Le Caire Confidentiel
Note moyenne
3,8
3016 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Le Caire Confidentiel ?

244 critiques spectateurs

5
19 critiques
4
100 critiques
3
94 critiques
2
23 critiques
1
5 critiques
0
3 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Pierre Andre E
Pierre Andre E

15 abonnés 108 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 août 2017
L'Egypte, terre de culture millénaire et pourtant ... pays dominé par une corruption érigée en système économique. Si l'on apprends rien de spécial avec ce film, on vit de l'intérieur un pays en proie à ses démons. Edifiant.
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 436 abonnés 4 287 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 septembre 2023
C’était annoncé comme le polar de l’année et les prix avaient l’air d’en démontrer une certaine valeur. Nous y sommes donc allés à l’aveugle. Généralement ce sont les pays nordiques qui nous impressionnent toujours au plus haut point dans ce genre cinématographique. Mais cette fois on se dit vite que l’Egypte fait fort ! Mais non, en réalité, Le Caire confidentiel est bien un film de nationalité danoise et suédoise. Suite au meurtre d’une jeune chanteuse en 2011, l’inspecteur Noredine va se charger de l’enquête en rencontrant de multiples protagonistes qui essuient la diversité et l’état social du pays. Cigarette sur cigarette, notre enquêteur découvre une société corrompue qui se gagne désormais par des intérêts individuels. C’est ainsi que le récit est contrit quelques jours avant la révolution égyptienne qui aboutira à la démission du Président. Tous les codes du cinéma noir, comme le pessimisme, la sombre photographie, ou la musique poisseuse, sont réunis et font du Caire confidentiel une réussite.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
QuelquesFilms.fr
QuelquesFilms.fr

284 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 février 2019
Sur le fond, rien de très original (corruption des élites, flics ripoux) si ce n'est que l'action se passe en Egypte. Sur la forme, c'est efficace. Bon rythme, narration prenante. On peut regretter que certaines déductions logiques ne soient pas plus limpides et que le lien avec le soulèvement de la place Tahrir ne soit pas plus travaillé. Sinon, pas mal du tout.
Gérard Delteil
Gérard Delteil

213 abonnés 1 926 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 juin 2018
Ce film vaut à la fois par son contexte politico-social et ses interprètes très crédibles dont Fares Fares en policier semi ripoux, mais tout de même déterminé. Il nous fait visiter le Caire en passant d'un univers sordide à un monde de luxe. Le scénario est classique mais laisse un peu sur sa faim, le principe qui consiste à faire tout expliquer par un personnage à la fin n'est pas très bon. On peut regretter aussi une bande son assez fatigante. Peut-être le réalisateur a-t-il voulu nous faire comprendre que Le Caire est une ville bruyante vingt-quatre heures sur vingt-quatre, en quelque lieu qu'on se trouve, sauf en de rares palaces réservés aux privilégiés. Si c'est le cas, c'est réussi mais pénible. Le meilleur reste donc le tableau sans complaisance de la corruption qui gangrène toute la société égyptienne. Au point qu'on se demande si ce film peut être aujourd'hui projeté en Egypte, alors que la dictature du général Sissi a succèdè à celle de Moubarak après un assez bref intermède.
Jmartine
Jmartine

