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Serge_la
7 abonnés
732 critiques
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4,0
Publiée le 18 mars 2019
Ceci se passe avant et durant la seconde guerre mondiale, Hiroshima est une ville voisine, ils décrivent une vie d'un point de vue différent.spoiler: L'histoire et l'héroïne sont charmantes au point d'être idyllique avant et durant la guerre avant les bombardements.Le film traite bien les bombardements et continue dans l'avenir. Récit épique. De grande beauté.
Portrait de femme et vie quotidienne dans la région d'Hiroshima entre 1930 et l'après-guerre. Il faut s'habituer à un mode de narration un peu fragmenté, fruit du point de vue rêveur et décalé de l'héroïne, et s'accommoder de quelques longueurs ici et là. Mais ce film d'animation japonais séduit globalement par la délicatesse de son trait (dessin et psychologie) et par la sensibilité de son récit, à la fois douloureux et tendre, émouvant sans pathos superflu.
Adaptation du manga éponyme, "Dans un recoin du monde" dépeint le quotidien d'une jeune japonaise originaire d'Hiroshima durant la Seconde Guerre mondiale. De prime abord, ce film d'animation séduit par la beauté de ses dessins, lettant parfaitement en valeur la magnificence des paysages nippons ainis que les passages oniriques et poétique. Parce que de la poésie, il y en beaucoup dans le film de Sunao Katabuchi malgré un sujet grave et lourd. Bien qu'omniprésente dans la vie de la jeune fille et de sa belle-famille, cette guerre n'occupe pas la totalité de l'intrigue. L'histoire se concentre avant tout sur le quotidien de cette petite famille rattrapée ensuite par ces tragiques évènements. On ne tombe jamais dans le pathos et une bonne partie de "Dans un recoin du monde" est finalement assez légère. L'impact de la guerre et son horreur ne sont toutefois pas minimisés et certaines scènes de souffrances n'ont rien à envier au "Tombeau des Lucioles" de Takahata. Un beau film, subtile, sensible et bienveillant.
Pas mal mais un scénario assez linéaire et qui manque de pics émotionnels forts. J'ai ressenti assez peu de chocs et de surprises. C'est malgré tout un bon film qui vaut la peine d'être vu, ne serait-ce que pour y voir ce décalage entre la campagne au coeur d'un pays dans une guerre qu'elle ne subit presque qu'indirectement, jusqu'au jour fatal.
J’ai trouvé cet animé japonais très intéressant, en voyant le boîtier il ne m´inspirais pourtant rien. Dès que je l´ai commencé, j’ai adoré l’histoire et le rythme dont elle est racontée. Je pense que c’est un animé à ne pas rater.
Dans la ligné des très bons films japonais en rapport avec la 2nde Guerre Mondiale, un Recoin de ce monde s'avère reprendre tous les ingrédients des succès des films japonais d'animation : de très beaux dessins, de très belles images, des personnages attachants comme excécrables. Evidemment, on compare vite les films japonais comme le Tombeau des Lucioles qui est l'exemple du film d'animation japonais parfait. On souffre par l'accentuation des alertes et des bombardements et des blessures visibles et invisibles...
Une jolie et belle mise en image de la période d'avant et un peu d'après les bombes d'Hiroshima et Nagasaki. Ce qui est intéressant c'est que l'on se trouve du côté des civils japonais, qui, on le ressent bien, sont complètement détachés de la guerre hormis un ou deux personnages qui vont et viennent de leur missions, mais on ne s'y attarde pas vraiment. La population est donc en train de vivre sa vie, presque comme d'habitude, au rythme des bombardements et des rationnements. Touchant, beau, mais trèèèès loin d'un "Le tombeau des lucioles" qui a un abord un peu différents certes, mais tourne tout de même autour des civils japonais et d'Hiroshima. A découvrir.
Le film dépeint les conditions de vie des japonais durant les années de guerre qui précèdent les drames d’Hiroshima et Nagasaki en aout 1945, tout en offrant une représentation saisissante du statut des femmes dans la société japonaise. Il complète ainsi un autre très beau récit de cette époque Le Tombeau des lucioles d’Isao Takahata (1988).
On s’attache au personnage de Suzu qui, au départ jeune fille étourdie, devient une femme forte et indépendante, résistante à toute épreuve. On apprécie également la beauté des dessins réalisés à la main et le grand soin apporté aux détails, notamment en dans la réalisation des décors.
Un des plus grands films d'animation . Aussi beau esthétiquement que profond. Témoignage historique qui touche à la fois l'humain , la souffrance, la poésie et l'instinct de vie. Magnifique et grandiose. Chef d'oeuvre de l'animation.
Ce film d'animation m'a marqué, et empreint d'une grande tristesse. Il montre d'une façon puissante comment est vécue la guerre par les civils Ce film est à voir.
