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Tumtumtree
168 abonnés
533 critiques
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2,5
Publiée le 26 février 2019
Le réalisateur de The Big short s'emballe trop dans cette dénonciation outrancière des méfaits de l'ancien vice-président de George W. Bush. Le dynamisme de la mise en scène qui nous entrainait dans les méandres complexes des milieux financiers de son précédent film multiplie ici les effets douteux pour appuyer des thèses qui semblent elles-mêmes discutables. Alterner les scènes de repas ou de rigolade des gros bonnets de Washington avec les images des massacres au Cambodge ou en Irak, c'est franchement facile et oiseux. Un tel film ne peut que renforcer toutes les théories du complot, quelles qu'elles soient. Et faire détester tous les hommes politiques. Un effet de montage au milieu du film laisse même entendre que les attentats du 11 septembre 2001 ont été organisés pour permettre aux grandes compagnies pétrolières d'envahir l'Irak. S'ajoute à cela l'absence totale du point de vue adverse, ce qui est la base de toute forme de procès ou de justice. Bref, même si je suis probablement dans le même camp politique que le cinéaste, je ne peux qu'être consterné par la rhétorique de cet opus. On saluera tout de même la performance de Christian Bale et quelques effets de mise en scène inventifs.
Malgré la réalisation rythmée d'Adam McKay, la première moitié du film reste sans grand intérêt. Sans juger de la véracité des scènes montrées, la 2eme partie a le mérite d'être bien plus captivante. Globalement, le film tire ses points forts de la performance de Christian Bale (brillant, comme à son habitude) et de la mise en scène de McKay, qui regorge d'artifices plus ou moins pertinents mais qui fonctionnent très bien pour la plupart.
Dans "Vice", Adam McKay fait le bilan vraiment calamiteux de l'action politique de Dick Cheney (ici joué par Christian Bale), qui fut notamment le très puissant vice-président de George W. Bush et le grand responsable de la guerre en Irak. Le réalisateur l'attaque sur un mode ouvertement satirique, outrancier, potache, en mêlant fiction et images documentaires. C'est un pamphlet absolument jubilatoire, captivant, passionnant. Aucun risque de s'ennuyer tellement c'est prenant. On est pas là pour se détendre et rire, bien au contraire, c'est un film difficile, assez épuisant, qui fait bien réfléchir, on apprend beaucoup de choses et c'est vraiment terrifiant. Je suis ressortie de là très contente d'avoir vu ce film coup de poing et dénonciateur mais aussi assez sonnée par tout cela.
Surcoté et ennuyant ! Le film se veut un portrait caustique de Dick Chenney. J'ai trouvé le film long et pas original. Le réalisateur utilise des métaphores bien lourdaudesspoiler: (métaphores animalières par exemple) et bien sûr le parti pris est manifeste. si vous aimez ce style allez plutôt voir un film de Michael Moore.
Le pire biopic de l'année 2018. Vice (McKay 2018) n'est ni un bon film ni un film honnête. Il ne donne pas les chiffres qui caractérise la plus grande opération de prévarication de tous les temps qui a permis à Cheney d'enclencher la guerre d'Irak en 2004 et de donner à Halliburton, entreprise de mercenaires spécialisée dans les coups tordus pour les dictatures diverse, société dont Cheney était PDG, 4.2 milliards de dollars de contrats pour la guerre de 2003 puis 10 milliards ensuite pour la reconstruction. Son profit personnel due à l'augmentation de son portefeuille d'actions Halliburton dépasse dix millions de dollars. Cheney est donc plus qu'un de ces criminels qui déclenchent des guerres pour sortir de situations inextricables (ici la suite des attentats de 2001), plus qu'un de ces menteurs qui ont inventé des armes de destruction massive pour enclencher le massacre de 200 000 Irakiens au moins, c'est un des plus grands prévaricateurs de l'histoire des Etats-Unis et dieu sait comme disait Mark Twain que les USA sont pourtant spécialisés dans la production d'escrocs et dans leur sanctification comme héros nationaux. Vice ne nous dit presque rien de tout ça : voici un imbécile poussé par sa femme à faire de la politique et qui utilise les thèmes plus réactionnaires pour devenir chef de cabinet de Ford, directeur de la CIA de Bush père puis vice président de Bush fils, très bien incarné ici comme l'idiot du village par Sam Rockwell. Le film cherche à se transformer en farce grinçante en utilisant toutes sortes de trucs cinématographiques : faux films d'archives, flashbacks permanents, avancées vers l'avenir sans prévenir, mélange public privé mais il n'explique rien. Pire : il cache la vérité. Pas étonnant que ce numéro raté ait obtenu les oscars qui méritaient, ces récompenses attribués par une masse incompétente, vendues au plus offrant et présidées par Weinstein -tout un symbole- jusqu'à sa chute méritée. Revoyez plutôt l'excellent "W." d'Oliver Stone (2008), charge très bien informée et parfaitement mise en scène contre GWBush fils et son entourage.
J'ai été très déçu vu les notes. Une bonne histoire ne fait pas forcément un grand film. La réalisation est médiocre et fade ,le rythme n'est pas très bon, le film est trop long avec beaucoup de longueurs. Une biopic uniquement à charge rend l'exercice vain. C'est trop superficiel et des effets de mise en scène ( générique de fin au milieu du film) sont grossiers et inintéressants. La satyre et le cynisme peuvent être intéressants mais la on sent vraiment que le réalisateur traîne des pieds pour faire un film sur quelqu'un qu'il ne peut pas sacquer. C'est intéressant de savoir que l'Irak était un prétexte et que cette politique dysfonctionnelle a entraîné l'état islamique mais c'est amené d'une façon banale et inconsistante. On en sait pas plus sur l'anti héros à la fin et c'est balo pour une biographie. C'est brouillon, fouillis et plutôt soporifique. Cela aurait mérité beaucoup mieux moi qui aime pourtant la politique. Les documentaires de Michael Moore sont des chefs d'oeuvre à côté.
Filmé de façon extrêmement désagréable et fatigante, le film n'est même pas intéressant à suivre alors que le sujet est pourtant haut en couleur. Un personnage honteux pour la politique américaine. Dommage on a déjà vu beaucoup d'autres films critiques sur des sujet sensibles bien mieux réalisés. Trouvez un résumé de la vie de D.Cheney sur le net et vous en saurez autant et plus vite, sans supporter ce calvaire.
Non ce n'est pas le meilleur film de l'année annoncé par l'affiche. C'est sans doute un film très éclairant pour l'Américain moyen qui comme le dit le début du film "travaille de plus en plus, est de moins en moins payé et n'a pas envie d'entendre parler de politique ou de lobbys le soir". Mais un spectateur français raisonnablement informé n'apprendra pas grand-chose, quelques éléments sur la jeunesse de Dick Cheney et sur le poids de l'ambition de sa femme, mais rien de plus. La mise en scène assez agréable au début tourne en une espèce de frénésie d'images chocs à la fin qui rendent cette dernière demi-heure franchement pénible, d'autant que le film commence à trop durer. Evidemment Christian Bale fait une bonne performance, Sam Rockwell est à la limite du ridicule. Mais en fin de compte c'est un film qu'on ne perd pas grand-chose à ne pas voir.
Vice est un objet hybride, non dénué d'humour, à mi-chemin entre un long-métrage et un documentaire. Mais il ne prend que le moins bon de chacun de ses composants. Pas assez documenté pour nous éclairer de faits historiques solides et pas assez fictionnalisé pour nous plonger dans un univers passionnant. A défaut, on est embarqué dans un récit saccadé, sans nuance et finalement assez peu informatif. Car rien que l'on ne savait de cette guerre commericale n'est révélé durant ces 2h15 un peu fastidieuses ou rien ne prend vraiment corps, même pas Dick Cheney habité par un incroyable Christian Bale. La politique de ce Vice-président méritait une plongée plus vive, plus acérée, plus efficace, plus réelle dans ses rouages plutôt que cette diatribe un peu vaine.
Hum ! J'attendais beaucoup mieux sur le plan bio et historique. La touche pseudo comédie m'a irrité, les dialogues créés de toute pièce pour remplir les vides aussi et surtout un film à charge sans laissé le spectateur avoir son avis.Souvent à la limite de la bouffonnerie, on frise la parodie au milieu de la vérité, discutable ! Coté prestations rien à redire, excellentes ! 2/5 !!!
A la sortie d'un film, on peut se poser 3 questions : que m'a-t-il appris (au sens large) ? que m'a-t-il apporté ? que pense-t-on de la forme adoptée par le réalisateur ? Prenons maintenant le cas de "Vice". Que m'a-t-il appris ? Vraiment pas grand chose. Bien sûr, si vous ne savez pas que George W. Bush est un parfait imbécile, que Dick Cheney et Donald Rumfeld sont des prédateurs et des menteurs, prêts à tout pour arriver à leur fin et pour faire grossir leur compte en banque, que l'invasion de l'Irak a été justifiée par des mensonges, que la démocratie américaine n'en a souvent que le nom, que ce sont les lobbys qui, le plus souvent, font prendre les décisions aux gouvernants, etc., OK, d'accord, vous pourrez apprendre tout cela dans "Vice". Parlons maintenant de la forme : Adam McKay a manifestement voulu faire du Michael Moore, malheureusement, il n'en a pas le talent. Ce que ce film m'a apporté : de l'ennui, car Adam McKay n'a pas du tout le génie comique de Michael Moore et je n'ai jamais ri une seule fois malgré tous ses efforts. Pathétique !
Trop manichéen pour être instructif et trop clientéliste pour être divertissant. Le casting est génial ok mais ne sauvent pas ce "film de potes" moraliste et sans intérêt.
Dick Cheney est méchant et il n'y avait pas d'armes de destruction massive en Irak, nous l'avions compris. Ce film nous prend pour des demeurés. Pourquoi faut-il toujours que les américains en fasse trop ?