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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 avril 2018
Un très joli film. Le thème de la précarité y est traité avec légèreté et humour malgré la dureté de cette réalité. Après 8 fois debout et les Conquérants, Xabi Molia signe une troisième fiction pleine de fraîcheur et teintée d'optimisme. J'ai également découvert Kacey Mottet Klein, qui m'a beaucoup touché par sa fragilité.
J’ai eu la chance d’assister à l’avant première de « Comme des rois » titre plein d’espoir malgré la vie difficile menée par cette famille, toujours sur le fil du rasoir niveau thunes, mais débordant de combines, pour garder la tête hors de l’eau. Kad et Kacey sont superbes, à la fois tragiques et tendres, pathétiques mais drôles, ils dépeignent une relation père-fils vivante et réaliste . Le réalisateur, Xabi Molia, a su apporter une légèreté réjouissante dans cette histoire sociale aux enjeux pesants et faire de son film un bel hommage aux artisans de l’arnaque, pathétiques mais tellement attachants. Du rire, de l’émotion, un cinéma à l’image de la vie.
Très bonne comédie (est-ce vraiment une comédie ou davantage un drame ?) sur la réalité ordinaire de gens ordinaire qui essaient juste de vivre. Les comédiens sont parfaits, la mise en scène minimaliste au service des situations . Une belle réflexion aussi sur les rapports père fils. A voir
Vu en avant-première avec le réalisateur Xabi Molia lors du Festival de Cinéma d'Alès, le film Comme des rois redonne à Kad Merad une occasion d'exrprimer son talent de dramaturge, tant on oublie le personnage burlesque pour aller vers la justesse des sentiments. Ce père de famille désabusé, victime d'un système qui ne peut plus lui venir en aide, élève son fils Michael dans l'apprentissage des petites magouilles, sans que cela n'intéresse le jeune, qui rêve plutôt de planches de théâtre... A la fois beau et touchant, cru et puissant, le film nous décoche tout de même quelques rires parmi les arnaques toutes plus inspirées les unes que les autres (ayant pu interroger le réalisateur sur l'arnaque "des jumelles", ce dernier a confié que c'était du vécu...). Très à l'aise dans son rôle (il a été vendeur au porte à porte dans sa jeunesse) Kad Merad donne la réplique à un jeune qu'il va falloir suivre de près : Kacey Mottet Klein; tout en justesse et émotions également. Les disputes sont crédibles et font écho à notre propre famille, le final sur ce thème osant une dernière note douce-amère (on se situe parfaitement entre le happy-end, le drame de leur situation, et le doute quant à leur avenir). Une fin ouverte qui m'aura subjectivement rappelé Les Blues Brothers (un duo d'escrocs en famille qu'on apprend à connaître, dont les arnaques nous font rire face à une société qui les a délaissés, avec une place importante donnée à la musique, et un final spoiler: sur les planches, en prison.. .), même si le réalisateur avouait s'être inspiré de Raining Stones de Ken Loach. Une interprétation qui vaut le détour, et un sujet crédible jusque dans sa fin douce-amère.
Désolé de commencer mes critiques par ce film vu en avant première à Gençay, mais c'est vraiment un vrai navet...!!! On a envie de gifler Joseph (Kad Merad) du début à la fin de ce film. Je suis resté jusqu'au bout uniquement car j'ai horreur de déranger mes voisins...Heureusement que les acteurs sont bons, mais que viennent ils faire dans ce navet...!?!