176 abonnés 687 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 août 2017
Film sorti au début de l’été et heureusement toujours en salle…le titre français est un rappel un peu appuyé au L.A Confidential de James Ellroy, référence en matière de film noir. Le titre d’origine The Nile Hilton Incident est moins évocateur, et si le film a reçu le Grand Prix du jury au dernier festival international du cinéma policier de Beaune, c’est d’abord une peinture très sombre et sans concession, d’une ville en proie à une corruption endémique qui n’épargne personne. Et pourtant le film qui devait bien entendu être tourné au Caire a vu les services de sécurité égyptiens fermer le plateau trois jours avant le tournage et obliger Tarik Saleh à déménager à Casablanca…il faut avouer qu’à défaut d’être cairote, l’illusion est parfaite… Le scénario s’inspire d’une histoire vraie, le meurtre de la célèbre chanteuse libanaise Suzanne Tamim, dans un palace de Dubai en 2008. Un homme d’affaire égyptien, membre du parlement, proche de la famille du Président Moubarak avait été reconnu coupable d’avoir versé 2 millions de dollars à un haut gradé de la police cairote pour tuer son ancienne maitresse…les deux hommes avaient été condamnés à la grande surprise de la population…Le film mêle donc un crime de sang, à résoudre par un inspecteur dépressif, à la grande histoire , celle de la révolution de janvier 2011, qui couve puis éclate à la fin du film…Le film est porté par un immense et brillant Fares Fares, formidable en inspecteur Nouredin, au bout du rouleau, gominé et clope au bec, visage taillé à la serpe et qui est de tous les plans…enchainant cigarette sur cigarette comme tout bon détective de film noir…il arpente une ville la nuit, à l’étonnante lumière ocre, en tension permanente, ne laissant aucun repos…lors d’une étonnante séquence, la voiture des policiers traverse une rue commerçante grouillante d’animation, la caméra calée sur le siège arrière, capte le système de corruption généralisée , les débiteurs tendant par la fenêtre ouverte les enveloppes de billets….dont une partie revient au commissaire , oncle de Nouredin…cette corruption généralisée n’épargne pas les plus pauvres, car la jeune Salwa, immigrée soudanaise, femme de ménage au Nile Hilton et qui a été témoin du crime, cherche elle aussi à faire chanter l’homme d’affaires avec l’aide d’un responsable de quartier….On oublie l’intrigue policière, assez lâche, pour être confronté à cette ébullition révolutionnaire qui nait en contre point de l’enquête pour mieux éclater à la fin et y engloutir Nouredin…son dernier et vain sursaut de dignité sera balayé….et ce printemps, nous le savons aujourd’hui n’était qu’une illusion…c’est ce qui rend ce film fascinant !!!
Eowyn Cwper
Eowyn Cwper

132 abonnés 2 040 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 octobre 2020
Tourné à Casablanca suite à l'arrêt du tournage au Caire par la Sûreté d'État égyptienne et inspiré d'une histoire ayant eu lieu à Dubaï, le film de Saleh n'a d'égyptien qu'une poignée de dates clés entourées de leur contexte révolutionnaire. Doit-on considérer que c'était par la force des choses ?

Le cinéma arabe est souvent social et ce film passe aisément pour un traître à cet égard. Le ton assez peu égyptien qu'il prend en traitant le thriller, ainsi que l'opportunisme dont il fait preuve en se basant sur un contexte réel presque bafoué par la fiction, ce sont des détails qui font poser la question de la place qu'occupe vraiment le film.

Mon petit esprit occidental a envie de louer le côté panarabique de la chose. Saleh profite en effet du divertissement pour montrer Le Caire sous toutes ses coutures. Bon, okay, Casablanca. C'est le spectateur qui commet une erreur lorsqu'il voit une vocation documentaire ou historique au film ; si Saleh en fait une, c'est d'abuser de l'ambiguïté.

Pour le reste, la ville est soignée : belle, sans fard, honnête même si ce n'est pas la bonne, elle accuse un récit policier qui incite presque subliminalement à la comprendre. Un colonel de police peut croire qu'Internet est sur Facebook et ignorer ce qu'est un like, mais faire partie malgré tout d'une mégalopole moderne qui, très schématiquement, ne manque que de liberté. Et ça, contrairement au thriller parfois pas excellemment dégrossi qu'il propose, c'est beau et divertissant à voir.

Le film n'est une traîtrise que si l'on considère le cinéma arabe social comme une nécessité absolue (ce qui est souvent le cas quand on pense aux régimes politiques du monde arabe), mais n'est-elle pas possible, en premier lieu, justement parce que ces films sociaux existent ? La croyance qu'on en a moins besoin en Europe ne tient-elle pas, similairement, à leur plus faible proportion chez nous ?

Je ne prétends pas avoir la réponse, mais Saleh a le mérite de poser la question. Il la pare même d'un point d'interrogation magnifique : la foule de manifestants qui, sur la dernière image, défile pour protester contre l'oppression, passe sans le savoir sous le portrait géant d'un député ayant commis un crime. Son crime, c'est l'objet du film. Mais ça, il fallait l'avoir vu pour le savoir.

