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Patrick M
4 abonnés
175 critiques
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3,0
Publiée le 7 mai 2018
les galères d'un père escroc qui doit ramener à tout prix de l'argent pour faire survivre sa famille. pour celà il compte sur son fils jusqu'à l'empêcher de vivre sa vie par tous les moyens. un film qui dépeint une dure réalité sociale avec certains détails assez forts et qui montre aussi les rapports père fils pas si facile dans ces circonstances. un bon jeu d'acteurs et des moments où l'on se prend à détester le personnage de kad Merad et on a envie d'aider le personnagede Kacey. un film assez réussi et très bien interprété.
Quand on lit comédie et qu'on voit Kad Merad à l'affiche, on pense tout de suite à un registre humoristique ou badin. Or ici, c'est dans le registre comédie plutôt dramatique qu'on se trouve même si le sordide de certaines situations nous entraîne parfois à la lisière de la plaisanterie ou de la fantaisie. A vrai dire, les situations sont même assez souvent franchement immorales. Mais ce n'est pas ça le sujet. C'est seulement un prétexte. Le sujet c'est la relation père / fils. Un fils de 19 ans, si vous avez un ou en avez eu un à la maison, quel que soit votre modèle d'éducation, vous savez ce qu'il en est.
Très déçu. Ce film n'est en aucun cas une comédie mais un drame social sur l'histoire d'une famille en mal d'argent. Un père qui sort de prison et en réduit à jouer au petit escroc pour payer son loyer. Une mère qui tient une crèche au noir. Une fille enceinte du second enfant sans travail ni compagnon. Un fils qui se cherche un avenir pour échapper à sa famille. Ce film est correct mais trop mou, peu d'action. Parfois on s'ennuie. Ce film peut être regardé à la TV mais ne mérite pas de dépenser 12€ pour le voir au cinéma. KM prouve que c'est un excellent acteur mais cela ne suffit pas pour faire un bon film.
Je n’ai ressenti aucune émotion en visionnant ce film. Rien ne passe, scénario sans surprise, mise en scène digne d’une série B. Absolument sans intérêt.
Le film pique à droite à gauche dans d’autres films des scènes tout en gardant une certaine cohérence ...bref cela ne casserait pas trop pattes à un canard si on avait pas en France un acteur dont le potentiel est probablement encore sous exploité : Kad Merad . C’est comme avoir Zidane dans son équipe ! Je ne sais pas si dans nos auteurs on a de nouveaux Marcel Pagnol et autres , parce que l’acteur on l’a pour faire passer les émotions et donner de l’épaisseur à un personnage ...
Xabi Molia fait partie de ces réalisateurs qui pensent qu'une comédie ne doit pas nécessairement passer par un Happy End et qu'on peut y mettre bien d'autres ingrédients, comme du drame, par exemple. Comme des rois est un film sur la transmission familiale, dans un métier plutôt inattendu, celui d'arnaqueur au petit pied, ou d'escroc de faible envergure, si l'on préfère. Le tout sur fond de galère sociale et de pression pécuniaire insistante. Malgré son peu de moyens, le film vise à être au niveau d'un Ken Loach, qu'il n'atteint pas vraiment, se situant plutôt du côté d'un Pierre Jolivet, ce qui n'est déjà pas si mal. Malgré quelques scories (une histoire sentimentale sans intérêt), Comme des rois est plutôt bien écrit (Xabi Molia est également auteur) et rempli de connotations très justes et le plus souvent douces-amères, voire burlesques. Kad Merad est évidemment parfait en pied nickelé et rend son personnage, sur le papier assez détestable, plutôt sympathique. Il forme avec le jeune et prometteur Kacey Mottet Klein (vu dernièrement dans Vent du nord) un duo touchant qui emmène le film vers des rives pas si fréquentées par les comédies dites populaires. Le fait est que Comme des rois n'en est pas vraiment une tout en se situant à la lisière du film d'auteur. On dira que sa mise en scène est un peu effacée, ce qui est juste, mais c'est le genre de long-métrage où elle n'a d'autre ambition que celle d'accompagner ses personnages.
