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Un visiteur
1,0
Publiée le 9 octobre 2007
Un thriller apparemment prometteur mais on est vite pris par le calme plat du film. Il ne s'y passe rien et il met longtemps à démarrer. Ennuyeux à mourir...
J'ai trouvé ce film lent, monotone et ennuyeux. J'avais l'impression que le personnage de Harry n'était pas assez bien développé, et en quoi faisait-il du ménage dans la vie d'une famille ? En tuant des proches que celle-ci n'aimait pas ? Peut-être qu'avec une autre présentation, le film aurait été plus intéressant, mais là, j'hésite à le revoir, car je vais probablement encore m'ennuyer comme la première fois. En bref, je mets 0/20 à ce film, car je l'ai oublié et je ne pense pas avoir envie de le revoir.
que ce film est bon. sergio lopez est incroyable dans ce role de psychopate totalement habité depuis la rencontre avec sa connaissance de collége. un film plus que trés prenant que l'on regarde avec énormément d 'attention et d'apréhension sur les intentions de ce mystérieux harry qui certe veut du bien; mais maleuresement qu'a une seule personne. plus qu'une réussite.
Je ne suis pas tout le temps fan du cinéma français, mais force est de constater que sur ce coup la mayonnaise prend. Harry, un ami qui vous veut du bien (toujours se méfier des gens qui vous veulent du bien!) est un thriller dont la montée en puissance se met en place petit à petit et on devine vite que cela ne peut que partir en sucette, sans pour autant anticiper sur la fin. Le personnage de Harry est tout juste excellent, et je place ce film au rang de film culte que tout amateur de thriller se devrait d'aller illico visionner.
Je viens de voir ce film sur Canal et j'ai beaucoup aimé. Il existe des critiques négatives, ce qui prouve que tous les goûts sont dans la nature. J'ai apprécié le jeu de Lopez, magnifique d'ambiguïté et imprégné de son rôle ; l'angoisse progressive qui enveloppe l'histoire est très bien restituée ! Une réussite !
« Harry, un ami qui vous veut du bien » est le film qui a permis à Dominik Moll, ancien élève de l’HIDEC, d’accéder à la reconnaissance publique et critique dès son deuxième long métrage, en récoltant au passage quatre Césars dont celui du meilleur réalisateur et celui du meilleur acteur pour Sergi Lopez qui avait fait très forte impression dans un rôle à contre-emploi. Thriller psychologique très angoissant car parfaitement écrit, monté, photographié et interprété, « Harry, un ami qui vous veut du bien » est toujours aussi efficace vingt ans après sa sortie en salles. Bien sûr, la frénésie révisionniste actuelle concernant tout ce qui appartient au passé (même récent) amène certains à détecter chez Dominik Moll et Gilles Marchand (son complice au scénario) une volonté de glorifier, en sous-texte à leur thriller, la domination ancestrale de l’homme sur la femme. Harry (Sergi Lopez) surgissant brutalement dans la vie de Michel (Laurent Lucas), son ancien camarade de classe, va en effet violemment bouleverser le quotidien du couple qu’il forme avec Claire (Mathilde Seigner). La trame du scénario est venue à Dominik Moll de sa situation personnelle du moment de père débordé par l’arrivée au foyer d’un nouveau-né. A un jeune homme un peu perdu dans la tourmente de l’accomplissement des stéréotypes familiaux, il a pensé opposer un congénère ayant choisi de vivre sans aucune attache et contrainte morale. Il a vite rejoint son camarade de l’HIDEC, Gilles Marchand proposant de se saisir de cette idée de départ pour introduire au sein de la relation un personnage psychotique afin de concocter un thriller psychologique sulfureux à la manière d’Hitchcock adaptant Patricia Highsmith (« L’inconnu du Nord-Express » en 1951. En somme, une ambition partagée de réaliser un film de genre abouti, dont il faut bien avouer qu’il ne constituait pas l’inclinaison naturelle du cinéma français de l’époque. Un pari réussi qui a enthousiasmé la critique surprise par tant d’audace mais aussi tant de maîtrise de la part d’un réalisateur débutant. Le postulat de départ de l’intrigue est certes hautement improbable comme souvent dans les meilleurs thrillers mais l’ambiance que distille Dominik Moll comme la très intrigante et percutante description psychologique des personnages font que tout s’imbrique parfaitement pour faire adhérer le spectateur à l’angoisse qui saisit Michel face à cet ancien camarade de classe dont il se souvient à peine et qui pourtant semble tout savoir de l’adolescent qu’il était au point de pouvoir même se demander quel sentiment exact il nourrissait à son égard au moment de cette période propice aux incertitudes existentielles. Difficile pour Michel comme pour son épouse de trouver la bonne réaction face à tant d’initiatives s’avérant rapidement intrusives. Le suspense repose essentiellement spoiler: sur l’incertitude du moment auquel interviendra le point de rupture face à la prise de possession agressive du couple de Michel et Claire menée par « cet ami qui vous ne vous veut pas forcément que du bien » . Un couple qui, traversant la période jamais simple où s’entrechoquent vie professionnelle intense, construction d’une famille et acquisition d’une maison, est forcément plus vulnérable. C’est ce qu’a très bien compris un Harry intrusif et agaçant au possible formidablement interprété par Sergi Lopez qui réussit l’exploit de rendre son accent espagnol insupportable. Signe d’une très grande performance fort justement récompensée aux Césars de 2001. Dominik Moll a su se saisir avec brio de toutes les recettes du film d’angoisse pour aboutir à une réussite quasi totale qu’il n’a malheureusement jamais pu égaler par la suite même si l’ensemble de sa filmographie ne laisse jamais indifférent. Quant aux interprétations psychologiques de l’intrigue, allant du réveil machiste de Michel provoqué spoiler: par l’arrivée salvatrice d’un Harry sacrifié une fois sa « bonne œuvre » accomplie en passant par l’explosion des pulsions homosexuelles refoulées d’Harry refaisant surface quand le hasard met sur sa route son fantasme de jeunesse, elles sont nombreuses et dépendent à travers quel prisme est regardé le film. Constituent-elles pour autant l’intérêt majeur du film ? On soulignera enfin la partition musicale du compositeur anglais David Whitaker, elle aussi très soignée qui intègre à l’initiative de Moll une version datant de 1928 de la chanson « Ramona » interprétée par la star hollywoodienne Dolorès Del Rio.
