Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 965 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 29 mai 2021
Probablement le meilleur film de Jang Sun-woo. "Fantasmes" èvoque l'amour, tel que le conçoit Jang Jung-il dans un livre qui fit couler beaucoup d'encre en Corèe du Sud, la censure ètant passèe par là! Des scènes d'un rèalisme fort, rècurrent chez Jang Sun-woo! Car c'est ça qui fascine le cinèaste, l'odyssèe sexuelle sans filtre et sans tabou, la conquête du plaisir sans limite avec la douleur comme seule issue! Evidemment, considèrer les coups comme des caresses et prendre du plaisir avec un manche de houe n'est pas donnè à tout le monde! Mais il y a ici deux comèdiens remarquables qui nous font vivre une relation sadomasochiste cocasse, effervescente et sans vulgaritè! Maitrisèe et inattendue, une oeuvre qui ne se donne pas aussi facilement! Un film courageux pour public averti avec une camèra et une B.O dètonnantes...
Assez choquant parfois, souvent même de par l'histoire ; surtout avec le recul, ce film laisse quand même un arrière-goût vraiment peu sympathique — à moins d'avoir des penchants pour certaines pratiques assez poussées dans la perversion et le sadisme. Heureusement que les adolescentes ne passent pas toutes par cette case ou très rarement on l'imagine.
'Fantasmes' traite de son sujet - l'amour sado-masochiste - sans vulgarité et constitue même un intéressant plaidoyer pour le droit à la déviance. Néanmoins, il faut être honnête, passées les incursions méta des premières minutes et la surprise de découvrir son esthétique found footage, il tourne en rond et n'a pas grand chose à proposer.
A l'époque (juillet 2000), "Gojitmal" était le deuxième film coréen que je voyais. Et j'avais préféré le premier, "Girls'Night Out", car je n'étais pas arrivé à comprendre l'histoire de ce film polémique : comment deux personnes qui s'aiment autant peuvent se faire autant de mal physiquement. Car "Fantasmes" de Jang Sun-Woo est à la violence physique ce que "L'ennui" de Cédric Kahn est à la souffrance morale. Deux films qui se ressemblent vraiment car ils ne laissent pas indifférents et sont loin de faire l'unanimité. Heureusement, par la suite, j'ai vu d'autres films coréens moins démonstratifs, avec une histoire plus poussée car le scénario de ce film est très limité. Tout n'est pas noir cependant dans ce film : il y a une bonne description, très réaliste, de la découverte sexuelle de l'héroïne. On voit aussi très bien la difficulté pour une jeune fille de 18 ans (la majorité est à 20 ans en Corée du Sud) de s'afficher en public avec un homme plus âgé. Dans ce film, on voit la France comme elle est, et non, comme dans la plupart des films américains, comme certains l'imaginent. Cependant, il y a une composante de ce film à laquelle je n'ai pas pu me faire : le mélange de film et d'interviews des acteurs. Celles-ci cassent le rythme du film, font perdre le fil de l'histoire. Je suis à fond pour l'interactivité des films sur DVD mais séparée du film (l'une - l'interactivité - après l'autre - le film -). Ce mélange film / interview m'a perturbé.
J'ai adoré ce film, de la bande son amusante au scénario réaliste et cru. Beaucoup de scènes sont amusantes également. En résumé, c'est l'histoire de deux personnes qui s'aiment, durant quelques mois, au travers d'une relation sado-maso sympathique (ce qui n'a rien de choquant ou de dégradant dès lors que les deux personnes sont d'accord ensemble pour y jouer). Par moment, çà fait un peu mal pour eux il faut bien l'avouer... Un jour, la fille fait un dernier cadeau érotique à son "professeur" avant de partir, pour toujours, vers d'autres découvertes. L'homme se retrouve seul alors, vieillissant et sur la pente descendante, après cette dernière rencontre avec un ange merveilleux. Vive l'amour !
La dernière "sado-maso" à Paris. "Fantasmes" a été censuré pour outrage à la pudeur ! Le ton est donné... J, sculpteur de 38 ans, a fixé rendez-vous à Y, 18 ans. Profitant du départ de sa femme à Paris, J s'adonne régulièrement à ses jeux sexuels favoris, en compagnie de cette pucelle qui pourrait être sa fille ! Ce trentenaire, proche de la quarantaine, prend plaisir à flageller sa "baby doll". Au fil de leurs galipettes sado-masochistes, les rôles vont s'inverser. Le "bourreau" sadique finit par se complaire en "victime" masochiste... et réciproquement. Initiée sexuellement, c'est devenu une experte, elle se dit, après une escale torride à Paris, "pourquoi (pas) le Brésil ?" (comme le titre du roman de Christine Angot), où l'attend sa soeur abusée par son violeur de mari... J, de son côté, devra se faire à l'idée de vivre éternellement avec ses mensonges ("Lies" est d'ailleurs le titre anglais du film)... vis-à-vis de sa femme... Une partie de jambes en l'air coréenne, agrémentée de longs objets "tortionnaires", assez excitante à mater. Mais on est très loin de l'orgasme que procurent des chefs-d'oeuvre tels que "Le dernier tango à Paris" de Bertolucci ou "L'empire des sens" d'Oshima. De quoi ressentir une légère frustration sexuelle... mais c'est toujours mieux que l'ascétisme !
Dénué de tout intérêt, ce film est completement inutile et ennuyeux à en tomber dans le coma. On y trouve une misérable relation SM entre deux paumés, se résumant à coup de batons durant deux heures. Le couple est laid à l' image de leur relation; le tout filmé d'une manière des plus barbante. Le film n' apporte rien au spéctateur. On a beau faire un effort, à regarder deux désoeuvrés se fouetter à n' en plus finir, il devient dur de trouver la motivation pour ne pas couper.
Ce qui est le plus frappant dans "Lies" c'est l'inexistence du scénario... Si j'ai vu ce film c'est simplement pour mon admiration inconsidérable pour la culture asiatique c'est donc pour cela que je sors décu par ce film qui n'a, à mon sens, aucun intérêt j'ajouterai meme plus qu'un film porno est plus respectable car il a la force d'affirmer ses deux neurones avec fierté... pathétique!!!!!!