante du personnage de Eva – proche de celle du Elle de Paul Verhoeven – et non « froide » comme nous l'a souligné Benoît Jacquot, qui nous a alors questionné sur ce qu'était le « chaud » ?
Nouvelle nomination aux Césars pour l'actrice ?
Au final, le film laisse le public mitigé. Le sujet nous donne une impression de déjà-vu, notamment le vol du manuscrit nous rappelant des filmscomme The Words de Brian Klugman et Un Homme idéal de Yann Gozlan, avec Pierre Niney, sorti en 2015.
Même si l'ensemble de l’œuvre est plutôt ambitieuse dans ces intentions de mise en scène (tout particulièrement dans l'identification des personnages) et de dramaturgie, le film nous laisse plutôt sur notre faim (surtout par sa fin). Une autre séance devra être nécessaire pour un meilleur décryptage.
Pour en savoir plus, rendez-vous le 7 mars 2018 dans les salles françaises.
On s'attend à du mystère, du suspens... Au final, ce n'est pas ennuyeux, mais le film ne présente pas non plus un grand intérêt, on se fiche un peu de ce qui arrive aux personnages. Certains rebondissements n'apportent rien au récit, on se demande même ce qu'ils viennent faire dans l'histoire. Le jeu des acteurs est bon, mais le film reste vraiment très moyen.
face à Face entre Gaspard Ulliel et Isabelle Huppert, manipulation , pouvoir de séduction dangereuse.
l'amour , la violence , la mort ?
Jeu perverse à la folie.. ?
l'amour , la violence , la mort ?
Jeu perverse à la folie.. ?
tony-76
Benoît Jacquot a toujours été fasciner par les motivations de ses personnages, son ancien long-métrage - 3 Cœurs - en est la preuve simple. Il entame un nouveau thriller/drame en l'appelant Eva. Pour une nouvelle adaptation du roman de James Hadley Chase, ce remake ne se lâche pas trop dans la psychologie de ces protagonistes... Un thriller qui en n'est pas vraiment un ! On parle de Bertrand (Ulleil), un écrivain peu pertinent
spoiler:
s'apprête à voler secrètement le script d'une pièce de théâtre d'un de ses clients
et fait par hasard la rencontre d'Eva, une prostituée mystérieuse... C'est alors que cet écrivain va vite devenir obsédé par cette femme... Le jeu de masques va donc débuter ! Il y avait de la matière à créer quelque chose de diabolique et de prenant, comme l'avait fait Paul Verhoeven dans Elle mais Eva veut emprunter bêtement les marques de ce dernier (rien qu'en voyant la bande annonce, c'est flagrant). On ne trouve pas de tension, ni de suspense et le réalisateur se base sur une intrigue très lente (on peut facilement décrocher), faisant attraction de rebondissements en tout genre spoiler: (comme le meurtre par exemple)...
De même, pour le côté émotionnel ! Néanmoins, le début du film s'avère assez troublant et représente une partie intéressante du récit spoiler: - quand Ulliel vole le scénario d'un vieux monsieur -
cela fait directement penser au personnage de Pierre Niney dans le brillant - Un homme idéal - de Yann Gozlan. Benoît Jacquot utilise une mise en scène froide, assez compétente sur des plans soignés et en complément des décors enneigés. On reste éveillé principalement par la présence de ce casting, très élégant ! Gaspard Ulleil y incarne un parfait gigolo dont ses envies sont souvent incompréhensibles. L'acteur joue bien son rôle, ce qui lui change de ses habitudes à contrario de Juste la fin du Monde par Xavier Dolan. Isabelle Huppert reprend ces mimiques de chez Verhoeven mais en femme fatale, glaciale... La vraie surprise est bien Julia Roy (dont elle avait déjà participé à, A jamais du même cinéaste), Roy est parfaite dans la peau de cette jeune femme amoureuse et naïve, un peu comme Ana Girardot dans le thriller de Gozlan... Et Richard Berry spoiler: est juste là pour acte de présence, une déception !
Le film de Jacquot est aussi spoiler: répétitif
dans ses scènes, et n'ont fréquemment pas de sens dans la chronologie de l'histoire... Dans tous les cas, Eva se veut être un thriller qui n'en possède pas l'ADN... Un film qui va souffrir de comparaison face au sulfureux Elle ! Benoît Jacquot nous déçoit avec Eva.
et fait par hasard la rencontre d'Eva, une prostituée mystérieuse... C'est alors que cet écrivain va vite devenir obsédé par cette femme... Le jeu de masques va donc débuter ! Il y avait de la matière à créer quelque chose de diabolique et de prenant, comme l'avait fait Paul Verhoeven dans Elle mais Eva veut emprunter bêtement les marques de ce dernier (rien qu'en voyant la bande annonce, c'est flagrant). On ne trouve pas de tension, ni de suspense et le réalisateur se base sur une intrigue très lente (on peut facilement décrocher), faisant attraction de rebondissements en tout genre spoiler: (comme le meurtre par exemple)...
De même, pour le côté émotionnel ! Néanmoins, le début du film s'avère assez troublant et représente une partie intéressante du récit spoiler: - quand Ulliel vole le scénario d'un vieux monsieur -
cela fait directement penser au personnage de Pierre Niney dans le brillant - Un homme idéal - de Yann Gozlan. Benoît Jacquot utilise une mise en scène froide, assez compétente sur des plans soignés et en complément des décors enneigés. On reste éveillé principalement par la présence de ce casting, très élégant ! Gaspard Ulleil y incarne un parfait gigolo dont ses envies sont souvent incompréhensibles. L'acteur joue bien son rôle, ce qui lui change de ses habitudes à contrario de Juste la fin du Monde par Xavier Dolan. Isabelle Huppert reprend ces mimiques de chez Verhoeven mais en femme fatale, glaciale... La vraie surprise est bien Julia Roy (dont elle avait déjà participé à, A jamais du même cinéaste), Roy est parfaite dans la peau de cette jeune femme amoureuse et naïve, un peu comme Ana Girardot dans le thriller de Gozlan... Et Richard Berry spoiler: est juste là pour acte de présence, une déception !
Le film de Jacquot est aussi spoiler: répétitif
dans ses scènes, et n'ont fréquemment pas de sens dans la chronologie de l'histoire... Dans tous les cas, Eva se veut être un thriller qui n'en possède pas l'ADN... Un film qui va souffrir de comparaison face au sulfureux Elle ! Benoît Jacquot nous déçoit avec Eva.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse