Une comédie d'action qui prête à sourire et qui aurait mérité mieux. Elle avait tout en main pour en faire un Guy Ritchie, mais on a finalement un film Netflix comico-dramatique d'un niveau assez faible.
Mais il a ses qualités, ces personnages paumés avec a priori un scénario décousu nous maintient en haleine. Un Wood qui joue les ninjas avec son style déjanté nous fait esquisser quelques sourires. Ce duo atypique se plie en quatre pour donner au film de la vie et du rythme. Ca fonctionne grosso modo, mais il nous manque un coup de génie, comme l'aurait peut-être fait Guy Ritchie d'ailleurs.
Toutefois, cela reste un divertissement sympa, très bien pour la plateforme, oubliable pour les cinéphiles, mais sympa malgré tout.
J'ai vu un film... Vraiment très original, avec des personnages tellement anti-héros, qu'ils en sont attachants... Le scénario nous mène de surprise en surprise... Après un cambriolage et le vol de son argenterie de famille, Ruth une aide-soignante tout ce qu'il y a de plus normale et névrosée va mener l'enquête... Et se découvrir, à son corps défendant, des ressources insoupçonnées... Tout le film monte dans un crescendo de violence aveugle et qui échappe à toute intension...
Comment un banal fait divers va changer la vie de cette personne. On s'identifie à cette femme qui est dépassé dans ce monde de m... violent et sans repère... Et que dire de la dernière partie du film ? (Grand Prix du festival de Sundance... Amplement mérité)... Tout est généreux dans ce film !
Excellent, avec de nouvelles têtes. Très bien joué, un scénario vraiment intriguant, original et intéressant on ne s’ennuie pas un seul instant et l’image est plutôt belle ! :) j’ai adoré.
Un humour noir sympa avec un scénario complètement déjanté et des personnages plus loufoques les uns que les autres, il y a des moments qui m'ont vraiment fait rires mais on va pas se mentir c'est pas un film qui restera dans les annales non plus cependant il y a moyen de passer un moment sympa quand on rien à faire d'autre.3/5
Je ne m'attendais pas vraiment à ça, je pensais que ça partait vraiment plutôt en sucette ( disjoncté) mais quand même agréablement surpris ce n'est pas loufoque c'est pour moi réalisme surtout dans le monde que l'on vit. Mais pour moi il manque soit juste un peu plus d'humour ou d'action...
Superbe réussite que ce petit film. "Petit", car il n'y a pas de grosse star, même si Elijah Wood peut faire illusion. Tout y fonctionne parfaitement et avec jubilation. Car même si le film commence comme une comédie dramatique où les petits tracas de la vie (ici Melanie Lynskey se fait cambrioler et voler son ordinateur portable) vont conduire à une histoire où deux personnages seuls s'associent (Elijah Wood en voisin peu bavard qui écoute du métal) pour retrouver qui a fait se cambriolage compte tenu du fait que la police ne fera pas beaucoup le travail d'enquête. Cela les emmènera à rencontrer beaucoup de personnages, peu classiques, et à la marge de la société, du receleur aux cambrioleurs, jusqu'à la mère de famille riche esseulée et son mari millionnaire, pour finir dans un bonheur (le barbecue dans le jardin) avant de passer par la case explosion de violence à l'insu du plein gré de toutes et tous. Et ceci avec une fluidité et une logique immédiate. Nous avons aussi apprécié les décors réels, peu habituels dans les productions des gros studios, avec des étatsuniens peu riches, des pavillons de banlieue avec le gazon pas entretenu et où il n'y a pas de voiture de luxe, jusqu'à la maison du millionnaire (le film a été tourné à Portland dans l'Orégon) et la forêt qui la jouxte pour une avant-dernière séquence à la limite du fantastique. Un bijou que l'acteur Macon Blair a écrit et réalisé. Le film possède sa propre tonalité qui passe de la comédie dramatique au film d'horreur et au film romantique.
Univers de petite ville américaine est principe de base. Liberté et propriété. L'association de deux voisins pour recouvrer justice et égalité. Tout tourne en vrille.
Je ne me sens plus chez moi dans ce monde. Quel beau titre si les producteurs et/ou distributeurs s’étaient donné la peine de le traduire en version française, et dans la langue de chaque pays où il est diffusé d’ailleurs. Et qui synthétise bien ce que ressent le personnage principal, bien qu’on ne soit pas du tout dans un drame psychologique et philosophique sur le sens de la vie ou l’inadaptation au monde. « I don’t feel at home in this world anymore » est plutôt un polar existential teinté d’humour noir et de violence sèche. Un peu comme « Blue Ruin » de Jérémy Saulnier dont Macon Blair, réalisateur du film, était l’acteur principal. Pour son premier film, le néo-cinéaste s’inspire donc pas mal de son mentor en peignant des citoyens lambda de la classe prolétaire américaine qui se retrouve pris dans un engrenage.
