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ADalton
10 abonnés
43 critiques
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0,5
Publiée le 9 novembre 2020
j'ai pas vu, mais pas envie, marre de ce cinéma qui n'en ai pas, qui s'empare de l'actualité mais sans fiction, faites des docus bon sang si l'envie vous chante, ne mélangez pas les genres pour mieux asseoir votre idéologie
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 12 août 2021
Alors que la chanson Road to Nowhere des Talking Heads retentit sur le générique de fin j'ai eu le sentiment que l'on soulignait enfin quelque chose d'approprié et de substantiel à propos du drame allégorique anachronique et décalé dans le temps qu'est Transit. Peu de personnages et surtout le personnage principal Georg qui est délibérément énigmatique sont décrits dans leur contexte. Pour le scénariste et réalisateur Christian Petzold il semble simplement suffisant que nous comprenions qu'ils existent dans ce scénario de la Seconde Guerre mondiale mais que tous de tout le reste soit du 21e siècle à l'exception de toute référence aux médias modernes. Le résultat est qu'au fur et à mesure que l'histoire se déroule à un rythme glacial nous perdons tout intérêt pour les personnages. Les sous-intrigues telles que celle impliquant le garçon et sa mère sourde et muette sont apparemment mises de côté et oubliées dans cette histoire. Ne vous méprenez pas il ne s'agit pas d'un film comme Casablanca avec une romance intrigante et au moins un minimum de suspense. Transit a une atmosphère mais guère plus. Les personnages regardent continuellement et de manière agaçante le sol lorsqu'ils parlent. Une narration importune est souvent fournie alors qu'il est évident qu'elle n'est pas nécessaire. Et enfin nous sommes miséricordieusement délivrés de la fin que beaucoup d'entre nous y compris Freddie l'aveugle pouvaient voir venir bien avant la moitié du film...
Le scénario repose sur une idée intéressante et ambitieuse – la transposition du fascisme hitlérien de nos jours. Un film politique donc, un avertissement en notre époque où les populismes montent sans vergogne et menacent notre civilisation de liberté. L’épisode du premier confinement du Covid19, pardon de parler de cela ici, confirme ce que l’on voit dans le film, que la dénonciation n’est pas un mythe et qu’il se trouvera toujours des agents zélés pour appliquer des règlements officiels plus qu’à la lettre. Georg, personnage principal, est incarné par Franz Rogowski énigmatique, pas bien dans son rôle à la différence de Paula Beer qui rayonne une fois de plus… mais qu’on aurait aimé voir davantage. La première partie tient du film d’action, mais il y a quelque chose d’artificiel qui empêche de rentrer dedans, peut être la voix off de Jean Pierre Daroussin (très agréable pourtant). Il y a une difficulté à comprendre les motivations des personnages et l’enchainement des faits. J’ai mieux aimé la deuxième moitié, plus lente et poétique avec les apparitions de Paula Beer. Plus profonde aussi, les sentiments prennent le dessus sur l’engagement, dénouer les mensonges est difficile, il faut sauver sa vie ou celle des autres… On sort désorienté, comme Georg à l’instant où l’image s’éteint…
Très bonne surprise, j'ai été imprégné par l'histoire et le suspense. A voir! petit bémol pour l'actrice Paula Beer c,est le 3eme film que je vois avec elle et elle n'est pas convaincante à mon humble sens.
Quelle déception! Fan inconditionnel de Christian Petzold, j'ai vu tous ses films, même les premiers quasiment exclusivement destinés à un public allemand. Premier film réalisé en dehors de ses frontières, je pensais retrouver l'intensité tragique de Phoenix ou de Barbara, amplifiée par la beauté de la lumière de la Méditerranée. Mais rien ne trouve son équilibre dans ce film. Ni le rythme (trop lent puis accéléré sur la fin), ni les acteurs (Franz Rogowsky est un bon acteur, mais sa diction en français est insupportable. Il a été doublé, dans 'Happy End' également tourné en français, et on comprend pourquoi en regardant Transit). Même la ville de Marseille est filmée de manière décevante ... Cela dit, Transit reste un film intéressant, et l'intelligence du réalisateur transparait toujours, mais de manière si maladroite cette fois-ci ... La relation entre Georg et Driss sonne juste, et la scène spoiler: de réparation de la radio est très belle. Très juste également le comportement de certains personnages secondaires, eux aussi candidats au départ, comme 'la dame aux chiens'.