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    Vice
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    this is my movies
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    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2019
    Après son très réussi "The big short", A. McKay poursuit dans sa verve de dénonciation de cette Amérique qu'il vomit. Il en résulte un film porté par un casting encore plus explosif, et qui se distingue dans des prestations qui frisent l'excellence. C. Bale reste le plus impressionnant, signant une performance exceptionnelle. Pour le reste, McKay tient sa ligne de conduite éprouvée sur "The big short", maîtrise son tempo à la perfection, grâce à un montage dense et haletant, il aligne les séquences chocs et démonte D. Cheney de manière incroyable, malgré une certaine empathie pour le personnage qui pointe parfois. Reste que voilà, le film étant bien trop partisan, oublie de balayer devant la porte du camp démocrate, croyant encore fermement dans ce bi-partisme qui n'existe plus. Trop obnubilé par sa charge, parfois trop évidente malgré des fulgurances et des saillies comiques acide, il en oublie d'élargir la critique. C'est dommage, et c'était sans doute pas le sujet aussi, mais ça reste un film trop partisan, qui n'apporte rien de bien neuf sur le sujet. Là où "The big short" apportait quelque chose, ce film se contente d'une critique facile et trop évidente, bien que nécessaire. Le sujet avait du potentiel, McKay est resté sur sa ligne de pensée, dommage pour le genre. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2019
    Après avoir été l'un des artisans les plus efficaces de la comédie américaine sur la décennie 2000-2010, Adam McKay s'est métamorphosé en cinéaste poil à gratter, laissant entrer le sérieux et le tragique dans son univers pour mieux projeter l'acidité de son humour dans le notre.
    En 2015, il s'attaquait à la crise des subprimes avec The Bigh Short. À la fois gentiment outrancier et méchamment drôle, il était permis de sortir sonné par un film qui passait à la moulinette les fondations mêmes d'un système capitaliste en roue libre. Aujourd'hui, McKay entend bien faire sa fête à la figure hautement controversée de Dick Cheney, collistier du non-moins problématique Georges Bush Jr. Un homme de l'ombre qui a bâti sa réussite en faisant mine d'être en retrait tout en grapillant de plus en plus de pouvoir. Une éminence grise qui a traversé les décennies en passant d'un leader conservateur à un autre, infusant son venin dans les organes politiques américaines jusqu'à ce qu'il empoisonne la nation toute entière, et plus encore. Une des têtes pensantes du détraquement des valeurs aux U.S.A et du matraquage au Moyen-Orient, qui sera pilé et pillé pour servir les envies de grandeurs d'hommes qui avaient déjà tout.
    Dick Cheney, le prototype parfait pour un biopic hors normes? Oh que oui, ne serait-ce que parce Adam McKay n'est pas le genre de réalisateur qui fraye avec l'académisme. Ou parce que le même McKay, avant de passer derrière la caméra, était l'une des plumes les plus acérées du Saturday Night Live, émission satirique où le gratin politicard de Washington était passé à la moulinette.
    Et comme de juste, cette irrévérence - qui parcourait aussi The Big Short - sera de mise ici. McKay multiplie les outils
    usuels du biopic traditionnel à disposition (flash-backs, voix off, récit chronologique) pour mieux les détourner.
    À l'heure où l'actuel président américain pose un sérieux problème à la satire télévisuelle (comment dépasser quelqu'un qui pousse la bouffonnerie à ce point ?), McKay choisit d'attaquer l'ex-Vice président sur tous les fronts. On rit autant qu'on frémit devant l'ascension inexorable d'un ogre qui va dévorer tout ce que la vie mettra sur sa route : ses adversaires, ses partenaires et son humanité. Le mythe de Faust n'est pas loin (et le film y va même de sa petite séquence opéra troublante).
    Christian Bale a le champ libre pour démonter l'homme derrière le politicien. C'est de toute beauté, l'acteur parvient à
    livrer l'une de ses performances les plus fascinantes. Et de prouver par l'absurde que oui, même un personnage aussi
    monstrueux peut subjuguer. Il élève Vice bien au delà de ses artifices qui n'étaient pas loin de saborder le film.
    Parce que si les choix narratifs de McKay sont audacieux ou originaux, leur multiplication surcharge inutilement le film
    jusqu'à épuisement. Les allers et venues dans le temps sont parfois déstabilisants, et pas mal de seconds rôles n'ont
    pas les assises pour rendre le long-métrage plus équilibré. On peut se réjouir d'avoir un Steve Carrell désopilant
    de vulgarité dans le costard de Donald Rumsfeld mais regretter le temps limité accordé au génial Sam Rockwell, pourtant parfait dans les santiags de l'andouille Bush Jr.
    Comme pour The Bigh Short, il est possible de sortir du film sonné par l'amoncellement d'informations et de tentatives.
    Ou par ce constat désabusé que Vice dresse d'un monde politique gangrené par la gourmandise. Celle d'hommes
    qui grignotent les institutions pour ensuite se nourrir de leurs pourrissements, et finir par digérer leurs propres
    compatriotes. Patiemment. Un "loisir" comme un autre. Comme la pêche à la mouche par exemple. Cette activité où chaque mouvement se prépare méthodiquement avant de frapper. Est-il nécessaire de rappeler que Dick Cheney est un féru de ce sport?
    NicoStar
    NicoStar

