Transit
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Hotinhere
Hotinhere

607 abonnés 5 089 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 25 mai 2024
Un récit d’Occupation transposé de nos jours à la fois ambitieux et troublant, mais au final trop confus et assez décevant, dans lequel on ne transite pas trop justement ! 2,25
L'homme sans nom
L'homme sans nom

163 abonnés 1 034 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 21 janvier 2024
Film naturaliste au message politique et social fort mais que j'ai trouvé bien ennuyeux dans l'ensemble. Certains aspects du scénario sont aussi un peu confus, notamment sur la romance entre Marie et Georg qui nait et mûrit bien trop rapidement.
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

5 035 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 12 août 2021
Alors que la chanson Road to Nowhere des Talking Heads retentit sur le générique de fin j'ai eu le sentiment que l'on soulignait enfin quelque chose d'approprié et de substantiel à propos du drame allégorique anachronique et décalé dans le temps qu'est Transit. Peu de personnages et surtout le personnage principal Georg qui est délibérément énigmatique sont décrits dans leur contexte. Pour le scénariste et réalisateur Christian Petzold il semble simplement suffisant que nous comprenions qu'ils existent dans ce scénario de la Seconde Guerre mondiale mais que tous de tout le reste soit du 21e siècle à l'exception de toute référence aux médias modernes. Le résultat est qu'au fur et à mesure que l'histoire se déroule à un rythme glacial nous perdons tout intérêt pour les personnages. Les sous-intrigues telles que celle impliquant le garçon et sa mère sourde et muette sont apparemment mises de côté et oubliées dans cette histoire. Ne vous méprenez pas il ne s'agit pas d'un film comme Casablanca avec une romance intrigante et au moins un minimum de suspense. Transit a une atmosphère mais guère plus. Les personnages regardent continuellement et de manière agaçante le sol lorsqu'ils parlent. Une narration importune est souvent fournie alors qu'il est évident qu'elle n'est pas nécessaire. Et enfin nous sommes miséricordieusement délivrés de la fin que beaucoup d'entre nous y compris Freddie l'aveugle pouvaient voir venir bien avant la moitié du film...
Pablo Mach
Pablo Mach

5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 avril 2021
Très bonne surprise, j'ai été imprégné par l'histoire et le suspense. A voir! petit bémol pour l'actrice Paula Beer c,est le 3eme film que je vois avec elle et elle n'est pas convaincante à mon humble sens.
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

116 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 janvier 2021
Adaptant dans des décors actuels le roman éponyme de sa compatriote Anna Seghers, paru en 1944, le cinéaste allemand Christian Petzold nous plonge dans l’étrange ambiance d’une Marseille tout à fait contemporaine dans son atmosphère, mais au cœur d’une France sous occupation allemande. Entre deux rafles de police, des personnes de toutes nationalités font le pied de grue dans les consulats de la cité phocéenne, cherchant à obtenir le précieux visa qui leur permettra de rejoindre l’Amérique par bateau. Dans la confusion générale, un jeune Allemand va se faire passer pour un écrivain décédé afin de décrocher le précieux sésame. Si Transit parvient à nous transmettre l’idée de l’intemporalité du danger totalitaire, il est handicapé par un récit froid et désincarné et le classicisme d’une mise en scène qui ne parvient pas toujours à le sauver de l’ennui. Avec les stars montantes du cinéma allemand Franz Rogowski et Paula Beer.
ferdinand75
ferdinand75

592 abonnés 4 005 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 16 novembre 2020
Une tentative très compliquée d'adapter un roman célèbre parlant de la résistance et de la montée du nazisme,et de le transposer à l'époque contemporaine, avec les migrants économiques jouant le rôle de persécutés. Pas très crédible, un peu lourd avec des gros sabots.Tentative trop idéologique, et partisane . Il reste une magnifique interprétation des deux acteurs principaux , qui vont très certainement faire une grosse carrière hors d' Allemagne. Tout particulièrement Paula Beer , lumineuse et fascinante. Une image très soignée et des très belles prises de vue de Marseille aussi.
PL06
PL06

