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    One Kiss
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    15 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Une délicieuse chronique adolescente fraiche et pétillante qui n'est pas sans rappeler "Les Roseaux Sauvages" d'André Téchiné en version moderne.
    Les acteurs sont charismatiques et sexy, la bande son au top !
    A voir absolument !
    FaRem
    FaRem

    8 601 abonnés 9 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2017
    Lorenzo débarque dans une nouvelle ville chez sa famille d'accueil et dès le premier jour du lycée, il s'affirme en se montrant tel qu'il est pour directement faire face aux autres. Très vite, il remarque Blu qui est à l'écart comme lui, elle a une mauvaise réputation, mais il s'en moque et l'approche puis vient Antonio qui est considéré comme "attardé" par les autres, car il est très réservé. La solitude et leurs différences les rapprochent et les trois forment un trio inséparable ce qui leur permet d'avancer et d'oublier leurs problèmes qui reviennent souvent les hanter chez eux. Les trois ont de sacrés délires tellement que parfois, on ne sait pas ce qui est vrai ou pas et le réalisateur joue bien là-dessus notamment lors de ce surprenant final qui change la physionomie du film et nous laisse nous faire notre propre opinion. On peut considérer "Un bacio" comme un feel good movie qui délivre un message positif ou alors un drame avec une tragédie causée par le manque de tolérance et l'importance du regard des autres pour certains. Ce qui est sûr, c'est que c'est un joli film qui traite de nombreux thèmes comme l'adolescence et les premiers amours, quels qu'ils soient à travers des personnages aussi attachants qu'atypiques. C'est juste dommage que l'histoire n'avance plus vers le milieu et avant la dernière partie, car il y avait tout pour faire quelque chose d'encore plus fort à l'image du final.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Du malheureux échec d'un romantisme superficiel. UN BACIO (One Kiss) est l'adaptation de deux romans. Le film aurait pu gagner le statut de chef-d’œuvre si l'option dramatique ne venait pas plomber l'ensemble de manière bien triste... spoiler: D'autant qu'il semble difficile d'admettre Antonio capable de ça
    . On croit que c'est léger, que ça va le rester et puis... gros virage. C'est trop! En intro, Lorenzo envoie sur un monde trop fade à son goût des papillons, des tas de couleurs. Ça vibre, ça pétille en lui: il ne peut retenir l'expression de sa joie de vivre, de son humeur pimpante. Lui, l'orphelin gay rempli de confiance débordante, ne demande qu'à répandre cette lumineuse allégresse. C'est sans compter le monde adverse, le monde réel, pénible, qui ne l'entend pas de cette oreille. L'école, ce lycée, renferme autant de promesses que de pièges sournois; ce lieu d'expression collective fabuleux recèle aussi de véritables pièges empoisonnés. Pour contrer l'adversité (la bande des "trois co nnasses" de la classe, le virilisme imposé du groupe de sportifs), au lieu de choisir la confrontation intelligente et réfléchie, Lorenzo préfère fuir dans un univers parallèle, aux allures surréalistes ou constitué de solaires apparences. Ce faisant, il multiplie les parenthèses enchantées salvatrices en réponse à ses mésaventures ou aux caps difficiles à franchir. C'est le pari d'un monde merveilleux, sublimatoire, une disposition d'esprit à la fois déraisonnable et enfantine mais toujours optimiste. Il s'adjoint ainsi la compagnie de Blu, dont l'esprit vif et enjoué, aux fausses allures dévergondées, s'avère tout à fait en phase, bien qu'il cache aussi des souffrances refoulées. L'énigmatique sombre mais séduisant Antonio viendra rejoindre la petite bande prometteuse. Ivan Cotroneo a parfaitement réussi la mise en scène de cette histoire d'une facilité faussement évidente. Une pointe pédagogique s'invite en passant, histoire de montrer que les moqueries et le harcèlement (le gay-bashing ou le bullying) pousse pas mal de jeunes gays à des voies ou à des actes suicidaires. Il est cependant dommage que la légèreté de la plus grande partie du film (faite certes de superficialité mais réjouissante) glisse vers une face sinistre... spoiler: Ce volet sépulcral montre en effet que le mal ne vient pas que des autres mais qu'il s'immisce également à l'intérieur, au sein de son propre soi aliéné, esclave de ses fantômes et de ses refoulements. Le trio prometteur se brise ainsi sur la réalité malfaisante d'une influence destructrice, non sans nous proposer la version optimiste d'un final alternatif, dont la non-réalité sert de baume autant qu'elle laisse dubitatif.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Aborder l’âge complexe et délicat de l’adolescence en y insufflant fantaisie, peps et tendresse est le pari relevé haut la main par Ivan Cotroneo, qui adapte son roman sur grand écran.
    One Kiss met en scène un trio truculent, unis par un sens commun de l’anticonformisme. Lorenzo s’invente un monde multicolore dans lequel il est adulé, pour mieux supporter les railleries du lycée ; Blu jongle avec les mots pour s’évader d’un quotidien qui l’ennuie profondément ; Antonio se confie à son frère disparu pour garder la tête hors de l’eau. Trois histoires, trois personnalités, trois destins.
    Dessiné en deux parties, le film perd peu à peu ses couleurs acidulées pour adopter une mise en scène plus sombre et mélancolique. La comédie pop et désinvolte, rythmée par les mélodies de Mika ou de Lady Gaga, bascule alors dans le drame à mesure que les chemins s’entrecroisent. Une façon pour le réalisateur d’aborder avec finesse des thèmes difficiles tels que le viol, le suicide, le harcèlement. [...]
    HomoLibris
    HomoLibris