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2019
    Une nouvelle performance hors normes de Christian Bale qui incarne un homme sombre et mystérieux au destin à part.
    Un film qui retrace l’épopée politique d’un homme qui a redéfinit la fonction de vice président des d’états unis !!
    Un film à voir pour mieux comprendre les rouages de la politique américaine du début des années 2000.
    Jean Pierre M
    Jean Pierre M

    4 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2019
    bien filmé , histoire de l'histoire bon acteur , un bon film simple et compréhensible a voir bien cordialement
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 février 2019
    Il s'agit du deuxième film d'Adam McKay que je vois, après l'excellent The Big Short. Et je dois bien reconnaître que je prends mon pied à chaque fois, admirant alors la capacité de ce réalisateur à casser la vision manichéenne que l'on peut avoir sur une histoire. Non, tous les traders à Wall Street ne sont pas des fins de races. Et comme pour nos amis banquiers, Dick Cheney n'était pas qu'un salaud. Comprenez-moi : on ne sort pas du film en aimant Dick Cheney. Mais pourtant, on finit par réaliser que tout chez lui, n'est peut être pas aussi horrible que l'on peut penser.

    Aimant bien ses acteurs, le réal' s'est entouré de l'excellent Christian Bale, du très drôle Steve Carell et de la pimpante Amy Adams. Un très beau trio pour porter une histoire aussi sinueuse que l'individu dans l'ombre de la politique américaine d'une bonne partie de ses 50 dernières années. Et là, il faut de nouveau féliciter Bale pour sa transformation (il le veut son Oscar, dis donc). 30 kg et ça vous change un homme : méconnaissable, c'est je pense, le film où Bale se fond le plus dans son personnage. Pour Amy Adams, je trouve que sorti du DCUniverse, elle se débrouille admirablement bien. Même grimée, elle est impeccable.

    On sent que McKay adore raconter des histoires sur son pays. Dans les deux films qui se ressemblent beaucoup, il utilise le même rythme très condensé avec des retours en arrières et des pauses dans la narration pour expliciter un point précis ou remettre des éléments dans leur contexte. Il utilise aussi un narrateur qui s'amuse à casser le quatrième mur. Je trouve l'utilisation de ce procédé assez intelligente et assez utile. Et le narrateur use d'ironie pour remettre les choses en perspectives, très utile dans The Big Short, vraiment moins dans ce film. La narration semble un peu anarchique, un peu trop même. Que la narration ne suive pas une linéarité A-Z n'est pas du tout un problème, loin de là, mais je crois que le film s'égare, tente des "faux" génériques. Ça fait rire, mais derrière je doute de l'utilité concrète de ce procédé. Moins d'artifices auraient pu tout aussi bien faire le job.

    Mais bon, on se régalera de voir cet homme, à tendance alcoolique dans sa prime jeunesse, devenir le chef d'orchestre de la politique américaine sous la présidence de Bush Jr. Avec les conséquences que l'on connaît, bien sûr. Mais alors que les hommes paniquent en temps de crise, lui, y voit des opportunités. Un esprit "diabolique" mais assurément aiguisé. Ou comment un petit groupe d'hommes ont eu le pouvoir de déstabiliser une région entière (voir le monde), de "guider" un président américain et de satisfaire une industrie de l'armement par l'occasion. C'est à la fois génial et effrayant à la fois !
    Justin Gauchy
    Justin Gauchy

    24 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2019
    Trop manichéen pour être instructif et trop clientéliste pour être divertissant. Le casting est génial ok mais ne sauvent pas ce "film de potes" moraliste et sans intérêt.
    Francis S.
    Francis S.

    25 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2019
    Avec ce biopic atypique, on apprend ou on se remémore une foule de faits passionnants sur le cynisme de la vie politique américaine des 50 dernières années, dont la folle accélération de la période G.W. Bush.
    Les performances, phénoménale de Christian Bale en Dick Cheney brutal et matois, et impressionnante de Steve Carell en Donald Rumsfeld, tiennent le film en tension de bout en bout. Bale et Carell nous avaient déjà régalés dans leur folle équipée de "The big short".
    Mais le parti pris burlesque de la mise en scène nuit cependant à cette intensité, de même que le parti pris excessivement anti Républicain d'Adam Mc Kay finit par lasser.
    On a bien compris qu'il se veut l'autre Michael Moore du moment, mais n'est pas Costa Gavras qui veut.
    LE PASSIONNÉ
    LE PASSIONNÉ

