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Un visiteur
1,0
Publiée le 12 mars 2018
C'est un film extrêmement décevant. L'affiche augurait pourtant entre le contraire entre Benoit Jacquot,Isabelle huppert et Gaspard Ulliel. La direction d'acteurs semble absente tant les acteurs n'impriment rien. Tout est lisse sans aucune saveur et investissement a niveau du jeu. On a l'impression d'une première lecture non interptétée. Isabelle Huppert est agaçante à souhait et Gaspard Ulliel absent. Les situations sont toutes prévisibles et le suspense est totalement absent (Chase quand même !). Bref,je m'arrête là. Un ennui profond ! N'y allez pas c'est le meilleur conseil que je peux prodiguer
Dommage pour ceux qui n'ont pas aimé ou ont été ennuyés, moi j'ai passé un excellent moment devant ce thriller haut de gamme et fascinant. Cette ambiance feutrée, ce mystère autour des personnages (surtout Eva) et la psychologie humaine, tout est réussi.
Un film vraiment décevant. Le scénario volé par Bertrand (Gaspard Ulliel) nous fait immédiatement penser au film « un homme idéal » avec Pierre Niney qui usurpe l’identité de quelqu’un pour se faire valoir et s’inventer un talent qu’il n’a pas... Huppert fait du Huppert, froide, monocorde. L’histoire part dans tous les (mauvais) sens, tous se précipite à la fin, on ne croit pas à l’obsession que Bertrand développe pour Eva... Regis Grant (Richard Berry) qui meurt, c’est illogique et ridicule... bref tout comme le dernier film dans lequel Huppert a joué (« Elle »), on attend la fin sans trop de surprise... ou on part en plein milieu, on est sur de ne rien rater !
La bande annonce donnait envie... j'ai été bien déçue. Les dialogues sont plats, le scénario catastrophique. Aucun fil conducteur. On s'ennuie du début à la fin
Bof ! Encore un film qui repose entièrement sur le jeu des acteurs. En effet, heureusement qu'il y a Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel dans les rôles principaux pour sauver l'ensemble. L'histoire qui au départ parait intéressante, devient ennuyeuse avec une répétition des scènes de "travail"d' Eva. En réalité ce n'est pas un thriller, il n'y a pas de mystères à deviner Plutôt des situations qui se succèdent sans explications et qui n'aboutissent à rien, aux spectateurs de deviner. Une fin bâclée et pas digne d'un bon thriller, après certaines scènes totalement inutiles pour l'histoire. La notation générale est justifiée.
Bertrand Valade (Gaspard Ulliel) est un usurpateur. Il n'a pas écrit "Mot de passes", la pièce de théâtre qui lui vaut le succès du public et l'admiration de sa fiancée (Julia Roy) ; mais il l'a volé à un dramaturge mourant dont il était le giton. Pressé par son agent (Richard Berry), Bertrand Valade doit écrire une nouvelle pièce et il ne sait pas s'y prendre. À l'occasion d'un voyage à Annecy, il y rencontre Eva (Isabelle Huppert). Il croit pouvoir faire de l'attraction qu'elle exerce sur lui le sujet de sa prochaine œuvre.
Le dernier film de Benoît Jacquot est assassiné par la critique - à l'exception de Télérama. Le Figaro y voit un "remake inutile du film de Joseph Losey" ("Eva" 1962 avec Jeanne Moreau à ne pas confondre avec "Eve" 1950 d'un autre Joseph - Mankiewicz - avec Marilyn Monroe). Libération assassine un film "congelé par son manque d'audace". Le JDD pointe "l'intrigue nébuleuse" et "le manque de tension".
C'est donc sans trop d'illusion que je me suis glissé dans les rangs clairsemés d'une salle bien modeste dont "Eva" risque fort d'être déprogrammé dès sa deuxième semaine d'exploitation. Avec d'autant moins d'illusion que je n'aime guère les deux acteurs principaux : Isabelle Huppert qu'on voit décidément trop (je l'avais vu la veille dans "La Caméra de Claire"... ce qui révèle de ma part un masochisme inquiétant) et Gaspard Ulliel dont je tiens le César du meilleur acteur l'an passé pour "Juste la fin du monde" pour une escroquerie).