    29 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2024
    "One kiss", film italien dont le titre original est "Un bacio" (un baiser)... Pourquoi un titre en Anglais pour la version Française ???!!! Mystère de production !
    Les intentions sont louables, beaucoup de thèmes sont abordés, parfois en filigrane : l'adolescence, les premiers émois, l'homosexualité ; la perte d'un être cher, la culpabilité ; l'intolérance, le rejet, et le harcèlement ; le regard des autres et la puissance de l'emprise sociale sur nos comportements, l'acceptation de soi ; etc. "Un bacio" n'est pas un film déplaisant à visionner ; l'amitié, utilisée comme ciment contre le harcèlement et l'opprobre, donne quelques scènes loufoques et fantaisistes particulièrement réussies. Le réalisateur joue parfois de l'ambigüité de certaines scènes : sublimées ou réelles ? Pas toujours clair ! D'ailleurs il se perd rapidement dans la confusion, et le rythme s'essouffle en cours de film, pour regagner un peu de dynamisme vers la toute fin. Fin pour laquelle le réalisateur prend, à contre-pied du début, le parti du sérieux. Malheureusement, cette valse-hésitation entre légèreté et gravité est déconcertante, notamment dans la double fin dont aucune ne réussit à convaincre. La fin tragique arrive dans ce film burlesque un peu comme un cheveu sur la soupe, après avoir été annoncée à grand renfort de scènes appuyées.
    Fabien M.
    Fabien M.

    32 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2017
    One Kiss est le film que tous les ados attendaient ! Il traite de façon pertinente de sujets graves (discrimination, homophobie, harcèlement) que connaissent nombre de lycéens. Les trois héros sont très attachants. À voir entre amis et en famille !!
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Sur un scénario digne d'un téléfilm (mise à part la petite réalité alternative des 3 dernières minutes), Ivan Cotroneo signe un film qui sort très gentiment des sentiers battus. Rien d'inoubliable, mais une petite bluette tout à fait agréable, jusqu'à la fin où il penche un peu trop abruptement dans le drame. N'est pas Gus Van Sant qui veut malgré les couloirs d'un lycée, le travelling, la musique et les jeunes hommes à la beauté parfaite. One Kiss se regarde bien, mais s'oubliera tout aussi vite.
    traversay1
    traversay1

