Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Clef en or Dulac
3 abonnés
16 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 5 octobre 2018
Contraint par les codes, le film de genre brille dans leur détournement, par son originalité dans les marges de liberté que lui laissent ces règles, dans l’hybridation d’une pluralité de genres différents. Aucune chose que ne réussit vraiment Le Caire confidentiel. La toile de fond du film policier de Saleh est pourtant d’un exotisme formellement réjouissant : la densité urbaine du Caire, l’aspect nocturne d’une grande partie du film, rendu par les teintes ocres et violacées et figurant une atmosphère crépusculaire et corrompue de la ville, la voix bouleversante des chanteuses égyptiennes sont les éléments les plus réussis de cette œuvre. Pourtant, l’exercice de style manque de force, tant la présence des invariants du polar se succèdent avec une rigueur presque scolaire : la personnalité trouble du héros – ripoux, fumeur et buveur invétéré – la femme fatale, sont les marionnettes d’un scénario sans surprise. Ainsi, ce qui aurait pu faire la force du film : la dénonciation de l’état de décomposition de la société, vu au prisme de la corruption généralisée de la police cairote, ne devient qu’un élément « obligé » de plus dans le cahier des charges du scénario noir. La tension politique du printemps arabe et des événements de la place Tahrir, qui sourd en arrière-plan, ne tient pas non plus sa promesse symbolique tant elle est peu utilisée et n’apparaît in fine que comme le décor presque folklorique du dénouement tragique . Pas entièrement raté, ce film conserve quelque chose d’intéressant, qui peut suffire au cinéphile cherchant la qualité dans une programmation cinématographique estivale ou télévisuelle qui en sont avares. zemovieblog.wordpress.com
Thriller pas mal dans l'ensemble, il est intéressant car l'on peu voir la corruption qui règne dans ce milieu. Après ça reste un polar classique avec une enquête un peu bâclée, mais toutefois j'ai aimé l'atmosphère. Même si il est parfois lent et avec un scénario sans grande surprise, on se laisse entraîner par ce thriller plaisant, avec un bon Farès Farès.
Le film sait passer l'atmosphère de la ville du Caire ; j'ai vraiment cru m'y retrouver. Les corruptions s'empilent les unes sur les autres et finalement s'entrechoquent dans des dédales mortifères. Je ne sais si j'ai vraiment accroché? Pas vraiment ennuyé, mais pas emballé non plus! Next !
Ne nous fions pas au titre et ce, même si cela ne ferait pas de mal à nos méninges cinéphiliques. Car si celui-ci a bien été pensé en hommage à « LA confidential », on ne trouvera dans le film de Tarik Saleh ni Kevin Spacey ni Kim Basinger, et encore moins Los Angeles. C’est donc dans un quartier miteux du Caire, qu’un policier veuf inconsolable et pétri de culpabilité enquête sur le meurtre d’une jeune chanteuse. Au volant de sa voiture paraissant sortie tout droit de la casse, l’inspecteur Noureddine trainera ses suspicions jusqu’à la maison privée d’un « fils de » dont l’entourage lui fera une vie d’enfer pour le faire renoncer à son enquête. En vain. Noureddine surmontera au contraire tous les obstacles jusqu’à mettre en péril sa situation professionnelle ou tourner le dos au parent à qui il doit tout, pour démasquer le coupable et le faire inculper. La capitale va bientôt s'embraser dans le printemps arabe, un chaos filmé dans l’urgence.