Comme il était paradoxalement prévisible, j'ai été plutôt agréablement surpris. "Eva" n'est pas un inoubliable chef d’œuvre, mais pas non plus le navet annoncé. On y retrouve le parfum claustrophobe des drames bourgeois de Chabrol - qui lui aussi avait beaucoup fait tourner Isabelle Huppert ("Violette Nozière", "La Cérémonie", "Rien ne va plus", "L'Ivrese du pouvoir"...). On y retrouve ce mélange de snobisme parisien et de provincialisme, dans une intrigue qui multiplie métronomiquement les allers-retours entre la capitale et les Alpes, condamnant le spectateur, comme les vaches, à regarder les trains passer dans un sens puis dans l'autre. On y retrouve la tension maintenue entre le mélodrame et le polar. Pour ses paysages enneigés, ses chalets cossus, son versant noir, j'ai aussi pensé au film des frères Larrieu "L'Amour est un crime parfait" adapté de Philippe Djian.
L'intrigue ne tient pas debout. Qu'elle soit fidèlement adaptée du roman de James Hadley Chase ne la rend pas plus solide pour autant. La façon dont Bertrand rencontre Eva, la façon dont il s'en entiche, le projet qui naît d'en faire le sujet de sa prochaine pièce sont autant de jalons narratifs bancals. Mais on se laisse prendre aux situations - même si l'attirance du jeune Gaspard Ulliel pour la cougar Isabelle Huppert de trente ans son aînée n'est guère crédible. On se demande où l'histoire va nous mener. Mais on s'y laisse gentiment mener, jusqu'à la conclusion tournée à cinquante mètres de chez moi sur le trottoir de L'Escurial, une salle de cinéma de quartier où, si "Eva" y avait été programmé, il en aurait probablement disparu dès sa deuxième semaine d'exploitation. La boucle est bouclée.
Un film d’une grande maîtrise, tout semble millimétré mais hélas ne fait ressortir aucunes émotions. Dommage que cette froideur prend le pas, car les personnages sont tous admirablement campés !
Ça ressemble à Elle, il y a la même actrice principale que dans Elle, mais ce n'est pas Elle, malheureusement... Pour moi qui suis un fan absolu de Elle, il y a de quoi être déçu, même si je me méfiais bien sûr de ce petit film français qui s'inspirait trop ouvertement d'un film qui avait bien marché. Eva s'inspire ouvertement de Elle mais oublie au passage toutes les qualités de son prédécesseur. Eva n'est pas drôle, sauf à de rares moments avec des comiques de gêne sonnant comme une pâle copie de ce qu'avait atteint Elle. Eva n'est pas malin, avec une histoire plus malaisante qu'autre chose, à croire qu'elle a été écrite par le principal personnage masculin du film... Justement, ce personnage est juste... stupide, en fait. Tellement stupide que faire un film sur sa stupidité ne présente qu'un intérêt limité. Isabelle Huppert joue toujours le même rôle dans tous ses films, et elle le fait tellement bien qu'on ne lui en veut jamais, malheureusement il n'y a pas grand-chose pour sauver ce film, qui a pour seul mérite que les actions et péripéties s'enchaînent suffisamment pour qu'on ne s'ennuie pas quand on ne les connaît pas à l'avance. Mais de grâce, les réalisateurs, mettez-vous dans la tête que si Elle était un chef-d'œuvre absolu, il ne suffit pas de prendre Isabelle Huppert dans un scénario tournant autour du sexe avec des relations ambigües entre les deux personnages principaux pour faire un bon film...
On peut prendre le prétexte d’établir une réalisation froide, d’être un témoin de l’action qui se déroule plutôt qu’être un réalisateur qui vous embarque, et dont la réalisation soutient le scénario; cela n’empêche pas de donner de la profondeur aux acteurs, d’être en empathie pour les personnages … pour le film Eva, rien ne se passe… J’aurais du passer ma soirée à checker mes mails, ou téléphoner à Romy, je sais qu’elle est rentrée des cimes… elle a beaucoup plus de profondeur d’esprit et d’ésotérisme…
Nullissime ! Pas de scénario, pas de dialogue ,le synopsis laissait entendre une relation troublante avec une prostituée perverse c'est en fait l'histoire d'un pauvre type nul, qui se la pète qui tombe sur une prostituée au grand coeur et qui espère trouver l'inspiration de sa relation avec elle pour écrire le scénario d'un film. et bien il n'y parvient pas, pas plus que benoit jacquot dans ce film.La seule réplique clairvoyante du film est celle dite par la fiancée du héros "C'est plat"! il s'ensuit un ennui mais un ennui ! les scènes se suivent redondantes ou dramatiques avec le même manque d'intérêt. Ulliel nous fait des effets de lunettes noires et Huppert de rouge à lèvres rouge ! le navet de ce début d'année
Malheureusement Eva ne vaut même pas les critiques piteuses qui ont accompagné la sortie de "l'oeuvre". Le film est un ratage complet de l'écriture à la réalisation en passant par l'interprétation. Gaspard Ulliel joue les beaux ténébreux en pinçant ses lèvres le plus souvent et est pour le moins irritant. Isabelle Huppert ressert plus ou moins la même partition que d'habitude mais là où sa prestation était hallucinante dans le récent Elle de Paul Verhoeven, on assiste ici à une caricature de son propre jeu. En effet la distance et l'ironie dont elle affuble ses personnages ne sied guère à celui d'Eva qui est une coquille vide. Gros problème de ce film d'ailleurs que de confondre mystère et néant car les personnages sont aussi creux qu'antipathiques. A cela s'joutent des dialogues insipides qui sont d'ailleurs qualifiés par un personnage du film de "plat" et "sans second degré". Le réalisateur a fait de lui-même sa propre critique.
Je ne me souviens pas avoir déjà vu un film aussi mauvais. L'histoire est totalement vide. Il ne se passe rien du début à la fin. Aucune intrigue. Aucune énigme. Aucun humour. Aucun rebondissement. Finalement, le meilleur moment du film reste le générique de fin, qui annonce la sortie de la salle.
Isabelle Huppert encore extraordinaire et de plus en plus minimaliste dans Eva de Benoit Jacquot (18). Elle sait maintenant qu'un imperceptible mouvement de lèvre lui suffit pour exprimer le mépris. Et justement ce film souffre du mépris général qu'ont les personnages les uns pour les autres. Pourtant Richard Berry dans le seul rôle sympathique de Regis essaye de donner un peu de vie à cette intrigue qui échoue perpétuellement à émouvoir. Pourtant Julia Roy dans beau rôle d'amoureuse pourrait créer du mouvement. Mais non : tout achoppe sur la froideur de la mise en scène qui caractérise presque tous les films de Jacquot, depuis ses débuts expérimentaux d'ailleurs. Trois éléments enfoncent le film : le jeu glacé d'Ulliel qui veut à tout prix se rendre encore plus antipathique qu'il ne l'est naturellement (or c'est impossible) et ce jeu n'est ps du tout adapté à sa partenaire Huppert ; le découpage erratique qui ne donne pas de tonus à l'intrigue ni de justification psychologique ( tous les pourquoi ? tombent dans le vide) ; et surtout à mon avis la prise de vue aux effets constamment inutiles (flous, pano express remplaçant les champ/contrechamp; fondus au noir, métaphore lourdingue et répétée ad nauseam de la baignoire etc.) contrariant la prétendue sobriété du film. Raté malgré l'excellente Isabelle Huppert.