    3 556 abonnés 4 851 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2017
    Adapté de son propre roman, Un bacio (oublions le titre international, One Kiss, sans doute utilisé pour laisser faussement croire que son origine est américaine) est le deuxième film d'Ivan Cotroneo. Une nouvelle illustration de cet âge ingrat qu'est l'adolescence d'autant plus quand elle s'inscrit en marge. Les intentions sont louables et le film n'est pas déplaisant quand il s'évade dans la fantaisie, dans la recréation d'un imaginaire destiné à occulter une réalité difficile. L'amitié, célébrée comme un antidote au harcèlement et à l'homophobie, irrigue le film et donne les scènes les plus réussies, même avec une interprétation globalement imparfaite. Mais Un bacio a aussi une tonalité sérieuse, ou qui se voudrait telle, et malheureusement, ni le scénario, sans guère de profondeur, ni la mise en scène, uniforme et plate, ne parviennent à retenir l'attention. L'incapacité du film à se résoudre à choisir entre légèreté et gravité est particulièrement visible dans une double fin, l'une dramatique, l'autre mièvre : aucune ne fonctionne réellement.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    311 abonnés 2 962 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2020
    une chronique qui par le biais de trois personnages clés, évoque différentes thématiques mais de façon trop superficielles : l'acceptation, la liberté d'être soi envers et contre tous, les relations biaisées, les rapports avec les parents etc. sur un air de fantaisie de de liberté d'abord, la tournure des évènements donnent un ton plus grave à ce qui devient un drame sentimental. il faut avouer qu'un charme certain émane de R. G. Rizberger!
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2019
    Le malheur est celui dont on parle, pas celui qu’on vit : c’est ce choix, c’est un peu la devise de One Kiss, de quoi lui donner beaucoup d’air. Le scénario respire la joie de vivre sans pour autant qu’elle soit son objet. C’est un drame pas déprimant qui amène sans cesse des sourires tristes aux lèvres.

    Il est rempli de positivisme sans jamais être hypocrite, malgré que l’ambiance est tissée de moyens simples. On s’en rend compte dès le début : Ivan Cotroneo connaît le dynamisme et sait le créer sans effets. Sauf quand il en abuse de sorte à tourner un clip pour Mika (voir ci-dessous) en plein dans l’histoire. Mais ce serait grave si le film entier n’était pas pétillant et qu’il restait campé sur un procédé sûr. En fait de cela, il devient dansé, romantique, dramatique, familial, amical, scolaire ; bien nanti celui qui parviendra à s’ennuyer devant un déferlement tellement nuancé et hyperactif.

    Il est urgent que les jeunes stars s’en voient offrir de nouveaux contrats s’il leur sied ainsi. Un tel concept aurait pu agacer, mais c’est un autre bémol qui s’installe devant l’exploit d’avoir évité ce précédent écueil : le détachement. Si cela fait du bien de voir de l’optimisme dans l’injustice, des parents qui font de leur mieux, et surtout que la tolérance en milieu scolaire est dénigrée au profit de l’acceptation, on a quelques difficultés à effectivement discerner le malheur.

    C’est heureusement sans grande incidence sur la facilité de l’œuvre de Cotroneo à faire vraiment sourire de tout. Parmi le cocktail d’émotions offert par lui, peut-être la nostalgie n’a-t-elle pas sa place, causée par des ruptures de mise en scène qui sont belles mais un peu larges. Sans doute un symptôme de ce qu’on appelle « craquer » pour un film.

    septiemeartetdemi.com
    Martin E.
    Martin E.