    21 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    sans acun intérêt pour moi . incompréhensible et d'un ennui royal .... je ne comprends absolument pas les avis du genre film de l'année.... déjà oublié.
    bendelette
    bendelette

    25 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2019
    Film très percutant,j'en suis sortie avec la nausée,et ce n'est pas terminé,la fille sera sans aucun doute pire que le père,moi qui m'étais mon espoir dans les femmes.Mais c'est un film et la réalisation est au niveau mauvais téléfilm.Dommage.
    Gwen R
    Gwen R

    47 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2019
    Rythmé, très bien joué, le film prend un ton de comédie, décalé pour ne pas être didactique,le montage dynamique permet donc de rire jaune sur ce personnage assoiffé de pouvoir, c'est toujours aussi affligeant de voir tant de cynisme aux commandes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 février 2019
    "Vice" porte très bien son titre à double sens. C'est un film réussi sur l'excès d'ambition et de pouvoir, au mépris de toute conviction politique; un pamphlet ultra divertissant qui appelle les spectateurs à réfléchir et questionner le monde et son histoire, ainsi que son actualité.
    C'est un grand moment cinématographique, avec des acteurs remarquables.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 février 2019
    c’est un mauvais biopic. c’est long mais long comme un jour sans fin. le montage du film n’est pas fameux et pour combler les imperfections il y a un paquet de transitions !!!! quant au fond du film ça laisse à désirer !
    LeFilCine
    LeFilCine

    178 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2019
    Dans son précédent film, The Big Short, Adam McKay avait dressé un portrait glaçant des dérives américaines qui avaient engendré la crise des subprimes. Avec un style bien à lui, une excellente écriture, un gros travail d’investigation et un casting parfait, les ingrédients de son précédent long-métrage l'avaient déjà conduit à la reconnaissance du milieu. Pour sa nouvelle réalisation, Il reprend les mêmes préceptes mais il parvient à faire de Vice un long-métrage plus grand public en éliminant les concepts économiques complexes de son précédent film. Cette fois-ci, il a trouvé en Dick Cheney, vice-président des États-Unis pendant huit ans sous l’ère George W. Bush, le parfait symbole des dérives politiciennes d’une administration va-t-en-guerre. Il fait une description passionnante de l’ascension d’un homme à la stature moyenne, qui parvient à devenir la vraie tête pensante de l’État. Certaines séquences sont stupéfiantes de cynisme. McKay ne se départie pourtant pas de drôlerie, décrivant les hommes qui gèrent la première puissance mondiale comme des personnages parfois outranciers et plein de vices. Les scènes où les acteurs s’adressent au spectateur face caméra, sa marque de fabrique, sont des moments délicieusement ironiques et plein d’à-propos. La performance géniale, une nouvelle fois, de Christian Bale, est un atout majeur pour le réalisateur américain. Car, pour donner corps à ce Dick Cheney, il fallait un acteur majuscule, capable d’embrasser à la fois le physique imposant et la psyché mystérieuse du monstre politique américain. Les non moins excellents Steve Carell et Sam Rockwell ne sont pas en reste : ils forment avec Bale le trio drôle et terrifiant d’une Amérique hors de contrôle.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2019
    Un film riche, dense, historiquement fort et mis en scène de manière si particulière qu’il relance l’intérêt pour ce genre de production dont l’Amérique est friande et nous aussi . Avec un casting de tout premier plan mené de main de maître par Christian Bale qui dans le rôle-titre ( Dick Cheney , 40 ans dans l’ombre du pouvoir et pourtant si puissant ) est absolument fabuleux . Depuis Gary Oldman en Churchill je n’avais pas vu une telle métamorphose au cinéma. Sur la ligne éditoriale, on retrouve les mêmes arcanes et chausse-trappes du pouvoir, la manière de le prendre en compte avant de se l’attribuer . Sauf que cette fois le héros a su habilement retourner chaque situation en sa faveur avec des conséquences inéluctables sur le monde ( Cambodge, Afghanistan, Irak …) qui perdurent encore aujourd’hui . La théorie de « l’exécutif unitaire » mise en place par l’équipe Cheney sera la porte ouverte à toutes les dérives. Enlèvements, tortures, censure…
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Nisrine A
    Nisrine A

    29 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2019
    Grande lumière sur l'homme derrière la marionnette... VICE est un film rythmé avec un cynisme réaliste sur la politique américaine et mondiale aujourd'hui. On se doute bien de l'opinion du réalisateur sur Dick CHENEY, néanmoins il reste dépeint avec une certaine distance (appréciable). Je suis arrivée à avoir de l'empathie pour le personnage à certains moments du film; suivre l'évolution et le cheminement de toute une vie permet de voir le bon époux et père de famille tombé dans les pièges du pouvoir et du vice comme n'importe qui d'autre... Mention spéciale à Christian SLATER qui pour moi est à l'apogée de ce qu'on peut appeler "se fondre dans la peau de quelqu'un". Courez-y !
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