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ferdinand
14 abonnés
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3,0
Publiée le 26 décembre 2017
Brokeback mountain dans le Yorkshire? C'est un peu facile de dire ça, mais malheureusement ce film plutôt pas mal souffre de rappeler irrésistiblement les deux cowboys d'Ang Lee (déjà un Lee!!). Si le personnage du jeune fermier qui découvre l'amour est intéressant, malheureusement, celui du roumain est vraiment sommaire, et on aurait aimé que le rôle de la mère soit un peu plus développé. Bref, ça n'apporte pas grand chose?
Une autre vision du travail de paysan. Quelques jours après avoir vu « petit paysan », ici on parle d’amour en même temps que de la solitude des hommes parmi les bêtes. Le garçon est sauvage, en colère contre son sort, il fait l’amour brutalement et puis il devient sensuel et sensible avec cet homme arrivé pour peu de temps de Roumanie. L’amour se révèle aussi par les images. Les corps se dénudent laissant apparaître les sexes attirants comme une délicatesse partagée avec le spectateur
Comment vivre son homosexualité quand on vit à la campagne et chez ses grands-parents ? Johnny est mal dans sa peau, voit l'avenir en noir et ne voit aucun échappatoire. Seule la Terre est un beau film d'émancipation où la carapace du gros dur s'effrite pour laisser place à soi-même.
Chronique sentimentale gay en milieu rural, à la fois âpre dans sa description quasi-documentaire de la rudesse de la vie paysanne, et délicate à travers son histoire d’amour émouvante. 3,25
Film particulier, à fleur de peau, dans un cadre rural à l'ambiance froide et brumeuse. Les acteurs ont fait un travail impressionnant de justesse et de sensibilité. Rares sont les films à ce point dépaysants, qui nous transportent et qui réellement nous captivent.
Portée par une mise en scène manifestant le rapport viscéral du réalisateur à la terre et à ces paysages fascinants mais déserts, l'intrigue se concentre sur le parcours initiatique d'un homme se croyant condamné à errer entre alcoolisme et sexe dénué de sentiments. Allégorie du désoeuvrement ce drame personnel, social, psychologique gagne en intensité à travers la relation entre deux agriculteurs esseulés mais aussi grâce à la prestation absolument bouleversante de Ian Hart, tout en pudique souffrance et touchante maladresse avec un inoubliable "thank you". De la difficulté à comprendre ses aspirations et ses possibilités dans la solitude... Un très joli moment.
Un drame sentimental qui aurait pu sombrer dans les travers de la bluette sociale mais qui sait éviter les lieux communs pour se concentrer sur des individus, une campagne, un contexte. L'histoire d'amour met en relief la détresse de personnages enfermés dans une routine asphyxiante qui, tout d'un coup, s'autorisent à vivre. C'est assez beau, l'émotion est discrète mais réelle, et les acteurs sont excellents. Bon film.
Sans aucun doute un film qui mérite d'être vu. Les prestations des acteurs sont juste d'une sincérité époustouflante. Une très belle réalisateur pour ce que je considère être un petit bijou du 7eme art.
"Seule la terre" est une oeuvre naturaliste qui sent le crottin, le lait chaud et le mouton à chaque plan. Le bain dans l'atmosphère de la campagne anglaise profonde est donc réussi. Les personnages qui ne pourraient pas faire carrière dans la diplomatie, sont plus vrais que nature. La réalisation elle plus classique déroule une intrigue téléphonée. La force du film se situe dans la transformation intérieure du héros principal. Du garçon profondément malheureux pour diverses raisons, et non pas à son homosexualité mal assumée comme on pourrait l'imaginer, il se transforme sous nos yeux en rencontrant le véritable amour. Sans guimauve et sans ostentation, c'est la grande qualité de ce long métrage.
Indépendamment des orientations sexuelles le vrai amour se niche partout et est universel. Ce n'est pas une nouvelle révélation, mais ce film en est une très belle illustration aboutie.
Si beaucoup y voient du "Brokeback Mountain", c'est parce qu'il s'agit de deux hommes virils et taiseux qui vont faire l'apprentissage de l'amour dans une nature aride et sauvage. Car pour le reste, il n'est question ici nullement d'homophobie. ce petit film dons l'action se situe dans un Yorkshire rural à l'accent incompréhensible, Johnny Sexby s'étiole dans l'alcool pour oublier une vie qu'il n'a pas demandé à vivre, entre un père lourdement handicapé et une grand-mère qui n'a pas beaucoup de tendresse à offrir avec La ferme, les vaches, les brebis et les naissances. Alors ils vont faire appel à un saisonnier. Pour quelques jours. En forme de parcours initiatique, cette virée dans les landes venteuses verra le passage à l'âge adulte comme l'éclosion d'un amour sauvage et puissant entre ces deux jeunes hommes. Assumé et très réussi, " Seule la terre" n'a pas volée la flopée de prix qu'il a obtenu.
Une grande histoire d'amour dans les sublimes paysages du Yorkshire. La nature y est omniprésente, hostile d'abord comme Johnny vis à vis de Gheorge qui vient lui prêter main forte, elle se fait plus douce, plus tendre à mesure que les sentiments des deux hommes se développent et prennent de l'ampleur. On assiste à tout cela comme à une éclosion. Enfin un film gay qui ne finit pas dans la douleur ou dans la honte !!! Ca fait du bien. Après avoir été élu Meilleur Film Britannique de l'année au Festival d'Edimbourg, SEULE LA TERRE vient de rafler le Meilleur Film, Meilleur Actor et Meilleur Scénario aux British Independent Film Awards.
Sous couvert de pseudo sensibilité, Francis Lee se perd dans une mise en scène caricaturale et ennuyante d'un propos honorable mais superficiel. Trop de lenteurs, trop de silences, trop de gros plans, trop de tout et surtout pas assez d'idées.
Un très beau film. Certaines séquences se passent de dialoguent, et le spectateur suit ces jeux de regard. Subtile, et singulier, le récit d'une histoire d'amour entre deux hommes, dont les contrées éloignées les réuni ici, à la campagne, en pleine nature, s'occuper d'une ferme dans le Yorkshire.
Univers difficile pour moi ; la campagne , le côté sale , les accouchements d'animaux. Mais c'est une belle histoire. Avec très peu de mots ; comme ces gens là qui peuvent ne pas être très causants. Bien fait, bien vu.
C'est un peu le Brokeback Mountain de la campagne anglaise. Une histoire d'amour homosexuelle en terre paysanne. L'ensemble est bien réalisé, bien interprété. Tout se tient. Manque l'originalité. Avec ce déroulé narratif prévisible, on a exactement le film auquel on pouvait s'attendre.