→ https://septiemeartetdemi.com/
NewBoorn
NewBoorn

64 abonnés 576 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 4 septembre 2017
Une merveille de polar sombre sur fond politique ! Premier rôle top niveau et charismatique, sombre à souhait, sexy, monde livré à lui même, avec trahisons, pot de vin... tout y est, tout est parfaitement filmé, et le final est tout simplement dingue. N'hésitez pas, 'Le Caire confidentiel" est l'un des meilleurs films de l'année.
P.  de Melun
P. de Melun

62 abonnés 1 149 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 6 mars 2024
« Le Caire confidentiel » est un polar politique surprenant et inquiétant, sur fond de corruption dans lequel la ville a autant son importance que les acteurs. Elle génère en effet une atmosphère menaçante et peu sécurisée en nous renvoyant des images de décrépitude morale. La grande force de ce film réside dans la description sociale qui est faite de la société et les mécanismes complexes qui annihilent toute forme de liberté et de perspective. L’interprétation impeccable de l’acteur Fares Fares nous emmène dans une capitale gangrénée, avec ses hommes politiques intouchables, ses ripoux machiavéliques, sa crasse et ses laideurs. C’est glauque, engagé, faussement désabusé mais prenant. Si vous avez envie de découvrir et le Caire et ses pyramides, passez votre chemin, vous risqueriez de changer de destination !
Newstrum
Newstrum

52 abonnés 261 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 août 2017
Bon film policier, bien mis en scène, avec le souci de toujours intégrer Fares Fares dans les lieux qu'il traverse. Tarik Saleh substitue à la question procédurale de savoir qui a tué la question morale de savoir si le sens de la justice de Nourredine (qui en fait un hériter égyptien de Marlowe) va résister aux pressions politiques. Une belle réussite. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Petit-doigt
Petit-doigt

29 abonnés 62 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 2 septembre 2017
Le titre est parodique tout comme la police dans le film.
Il contient tous les poncifs des films noirs et cela rend le déroulé de l'intrigue prévisible, cependant il faut reconnaître la détermination de l'auteur à faire une peinture crue de la corruption omniprésente qui gangrène la société égyptienne et qui, on le comprend à la fin, amoindri l'espoir de démocratie placé dans la révolution.
Le style pseudo-documentaire essentiellement à la caméra épaulée fait plus télé que cinéma et l'acteur n'a pas de charisme.
Bref film honnête mais pas transcendant.
Didier L
Didier L

36 abonnés 222 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 22 juillet 2017
Cruelle déception que ce film dont la bande-annonce et le titre faisant explicitement référence à James Ellroy laissaient supposer un polar poisseux et furieusement politique. Las, le film enfile les clichés du genre (police corrompue à tous les niveaux, femme fatale) en espérant que l'intrusion en fond sonore de la révolution du peuple sous Moubarak suffise à lui donner un certain cachet. Seul, l'interprète principal, Fares Fares, parvient à donner du relief et de l'ambiguïté à son personnage.
Alligator 427
Alligator 427

27 abonnés 133 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 août 2017
Le polar de l'année ? Certainement pas ! Ce titre revient à Que Dios Nos Perdone. Mais, Le Caire est saisissant sur la situation politique de l'Égypte au début de l'année 2011. Le scénario à peu d'intérêt mais les acteurs sont magistraux.
Alexandre Cacheux
Alexandre Cacheux

66 abonnés 554 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 31 juillet 2017
Oui bof...
Commençons par les aspects positifs.
Il est d'abord rare de voir un film méditerranéen sur nos écrans. Une originalité qui fait du bien.
Sensé se dérouler au Caire (le film a été tourné finalement à Casablanca), le réalisateur parvient pourtant à restituer l'ambiance et l'atmosphère particulières de cette ville tentaculaire, oppressante et pourtant si vivante si multiple.
Ce n'est malheureusement pas suffisant pour compenser une réalisation poussive et surtout un scénario sans imagination avec une histoire déjà vue et revue.
Dommage !
Ktij
Ktij

5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 mars 2018
Une intrigue policière assez simple qui n'est qu'un prétexte pour parler de la corruption généralisée d'un pays aux portes de la révolution. Instructif
Jonathan M
Jonathan M

140 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 31 juillet 2017
A quelques heures d'intervalle, je viens de visionner L.A. Confidential de Curtis Hanson et Le Caire Confidentiel. 20ans d'écart dans la fabrication du film, 60ans d'écart temporel où se situe l'action des films. Cette comparaison montre à quel point la corruption est un fléau qui traverse les frontières. Dans ce monde occidentalisé culmine encore une police perméable. Loin de dire que "nos" polices sont à 100% partiales et équitables, mais force est de constater que subsiste un écart réel des civilisations dans leur système de défense et de protection. On n'apprend rien là encore, mais c'est quand même bien d'avoir un petit rappel. Le film en lui-même est clair sur ce qu'il veut montrer, mais les personnages sont trop passifs, ce qui gâche la dimension tragique du scénario.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse