Mon compte
    Vers la lumière
    Note moyenne
    3,3
    356 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Vers la lumière ?

    54 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    17 critiques
    3
    12 critiques
    2
    12 critiques
    1
    6 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Yves G.
    Yves G.

    1 329 abonnés 3 326 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 février 2018
    Misako est audiodescriptrice : elle décrit à des spectateurs malvoyants les films qu'ils ne peuvent voir. Masaya est un photographe qui perd la vue.

    On l'aura compris : le dernier film de Naomi Kawase, la réalisatrice des "Délices de Tokyo" et de "Still the Water", interroge le regard.

    Sa première scène est doublement intéressante. La jeune Misako y teste sur un panel d'une demie-douzaine de malvoyants son audiodescription d'une scène d'un film. Elle est intéressante par ce qu'elle nous montre des relations interpersonnelles au Japon : l'extrême délicatesse des compliments adressés à la jeune femme laisse bientôt percer des critiques d'autant plus blessantes qu'elles sont formulées avec une grande douceur.
    Elle est aussi intéressante par le défi qu'elle lance, à nous, voyants, de nous mettre dans la peau d'un aveugle. Comment décrire la scène muette d'un film ? Faut-il rester dans la description objective des faits et des gestes au risque de la froideur ? Faut-il - comme le fait Misako et comme son panel le lui reproche - se risquer à une description plus psychologique, au risque de donner à la scène une signification qu'elle n'a pas et au risque surtout de priver le spectateur de sa liberté d'imagination ?

    La question est passionnante. Mais elle ne fait pas un film. Et au bout de vingt minutes, le constat s'impose : on tourne en rond. Pour sortir de l'impasse, Naomi Kawase imagine une idylle entre l'audiodescriptrice et le photographe aveugle. Sur une musique envahissante et sursignifiante, c'est une catastrophe. Dommage.
    Laurent S
    Laurent S

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2018
    Excellent film des acteurs magnifiques vous ne regarderez plus les audiodescriptions du même oeil scénario original et interieur la sensibilité et la beauté des images transportent le spectateur vers la lumiere
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2018
    Un florilège d'émotions ! Poétique, profond et simple a la foi. La musique y est sublime et le jeu de l'acteur principal est simplement parfait.
    sylvie d
    sylvie d

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Pour moi c'est le plus épuré des films que j'ai vus de la réalisatrice, le plus poétique et le plus intérieur. Dépouillé de toute anecdote, mystique et magnifique
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    Ce film est un vrai poème vivant, un prisme par lequel la vie se révèle dans son unité. C'est une des œuvres les plus abouties de la cinéaste. Avec un rythme dense et un regard au plus près des êtres, le scénario est très captivant et pas du tout soporifique comme j'ai pu le lire ici ou là. Il 'est clair que nombre de personnes n'ayant pas un regard ouvert sur la vie, sur l'unité des choses, sur leur reliance entre elles, ne verront ce film qu'à travers leur vision étroite de la vie, platement matérialiste et rationaliste. Alors quelle absence de regard, quel manque de tact de la part de nombre de journaleux qui n'ont su que critiquer méchamment ce film, c'est assez incroyable en fait. Ce film est une oeuvre d'Amour avec un grand A ! Nous sommes faits de lumière, par la lumière, et l'ombre n'est là que pour le souligner ! Amoureux de la vie, de la grande poésie du vivant, de son unité, hâtez-vous de voir cette oeuvre majeure !
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    « Oh, le film « Vers la lumière » est d’une grande beauté divine, éblouissante et inouïe par un formidable élan de générosité, d’humanité et d’amour ! Je n’en reviens pas, c’est tellement, comment dire, profond, intense et beau ! C’est une belle histoire d’amour entre une jeune femme, audiodescriptrice des films pour les aveugles et malvoyants, et un célèbre photographe dont la vue se détériore irrémédiablement. Dès le tout début du film, on s’étonne à « entendre », pour dire « voir » puisque je suis sourd lisant des sous titres, comme un aveugle qui écoute la description des situations, des scènes et les dialogues ! Impressionnant ! Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est la progression du film vers l’univers de l’audio-description où on voit la narratrice décrire des scènes en regardant leur film, sous l’écoute des consultants aveugles et malvoyants ! Fascinant ! On y découvre que l’audio-description n’est pas seulement un flot insipide des mots pour décrire oralement les éléments du film pour ceux qui n’en voient pas ! C’est du travail à la fois exigeant et délicat, qui demande aux audiodescripteurs beaucoup de précision, de nuance et de clarté dans le sens des mots, sans se montrer envahissant pour laisser le spectateur imaginer ce que ressent un personnage d’un film, rien qu’en entendant leurs gémissements, leurs soupirs ou leurs respirations ! Des interprétations des émotions sont à éviter ! Wouah ! J’imagine combien ce n’est pas évident pour les audiodescripteurs de se situer entre ce qu’ils voient et ce qu’ils ressentent ! Le film « Vers la lumière » est aussi une immersion instructive sur l’audio-description mais aussi une découverte sur des outils adaptés aux aveugles et malvoyants dont un en particulier m’a surpris : la traduction des sms en vocal ! Ce film traite surtout le thème de l’acceptation du handicap sensoriel : la cécité ! Bouleversant devant le désespoir du photographe célèbre joué par l’excellent Masatoshi Nagase, qui sait que ses rêves, ses projets professionnels seront brisés à jamais ! L’appareil photo est pour moi, l’objet symbolique par rapport à l’handicap et je ne vous en dis pas plus ! Le film « Vers la lumière » est une touchante histoire d’amour, née de la tension entre l’audiodescriptrice et le photographe malvoyant qui la critique du manque de profondeur et de finesse dans sa description des scènes ! En général, dans des films, on voit un personnage tomber amoureux tout simplement à un personnage handicapé par sa force du caractère, son courage ... Dans le film « Vers la lumière », le lien entre les images d’un film à décrire et la photographie est intéressant. Pour moi, ces deux regards artistiques se croisent et réunissent ! C’est ça ce qui original dans l’histoire d’amour ! Voilà, j’ai adoré et je pense même déjà que ce magnifique film mérite d’être sélectionné parmi les futurs films étrangers pour Cesar meilleur film étranger 2019 ! A ne pas manquer ! »
    Acidus
    Acidus

    641 abonnés 3 666 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Après l'excellent "Les délices de Tokyo", Naomi Kawase nous revient avec ce drame mettant en scène la relation entre un photographe perdant la vue et une jeune audio-descriptrice. On retrouve sans problème le style de la cinéaste; cette force tranquille qui habite la plupart de ses longs métrages. Toutefois, si l'histoire de "Vers la lumière" part sur de bonnes bases, son potentiel n'est pas complètement exploité. Je n'ai pas ressenti la même intensité émotionnelle et les ficelles de l'intrigue sont trop voyantes pour nous surprendre. Je reste donc sur ma faim tout en ayant passé un agréable moment.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    le film est plus esthétique que narratif.on parle de plusieurs thèmes :la perte de quelque chose ou de quelqu'un..la subjectivité dans la description, le sens des scènes, leurs explications....le tout avec une romance.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2018
    Un pur bonheur. Ce film pousse à la réflection de ce que l'on voit vraiment au final. Lorsque l'on sort de ce film, on apprend a revoir le mondd qui nous entoure. Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    Un thème original et intéressant pour ce film qui met en lumière les pouvoirs d'évocation de la langue, la capacité qu'a l'être humain de fabriquer des images mentales à partir des mots qu'il entend et d'être ému par ces images et ces mots, dans le monde parallèle qu'il se crée et donc il se fait le spectateur. La rhétorique antique appelait cela l'energeia. Ce thème est ici transposé au japon et se double d'une réflexion sur ce qui fait le cinéma, la photographie, notre perception du monde et sur ce qu'est la sensibilité. C'est très ambitieux et pas toujours aussi réussi qu'on l'aimerait. La façon de filmer notamment, avec une abondance de gros plans et de mouvements désordonnés, est souvent un peu lourde. Et le film que l'héroïne est chargée de décrire pour les non-voyants revient un peu trop souvent, créant un effet de "cinéma dans le cinéma" et de parallélisme entre l'univers filmique et la réalité extra-filmique, trop appuyé. Mais c'est dans l'ensemble un bon film, original et qui fait réfléchir sur le rapport aux images et au langage.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2018
    les désarrois d'un photographe devenu aveugle. pratiquement tout le film est en plan rapproché. mais pour raconté quoi ? il n'y a pas d'histoire, mais des scènes plutôt mal filmées , faire de" l'esthétisme" à tout pris pourquoi pas mais cela doit faire un plus à une histoire . c'est d'un ennuie prodigieux et en fait il ne sort rien de ce brouet japonais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Film splendide !
    Je n'ai pas du tout été déçue, ni pas la réalisation, ni par l'interprétation des acteurs qui rendent les personnages très touchants, et ni par la bande originale qui souligne avec justesse et délicatesse la palette des émotions par lesquelles la réalisatrice nous fait passer.
    Donc Bravo à Ibrahim Maalouf et surtout à Naomi Kawase !
    Koalahama
    Koalahama

    5 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Une romance atypique pleine de poésie au cœur du Japon. Un bon moment à passer. Oui, l'amour est aveugle !
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    153 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    J'avais adoré "Les Délices De Tokyo", sa poésie et sa grâce, ici à aucun moment je n'ai réussi à me faire capter par la lumière de Naomi Kawaze. Bien que remarquablement interprétée, cette romance est trop contemplative et épurée pour nous emporter vraiment, le film pense beaucoup mais ne parvient pas à émouvoir. Et le spectateur s'ennuie, c'est une déception.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    69 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2018
    Naomi Kawase perpétue l'une des deux traditions japonaises, celle d'un cinéma contemplatif, introverti, lent, poétique, où la présence de la nature est très forte, où la parole est rare.... L'autre tradition, c'est au contraire celle du cinéma flamboyant à la manière des Kurosawa, Kurozawa l'ancien, le maître, mais aussi Kurozawa le jeune en plus gore, en plus "coréen" en somme.

              Vers la lumière est certainement le film le plus ardu de Naomi Kawase. Il traite de l'obscurité et de la lumière, du présent et de la mémoire, du réel et de l'imaginaire.... avec subtilité mais aussi un certain hermétisme. D'une façon plus terre à terre, il traite de la cécité, de la vision des non-voyants, et de la façon dont les voyants interprètent cette vision.

              Misako (la ravissante Ayame Misaki dont le charme ferait fondre un iceberg!) est audio-descriptionniste. Elle "raconte" les films qui seront projetés à l'usage des aveugles. Evidemment, la mise au point de ce texte n'est pas simple: elle se fait progressivement avec un groupe de non-voyants. Misako n'en dit pas assez; puis, Misako en dit trop: il n'y a plus de place pour l'imagination. Mais que peuvent imaginer ceux qui sont aveugles de naissance? Qu'est ce que cela dit pour eux, la mer, une dune (ils peuvent toucher le sable, la vague) et surtout les nuages, ces merveilleux nuages impossibles à appréhender. Quelles représentations peuvent bien  tourner dans la tête d'un non-voyant? Cet aspect du film m'a passionnée, parce qu'elle m'a amenée à réfléchir sur cet aspect des choses....

              Petit à petit, d'ajouts en retraits, le texte se met en place. Mais dans le groupe, il y a Masaya (Masatoshi Nagase) dont l'attitude est agressive. Il était photographe, et même un photographe coté; une maladie dégénérative lui fait perdre la vue. spoiler: Au début du film, il lui reste une très petite part de champ visuel, à la fin: plus rien.
    Il s'accroche à son vieux Rollex, continuant à photographier des sujets qu'il ne peut plus mettre au point, pour retenir, pour garder, quelque part, des images... Misako, spoiler: qui dans sa vie privée est très seule (son père est mort, sa mère s'enfonce dans la démence)
    est blessée par cette hostilité, et attirée en même temps par cet homme si différent.

             Le film dans le film lui même n'est pas très gai: réalisé par un très vieux metteur en scène (Tatsuya Fuji), il  parle du dernier amour d'un vieil homme qui à la fin du film, gravit péniblement une dune pour voir le soleil disparaître derrière l'océan....

             C'est un film qui se mérite. Qui s'adresse à ceux qui considèrent que le cinéma est un art exigeant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top