« Harry, un ami qui vous veut du bien » de Dominik Moll (2000) est un film terrifiant ! Comme chaque été, Michel (Laurent Lucas), professeur de français, part avec son épouse Claire (Mathilde Seigner) et ses 3 filles dans le Cantal où il restaure petit à petit une vieille maison. Sur une aire d’autoroute, Harry (Sergi López) le reconnaît et lui remémore ses années de lycée et le fait que Michel avait écrit un poème que Harry récite par cœur et qu’il avait écrit le début d’un roman « Les singes volants ». Harry se fait inviter et le lendemain la voiture des vacanciers tombant en panne, Harry - dont le seul souci est de gérer la fortune héritée de son père - achète ipso facto malgré les protestations de Michel et Claire un super 4x4 d’un rouge rutilant… car « A chaque problème, il y a une solution » ! Et Harry de continuer à vouloir régler les problèmes de Michel qui pour lui, est un grand écrivain : « Il doit choisir sa voie » et « Le ver est dans la pomme et il faut trancher ». Claire est méfiante devant cet étranger qui s’incruste dans son couple mais Michel semble suivre malgré les rites quelques peu bizarres de Harry (il s’enferme seul la nuit dans la cuisine pour méditer, il gobe un œuf après chaque orgasme…) Mais les « solutions radicales » apportées par Harry vont s’enchaîner jusqu’à ce que Michel retombe sur terre… même si dans la dernière scène, on peut finalement se poser la question de savoir si Michel n’est pas mécontent du résultat final avec en mains le manuscrit d’un nouveau roman « Les œufs » ? Le film est terrifiant car Harry est implacable dans sa logique et ses regards et mimiques qui nous glacent ! Un petit chef d’œuvre dans son genre.
Ce film présente beaucoup de traits (et donc de défauts) typique au cinéma français depuis une ou deux décennies, à savoir qu'il ne tient pas la distance. Quelques bonnes idées par ci par là et une interprétation solide ne font pas un long métrage.
Un récit adorablement loufoque, ou la métaphore -exagérée pour mieux comprendre- d'un brave homme qui doit prendre quelques décisions radicales pour mieux se prendre en main. Et en plus, c'est super drôle (à mon avis...). Bravo, merci !
Enfin un film basé sur le sadisme 100% vraisemblable! La façon dont l'histoire défile et le sadique opère est géniale car elle correspond tout à fait à notre vie de tous les jours; je veux dire par là que nous ne sommes pas en présence d'un psychopathe décérébré qui se promène partout avec son couteau de boucher, mais bien d'une personne comme vous et moi dont l'idée première est honorable (rendre service aux autres) sauf que ben à force de vouloir le bonheur de son ami, il oublie à quel point il va trop loin dans ses actions. Sergi Lopez semble décidément être un acteur né pour faire ce genre de rôle de fous sympathiques et sadiques. Les autres acteurs (à commencer par Mathilde Seigner) sont vraiment excellents, à tel point que parfois on jurerait qu'ils ne jouent pas, mais qu'ils sont filmés sur le fait accompli, comme dans un documentaire. L'histoire est donc parfaite, les acteurs également, le film a donc bien mérité ses 4 (5?) Césars! A voir!!
Non, là, désolée : avec une très bonne matière de base, un scénario béton et vraiment prometteur, j'ai vraiment eu l'impression de regarder un petit film amateur que j'aurais presque pu filmer moi-même. Les acteurs sont mauvais, le méchant psychopathe se profile à l'horizon avant même que le générique ait débuté, et le tout est emballé avec des airs d'art et essai, mais à classer dans ce cas dans la catégorie : doit faire ses preuves à l'examen. L'idée était originale et bien trouvée, il y avait de quoi faire là un grand film sur la complexité psychologique obsessionnelle, mais la mise en pratique est faite à la va-comme-je-te-pousse. dommage.
Voici, sans doute, le thriller le plus angoissant que le cinéma français nous ait permis de voir depuis des décennies! Son scénario aussi ingénieux qu'original fait lentement monter un suspense intense et captivant de manière sournoise, transformant une sympathique comédie en un véritable cauchemar et nous entraine jusqu'à un final déroutant. Du début à la fin, Sergi Lopez, dans la peau de cet ami énigmatique et rendu fou par sa dévotion envers le personnage de Laurent Lucas, ferait presque plus peur que Freddy Krueger et Michael Myers réunis.
Je suis plutot films d'action, de science fiction ou d'horreur. Sergi LOPEZ m'a litérallement scotché dans ce role. Son calme, sa prévenance, puis sa méchancetée sous-entendu, son cynisme, puis sa cruautée machiavélique, (tu dois les tuer pour vivre, tu ne peux pas le faire, je le ferai donc à ta place !) Sans plus de commentaires, il faut absolument le voir.
Un très bon polar français. Un suspens oppressant, tout en lenteur, mais au rythme envoutant.Les acteurs sont excellents et le scénario est bien ficelé. Une vraie réussite du cinéma français.