13 abonnés 141 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 janvier 2022
Le scénario repose sur une idée intéressante et ambitieuse – la transposition du fascisme hitlérien de nos jours. Un film politique donc, un avertissement en notre époque où les populismes montent sans vergogne et menacent notre civilisation de liberté. L’épisode du premier confinement du Covid19, pardon de parler de cela ici, confirme ce que l’on voit dans le film, que la dénonciation n’est pas un mythe et qu’il se trouvera toujours des agents zélés pour appliquer des règlements officiels plus qu’à la lettre.
Georg, personnage principal, est incarné par Franz Rogowski énigmatique, pas bien dans son rôle à la différence de Paula Beer qui rayonne une fois de plus… mais qu’on aurait aimé voir davantage. La première partie tient du film d’action, mais il y a quelque chose d’artificiel qui empêche de rentrer dedans, peut être la voix off de Jean Pierre Daroussin (très agréable pourtant). Il y a une difficulté à comprendre les motivations des personnages et l’enchainement des faits.
J’ai mieux aimé la deuxième moitié, plus lente et poétique avec les apparitions de Paula Beer. Plus profonde aussi, les sentiments prennent le dessus sur l’engagement, dénouer les mensonges est difficile, il faut sauver sa vie ou celle des autres… On sort désorienté, comme Georg à l’instant où l’image s’éteint…
Hervé L
Hervé L

82 abonnés 664 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 novembre 2020
Un très bon film délicat et subtil au scénario intelligent de très bons acteurs et une très belle histoire d amour incomplete
Jean-luc G
Jean-luc G

72 abonnés 797 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 novembre 2020
Surtout Franz Rogowski et, dans une moindre mesure, Paula Beer sont à nouveau les protagonistes de ce film atypique, presque rugueux, mais moins poétique et emballant que Ondine, que vient de nous offrir ce réalisateur allemand. Le décor actuel nous empêche peut-être de nous laisser complètement prendre dans cette ambiance qui n'est pas sans rappeler le mythique Casablanca. Marseille est pourtant bien mise en valeur, ses lumières chaudes, et la présence de la mer partout au bout de la rue. Les fuyards sont dans une impasse, le transit vers la liberté n'est pas une sinécure. Le projet de mélanger coup de foudre et thriller sous l'occupation est ambitieux, il manque un peu de liant pour relever ce plat de choix, qui se laisse dévorer sans difficulté. TV vf novembre 2020
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

723 abonnés 3 174 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 novembre 2020
Undine articule passé et présent par le prisme des maquettes de la ville de Berlin comme pour raccorder l’histoire aux traces qu’il en reste et les récits d’autrefois – l’inscription au fond de l’eau – aux adaptations que l’on fait d’eux, simples variations autour d’un même thème. Cette articulation vitale de l’ancien et du neuf était déjà centrale dans Transit, puisque le cinéaste se proposait de mettre en scène les déportations de la Seconde Guerre mondiale dans un Paris et une Marseille d’aujourd’hui, sans tenir compte de l’exigence de reconstitution historique, ses décors, ses costumes… Un tel choix surprend mais séduit sans tarder l’intellect comme la rétine tant par la puissance esthétique qu’acquièrent d’aussi simples procédés que par leur pertinence pour dire la déportation non comme factuelle mais comme phénomène social universel. Le décalage convertit les personnages et le spectateur en sans-papiers sans date ni lieu de résidence, sinon un petit hôtel de qualité toute relative qui recourt à la délation et au chantage. Nous suivons des corps aller et venir dans des décors en tension, constamment sur le point de se voir remplir de forces de police au son des sirènes ; leurs moyens de transport sont multiples, du train au bateau en passant par le taxi et la marche à pied. Ce qui transite ici, c’est de l’humain, c’est du sentiment qui réagit avec d’autres sentiments, ceux d’un enfant privé de son père ou d’une femme sourde-muette qui communique et communie par la comptine ; c’est aussi le roman que compose l’écrivain, Georg, mais qu’il ne publie jamais ; c’est enfin l’identité qui vole aux vents, les photos jetées dans les toilettes, les papiers qui ne viennent pas, une Marie revenue d’entre les noyés, entrevue dans la salle d’un café et destinée à être attendue. Christian Petzold se plaît à égarer son spectateur pour mieux le rattacher à l’intrigue amoureuse, belle parce que fugace : elle ne laisse pas de traces, elle semble irréelle, fruit des fantasmes du protagoniste principal, à l’image de la disparition d’une ressortissante allemande au son des mouettes. Transit compose ainsi une réflexion concrète, tout en mouvement, sur notre condition de passager illégal parce qu’humaine parce que régie par des sentiments dont l’origine est une arabesque qui fond ensemble les temporalités pour ne garder que des motifs : une main posée sur celle de l’autre, un corps masculin perché à la fenêtre qui se reflète dans la vitre au féminin, un regard dernier lancé devant, pour avancer en marche arrière.
ADalton
ADalton