    65 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2020
    Ça mérite tout juste la moyenne, il se passe pas grand chose jusqu'à la fin qui est un peu animée mais pas três plausible.
    Les comédiens sont bons et certains dialogues sont pas mal.
    La réalisation est sympa.
    eric-fox
    eric-fox

    12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2021
    Film touchant et qui donne envie de liberté d'être soi... spoiler: jusqu'à la fin qui nous brise un peu les ailes. Cela rappelle tant de films où le héros gay doit mourir...
    Comme message d'émancipation, on aurait pu rêver mieux pour un film adolescent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 août 2018
    Le quotidien monotone de lycéens italiens en terminale est bouleversé par l'arrivée d'un garçon gay dans l'école, Lorenzo. Se liant d'amitié avec la rebelle littéraire de la classe Blu et un sportif timide et solitaire Antonio, ils forment un trio uni contre les brimades des élèves jaloux de leurs talents et des punitions de profs conservateurs. Les trois amis vivent joyeusement ce qu'il leur reste de cours dans l'insouciance et l'enthousiasme de leurs rêves d'avenir. Jusqu'au jour où Lorenzo laisse échapper ses sentiments amoureux pour Antonio, lui-même épris de Blu. Baiser d'amour, baiser de mort. Inspiré de faits réels, ce film m'a permis de mieux comprendre. Et de mieux me rendre compte des actes terribles que peuvent subir certains jeunes à cet âge : harcèlements psychiques, physiques, sexuels... Un film qui fait changer les mentalités.
    LudoDeNantes
    LudoDeNantes

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2017
    J'ai vu ONE KISS hier soir, au Festival du film gay et lesbien de Nantes. Une grande claque. Que du bonheur. Un grand merci à celles et ceux qui ont permis que ce film existe. Tous les collégiens et lycéens gays et lesbiens doivent foncer le voir... Les autres aussi... Les parents aussi... Bref tout le monde doit le voir. Cela fait du bien de voir un lycéen gay qui, contre vents et marées, garde la tête haute. Ses parents adoptifs aussi : cela fait du bien de se dire que de tels parents peuvent exister. J'ai pas vu venir la fin... Autre claque... Oui, l'homophobie tue, de plein de façons différentes. Les deux questions du jour c'est "où trouver un DVD du film en VOST français ?", et "où trouver la bande originale du film ?". Un film qui fait du bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2018
    Un Bacio mise sur la clarté. S’oppose clairement ceux qui revendiquent leur différence de ceux qui calquent la norme à leur vie. Cette opposition crée une tension évidente qui soulève d’autres difficultés.
    spoiler: Dans un monde où chacun est différent, il faut accepter les gens tels qu’ils sont (clin d’œil au père d’Antonio) et non les tolérer ou pire, les marginaliser. Capable de revendiquer sa différence, Lorenzo apparaît comme un véritable Héro. Son secret ? L’imagination et le relativisme. C’est ainsi qu’il explique à Blu qu’il tient trop à la vie pour mourir comme les nombreuses personnes qui se suicident. Les élans fantastiques arrivent, quant à eux, assez brutalement en se heurtant à une réalité difficile mais surmontée. Celui qui a parfois du mal à surmonté la vérité, c’est Antonio. C’est pourquoi la relation entre lui et Lorenzo est incroyablement complexe après la scène au bord de la rivière. La bande son comme la mise en scène sont très poignantes et donnent à voir cette étrange relation. Antonio vie un conflit entre son ça (vivre son amour gay) et son Surmoi (incarné par sa famille très conservatrice qui cultivent la virilité notamment par la chasse). C’est ce conflit qui explique cette relation amour-haine entre lui et Lorenzo. Son frère, Massimo, est mort mais reste présent sous la forme d’un ange gardien qui incarne ce Surmoi et les conventions sociales. C’est lui qui explicitement dit qu’à défaut de bien aimé Blu, il n’aimait pas la relation très proche qu’il entretenait avec l’homosexuelle, Lorenzo. Par ailleurs, son caractère très taciturne rend ses réactions très imprévisibles et attendues. Ainsi, en poussant Lorenzo qui se glissent derrière lui pour lui montrer qu’il « l’aime bien », Antonio marque un tournant dans leur relation. Incapable de surmonter son Surmoi, il choisit la fuite, puis le silence, enfin la mort. Mais non la sienne. Il semble manquer de courage pour cela. Il choisit, en effet, de tuer Lorenzo par balle (clin d’œil à la chasse). Le fameux « et si » propose une fin alternative qui souligne que s’il avait eu le courage, heureux il aurait été.
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