Suite du film de 2016 qu’il ne faut pas forcément bien avoir en mémoire ni même avoir vu pour comprendre.
Pour démarrer l’évaluation, ce second titre parvient avec succès à reproduire un élément du premier qui était fort intéressant (chose qui pourtant, vu les circonstances du premier film, était difficile à faire), c’est faire se poser la question au spectateur de quel camp il est censé se ranger, tout en lui faisant changer d’avis à plusieurs reprises.
On retrouve donc cet adorable détestable psychopathe du film de 2016, (qui se passait en 2016) plus d’une décennie après les évènements de 2016 (et tous les anachronismes flagrants dont-il va falloir savoir-faire exception), l’aveugle a pu remplacer sa fille décédée par une autre, rangé, il joue comme il peut son rôle de père, phobique à l’idée de perdre sa fille à nouveau et tortionnaire malgré ses bonnes intentions, à côté d’un métier l’aidant à subvenir aux besoins de la famille qu’il s’est créé, jusqu’au jour où, pour notre plus grand bonheur, une bande de type armés jusqu’aux dents rentrent chez lui pour perturber cet équilibre, mettant cette fille qu’il chérie tant en danger: Rambo aveugle est né.
Là où le premier était qualifiable de ‘film d’horreur’, ici on est plus dans le domaine du thriller horrifique, l’ambiance est neuve, la mixture neuve, le voyage: neuf.
Moins bien noté que son prédécesseur, j’y ai personnellement largement trouvé mon compte, la profondeur derrière le personnage de 2016 est encore plus poussée, le film tient en haleine, la tentions est de mise, de belles trouvailles, de belles surprises (malgré le twist le plus important bêtement offert trop tôt au spectateur à cause d’un détail qui aurait pu être supprimé plus tôt dans le film pour nous surprendre à 100%), la gamine est attachante, les virages à 180° sont efficaces, de la part du réal de Don’t Breathe et d’Evil Dead, c’est du jus outrancièrement violent comme il est bon d’en déguster.
Recommandé aux aimants du genre.