Comme peut en témoigner le cinéma d'Akira Kurosawa, des Studio Ghibli ou celui d'Ishirô Honda, la Seconde Guerre mondiale et surtout les deux bombes atomiques ont hanté le cinéma japonais, et c'est encore le cas à l'image de l'animé Dans un Recoin de ce Monde, qui va aborder ces événements par le prisme d'une jeune fille.
Si Sunao Katabuchi s'intéresse bien à l'horreur de la Guerre et le désastre sur les âmes humaines, et ce avec une part de poésie et de rêve, représentant une échappatoire efficace à la dure réalité, ce n'est pas l'aspect dominant de son film. Ici, il va surtout mettre en scène un destin de femme, avec comme arrière-plan les mœurs d'une société misogyne, et Dans un Recoin de ce Monde va, à travers elle, aborder le couple, les sacrifices, surtout par les femmes, et de manière générale la vie, avec un certain aspect mélancolique.
Si tout n'est pas toujours parfait, à commencer par une finalité légèrement maladroite et un peu trop longue, ainsi qu'une émotion qui n'est pas aussi forte que le sujet le promettait, cela reste tout de même un beau film. Dès le début on s'y intéresse, on s'attache à la fille alors que les personnages l'entourant parviennent à exister, on est immergé dans un mode de vie emporté par le vent et le cadre est remarquable. Sunao Katabuchi montre une certaine finesse dans la description de cette femme, justesse aussi et une certaine dose d'émotion, ainsi que de lyrisme, qui se ressent totalement dans l'atmosphère.
Dans un recoin de ce monde parvient à allier cette poésie dans l'ambiance et les personnages avec de très jolis dessins, ainsi que quelques excellentes idées à l'image de l'incursion de ceux-ci dans l'oeuvre. Un vrai charme se dégage de tout cela, à l'image des incursions dans les méthodes d'antan, alors que les dialogues sont eux aussi toujours justes, jamais avec un mot de trop, comme en témoignent certaines tranchent de vie, notamment de couple, où les non dits et sous-entendus sont nombreux.
Sunao Katabuchi propose avec Dans un recoin de ce monde une oeuvre jolie, poétique et tendre, tant dans la forme que dans la fond où il va s'intéresser avec justesse à une femme qui va vivre d'importants mais douloureux événements.
Le 6 août 1945, la ville d'Hiroshima était rayée de la carte. Un désastre humain qui laisse, aujourd'hui, encore bien des blessures. Il faut avoué que la vision que nous avons de cette catastrophe est avant tout occidentale. Pourtant, se placer de l'autre coté du mur peut parfois être intéressant. C'est pour cela que Dans un Recoin De Ce Monde est admirable. Dans ce japanime, les images sont somptueuses, les couleurs d'un pastel léger sont vraiment apaisante pourtant, le sujet du scénario est très dur, c'est tout le paradoxe de ce film. Le destin de cette jeune japonaise est vraiment touchant et passionnant. On suit cette tranche de vie avec beaucoup d'attention et on ne peut qu'être ému devant cette histoire magnifique et tragique. Je m'incline devant ce petit bijou !
Après une (assez) longue première partie, le film de Sunao Katabuchi, parcouru par une litanie d'alarmes, se fait de plus en plus émouvant, et son propos sur un conflit d'il y a 70 ans reste tout aussi actuel à l'heure des concours nucléaires mondiaux. Katabuchi fait preuve d'un mélange d'empathie et d'élégance dans ce très beau film aux nombreuses idées visuelles.
Un dessin type aquarelle, des personnages simplistes mais de magnifiques décors. Un sujet grave qui a été traité en long en large et en travers, mais le réalisateur se permet ici une simplicité qui le rapproche des meilleurs oeuvres sur le sujet. On pense par exemple à l'extrême sobriété des Enfants de Nagasaki de Kinoshita. Ainsi l'arrière-plan maintenant très connu des années de guerre sert uniquement pour donner un contexte à l'histoire, et c'est bien cette vie d'une jeune fille qui est le plus important. L'intérêt est donc là où on ne l'attendait pas, ce qui est une grande qualité pour un film, alors que tant de projets calibrés jusqu'au moindre détail voient le jour et raflent les récompenses et les honneurs.
"Dasn un recoin de ce monde" est un manga d'une jeune valeur montante, Sunao Katabuchi, signant son troisième long-métrage. Mettant en scène l’innocence à travers la jeune Suzu, le film constitue un nouvel adage dans lequel la petite histoire s'insère dans la grande. Ici c'est l'ombre d'Hiroshima qui plane sur cette cité balnéaire oubliée du temps. Katabuchi se distingue par son aisance à filmer la nature, l'attente ou encore l'ennui. "Dans un recoin de ce monde" est une chronique remarquable, jolie et bien faite mais pas transcendante pour autant, comportant quelques longueurs. Sur le plan de la Seconde Guerre mondiale mêlée à l'innocence, il y a fort à parier que la référence ne demeure encore "Le Tombeau des lucioles" pour les prochaines années.