Un superbe film. Du Ken Loach avec plus de tendresse, mais la même drôlerie "les pieds dans le fumier". Le tout servi par un duo d'acteurs génial, qui m'a embarqué d'un bout à l'autre de l'histoire.
Un scénario écrit comme une dentelle qui, tout au long du film, en montre un peu et laisse le spectateur envisager plusieurs possibles. Pas de défaitisme ou de noirceur, le réalisme d’une très belle relation père-fils. Les acteurs sont sincères et brillants. Un beau film français ! A voir !
Bon scénario , un père kad Merad petit escroc de bas étage entraînant , sans scrupule , son fils jouer par K. mottet parfait , dans des magouilles complètement tordue , dramatiquement jubilatoire..
Nous aussi on a notre Dardenne. Un Dardenne du pauvre, soyons sérieux, mais par les temps qui courent dans le cinéma français, on s’en contente jusqu’à en hurler presque de plaisir. Disons que ce film ô combien réaliste par son atmosphère, qui décrit à la fois une misère humaine et une volonté farouche de s’en sortir, s’autodétruit dans le dernier quart d’heure. La faute à certaines scènes et certains dialogues qui le transforment soudain en une farce grotesque (spoiler: la scène du dialogue avec les flics devant l’usine, mais aussi une scène de fin qui frise le ridicule) . Mais allez-y, courez-y, juste pour le jeune suisse Kacey Mottet, la sobriété et l’évidence de son registre d’acteur illuminent le film et lui donnent le peu de densité qu’offrait l’écriture du scénario. Je n’en dirai malheureusement pas autant de Kad Merad, dont les yeux larmoyants de cocker, le jeu stéréotypé et la voix monocorde n’ont pas évolué depuis « Je vais bien, ne t’en fais pas ». Mais bon, puisqu’il est partout, c’est que ça doit plaire. Plus j’y pense et plus les défauts du film sont rédhibitoires. Certains téléfilms sur le sujet sont bien meilleurs.
Sujet peu commun sur les relations familiales, avec un père magouilleur qui entraine son fils dans ces mauvais coups, mais le fils, Micka est tiraillé entre la possibilité d'obtenir de l'argent facilement et la culpabilité de voler. Le film divise aussi le spectateur qui compati pour cette famille qui n'a plus rien et pour le fils qui voudrait s'émanciper. La réalisation est dans le même esprit que ces charlatans, elle nous prend par les sentiments avant de nous faire comprendre qu'on s'est fait avoir, en nous montrant des scènes de vols ou d'agressions. De même, la mise en scène et le montage sont bien réfléchis. Quand on débarque dans une scène, on ne comprend jamais où l'on se situe, qui sont les personnages à l'écran ou ce qu'ils font (la première scène, où tous les personnages sont balayés en une séquence, avec Stella qui part sans que l'on sache où, Micka que l'on croît partir pour un entretien d'embauche, et puis les personnages de Karim ou Stéphane que l'on voit une première fois avant de les redécouvrir sous un nouveau jour). La réalisation nous trompe, s'amuse avec ce que l'on ne sait pas encore pour mieux nous prendre dans les filets du cinéma; comme pour nous rappeler que tout ça, ce n'est que du jeu et que les métier d'escrocs et d'acteurs ne sont peut être pas si éloignés !?
Dans la platitude de la mise en scène , et les artifices d’un scénario qui ne décolle jamais , les comédiens réussissent à nous entraîner vaguement dans une histoire qui méritait un autre cadre, une autre dynamique. Celle d’une société en marge du bonheur qui tente par tous les moyens de joindre les deux bouts et les fins de mois au loyer impossible. Arnaque, magouille, vol , le père et le fils s’entendent plus ou mois bien pour gagner quelques euros jusqu’au jour où le fiston met les voiles. Il veut être acteur et son père au début ne le comprend pas. Kad Merad quand il ne grimace pas est un excellent acteur et le prouve ici face à un jeune talent désormais au cœur de son métier : Kacey Mottet Klein. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com