9 abonnés 43 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 9 novembre 2020
j'ai pas vu, mais pas envie, marre de ce cinéma qui n'en ai pas, qui s'empare de l'actualité mais sans fiction, faites des docus bon sang si l'envie vous chante, ne mélangez pas les genres pour mieux asseoir votre idéologie
DarioFulci
DarioFulci

114 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 28 avril 2020
Pesant pensum sur la condition des migrants, à travers une histoire soporifique et ennuyeuse. Le discours est longuement récité par les acteurs mais très vite on décroche. L'opacité de l'intrigue, la lourdeur du propos, l'ennui terrible qui s'installe. Petzold avait mieux réussi ses films précédents, pourtant tout aussi porté sur les non-dits. Mais avec "Transit" il va trop loin dans l'analyse et le discours. Un peu plus de cinéma aurait été plaisant.
FaRem
FaRem

9 116 abonnés 9 847 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 31 août 2019
Un film qui n'est pas à la hauteur de son bon concept. Il s’agit de la seconde adaptation du roman éponyme d'Anna Seghers qui était grandement autobiographique. Contrairement à la première adaptation de René Allio, l'histoire est transposée de nos jours, ce qui rend l'histoire assez originale. On suit donc des réfugiés qui cherchent à tout prix à fuir l'occupation fasciste en l'occurrence de la police. Dans un premier temps, on ressent réellement le caractère oppressant de la situation, ce qui est une vraie réussite, car le cadre n'est absolument pas propice à cela par contre quand le personnage se pose, c'est beaucoup moins le cas et cela fait clairement défaut au récit qui manque alors cruellement d'enjeux. J'ai bien aimé la première partie par contre j'ai trouvé la seconde sans grand intérêt avec notamment cette romance inutile. Dans le fond, le film est intéressant, car on se rend compte que le sujet est intemporel puisque de nos jours ce sont les migrants sans papier qui sont traqués de la même façon seulement, le film en lui-même est assez décevant. Comme je l'ai dit, l'histoire manque d'enjeux et manque de cohérence à de nombreuses reprises. Bref, assez déçu par ce film que j'ai trouvé ennuyeux.
coperhead
coperhead

29 abonnés 474 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 1 janvier 2019
Georg se cache afin d'échapper à des forces fascistes qui contrôle Paris . Il prend l’identité d’un écrivain célèbre décédé pour obtenir un Visa et fuir au Mexique et se retrouvera coincé à Marseille ville de Transit . S’ensuit une rencontre avec Marie dont il tombe amoureux et qui recherche désespérément son mari . Le scénario s'oriente parfois dans l'imaginaire appuyé par une voix off pas toujours bienvenue mais qui permet de ne pas perdre le fil de l’histoire qui parait mystérieuse et en même temps piétine .
Daniel C.
Daniel C.

158 abonnés 726 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 mai 2018
L'identité se fonde sur des papiers. Les papiers sont institués par un pouvoir, lequel pouvoir n'est pas toujours recommandable. L'écriture,le talent, l'engagement politique sont au coeur de l'intrigue. La parole, l'attachement à un.e inconnu.e sont de la partie. Le transit caractérise également la digestion et ce film éclaire certains positionnements politiques, que l'on pourrait qualifier d'indigestes...
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