Franchement c'est assez cool de prendre des places pour "Le Caire confidentiel" et de toiser les incultes prendre leur laisser passer pour un quelconque blockbuster, on passe pour un auditeur de France Culture, un prof de langue arabe ou un parfait abruti... Ce qui l'est un peu oins (cool) c'est de se retrouver dans la plus petite salle du complexe, bon mais bref, un film plein de contrastes, quelques très bons acteurs,surtout une riche idée du contexte spatio temporel qui lui vaudra quelques prix, le reste n'est qu'anecdote une histoire sans surprise Comment il y aurait de la corruption en Egypte ?!! non , incroyable on enfonce des portes ouvertes, Comment au sein même de la police ? On nous apprend donc sur fond de musique new wave que dans cette ville néo moyennageuse tout est corrompu et que la révolution va mettre fin à tout cela ... Ok on est ravi sauf si l'on sait que : Hosni Moubarak, Vice-président de la République arabe d'Égypte au moment de l'assassinat d'Anouar el-Sadate, il lui succède le 14 octobre 1981, après la tenue d'une élection. Hosni Moubarak reste au pouvoir jusqu'à sa démission contrainte, le 11 février 2011, conséquence de la révolution égyptienne. Emprisonné et condamné par la justice égyptienne après son départ du pouvoir, il est libéré en mars 2017. Sauf si l'on sait que Hosni Moubarak est fnalement blanchi de l'accusation d'avoir tiré sur son peuple...
In fine tout cela ne sert à rien un peu comme ce film témoin sans surprise de son époque mais qui pourrait s'appeler "les rouages de la justice pour les nuls en Afrique et au moyen orient" C'est sûr c'est moins vendeur...
Un film sur la corruption en Egypte vu à travers un polar. Si le pays est bien montré et que les acteurs remplissent complètement leur rôle ( Fares Fares est excellent), le scénario est très classique, ce qui le rend hélas prévisible.
j'ai passé un vraiment bon moment avec cette enquête policière sur fond de révolution egyptienne. Le film aurait tout de même gagné à ne pas singer le titre du film américain se déroulant à Los Angeles, ainsi que le focus un peu trop voyant sur la corruption des policiers, pourquoi insister aussi lourdement? PS: je revoie la critique à la baisse. Étant non arabisant, mon entourage comprenant l'arabe m'a signalé les gros problèmes d'accents non égyptien pour un film se voulant en Egypte.
Atmosphère feutrée et chemin tortueux pour arriver à la vérité.... La corruption énerve et le policier se retrouve plus loin que là où il voulait aller. Sa prise de conscience progressive est intéressante.
vu les critiques je m'attendais à mieux et surtout à une histoire policière , alors que le film raconte plus un pays gangréné par la corruption la plus sordide et malsaine qui soit . Le film vaut malgré tout d'être vu parce qu'il est ( trop) rare de découvrir un film sur cette partie du monde , largement oublié par les cinéastes ( ou les distributeurs de films en France ) , et les acteurs sont vrais ( l'acteur principal a une gueule ) . Ce film nous rappelle que l'on est pas aussi mal loti en EUROPE .
Un polar correct qui nous ramène en 2011, à l'aube de la révolution égyptienne. Si le décor peu commun, l'aspect authentique et le contexte politique font que "Le Caire confidentiel" se démarque par rapport à la plupart des autres thrillers, il n'en demeure pas moins que le scénario n'a rien d'extraordinaire et reste ancré dans les standards du genre, même si je dois dire que j'ai déjà vu bien pire. Fares Fares réalise une belle perf' dans son rôle de policier corrompu cherchant la vérité. Donc bon, au vu des critiques élogieuses et des différentes distinctions obtenues par le film de Tarik Saleh, je m'attendais à quelque chose de moins monotone et de bien plus rythmé. Un thriller un peu surévalué à mon goût qui reste tout de même assez honnête.
bon film , belle immersion dans cette egypte de cette epoque et plus particuliérement dans cette immense mégalopole du caire , thriller policier avec un soupçon trés politique dans le fond . pas de fioritures dans ce long metrage trés réaliste . les acteurs sont au poil . film solide
Un film policier qui se déroule en Egypte. Le héros du film, interprété par Fares Fares, enquête sur la mort étrange d'une icone de la chanson. Corruption, politique, administration verreuse, tout y passe dans un Caire surpeuplé avec pour toile de fond le printemps arabe. L'intrigue n'est pas exceptionnelle, mais l'interprète est convainquant et les quelques touches d'humour font passer un moment agréable.
j'aime assez car ça montre une histoire de l'Égypte qui est autre que religieux car ça montre les élites, la prostitution, les migrant africain tout ça sous une ambiance de corruption exacerbée ou personne n'est blanc assez bien orchestré