On pense un peu à certains films des frères Coen pour le côté plouc de l’Amérique profonde traité avec humour ou aux films de David Gordon Green ou Jeff Nichols pour le côté réaliste et plus sombre avec lequel sont représentés les personnages de cette Amérique oubliée. Mais en mode mineur, avec bien moins d’impact et bien moins de maestria. Ce n’est pas mauvais du tout, le film se suivant avec plaisir, notamment grâce à un rythme appliqué et des rebondissements assez réguliers qui alimentent l’aspect polar et suspense. Mais on apprécie également les notes d’humour noir très tarantinesques et réussies et le côté bien rendu des aberrations administratives qui vont provoquer la crise personnelle du personnage principal. L’absence d’enquête suite au cambriolage de sa maison va en effet provoquer un besoin de justice personnelle chez elle entraînant moultes péripéties jusqu’au carnage final. On est loin de « Chute libre » certes mais le long-métrage fait entendre sa petite musique avec brio.
Tout cela reste anodin, anecdotique même, mais la montée en tension est plutôt bien négociée et on s’identifie pas mal à cette femme qu’un événement relativement banal va transformer. Macon Blair a réussi à bien retranscrire la vie quotidienne de ces américains de petite classe. C’est réaliste, on y croit et même les saillies comiques plus iconoclastes restent crédibles. On s’amuse des problèmes de ces « losers » et de leur quête de justice. L’image est un peu terne mais colle au propos et Mélanie Lynskey se défend bien dans le rôle principal de cette quidam. Elijah Wood n’a en revanche pas grand-chose à jouer et son personnage apparaît quelque peu mal écrit. Lorsqu’arrive le clou du spectacle sur la fin, on se réjouit de l’explosion de violence sèche (certes un peu gratuite) avant de se dire que c’était un petit film sympathique mais parfaitement anodin.
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Alerte masterpiece ! C'est un film américain qui ressemble à s'y méprendre à un film anglais. Si vous aimez l'humour noir, l'humour grinçant, l'humour sanglant,... n'hésitez pas à regarder ce petit chef d'oeuvre. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant ri. En ces temps de sinistrose, cela fait du bien.
Un bon polar comédie dramatique qui m'a fait penser un peu à "Fargo". Concours de circonstances, scènes décalées sans en faire trop, des profils atypiques et un rythme prenant. Prestations excellentes et surprises à chaque séquences. On ne s'ennuie pas. 3.5/5 !!!
Ils auraient pu faire l'effort de traduire le titre qui en français donnerais "Je ne me sens plus chez moi dans ce monde". Une pépite ! Comment à partir d'un banal fait divers on en arrive à une conclusion tarantinesque ! Si je me serais bien passé des très brèves allusions religieuses, c'est bien la seule chose que je pourrais reprocher à ce film maitrisé de bout en bout, et dominé par la performance étonnante de Melanie Lynskey. On s'identifie immédiatement à son personnage, attachant, désabusée, mais pugnace, aussi bien dans son sentiment de ras-le-bol que dans son questionnement sur le sens de la vie. Ça reste du cinéma le réalisateur est là aussi pour nous divertir et cette galerie de personnages décalés (j'ai adoré la prestation de Christine Woods) est assez fabuleuse. Et puis cette façon de faire rebondir le film dans la dernière demi-heure alors qu'on croyait que tout avait été dit… Il faudra suivre ce réalisateur, il nous a pondu un film génial.
I Don't feel at home in this World anymore est un divertissement relativement maîtrisé. Un film doux/amère sur la dépression, la solitude, et l'incompréhension de notre société contemporaine. Dommage que la conclusion souffre d'un manque de créativité...
Récompensé, voilà un film qui est assez bizarre, qui oscille entre le drame, une satire sociale, une comédie, un tantinet parfois violent. Un melting-pot qui procure ses petites joies, de voir ses tocards dans leur vie, se lier d'une amitié improbable pour essayer à leur niveau de changer la nature humaine. Cela passe comme un conte moderne, complétement dans une tendance transgressive et en marge des films propets. Assez divertissant pour créer la curiosité.