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Shephard69
344 abonnés
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3,5
Publiée le 11 octobre 2021
Après n'avoir découvert le premier opus que récemment, l'annonce d'un second volet m'a rapidement emballé pour découvrir un film peut-être moins emballant car moins inspiré et étouffant. Là où le premier film offrait une tension psychologique terriblement prégnante et anxiogène, une suite plus aseptisée et prévisible, toujours portée par un Stephen Lang magistral de noirceur. Un semi huis-clos qui emprunte un peu à toutes les genres de l'épouvante, du slasher pur et dur au fantastique. Quelques très bonnes séquences qui m'ont fait penser à "Panic room" de David Fincher ou à "Green room" de Jeremy Saulnier. Au final, un ensemble qui remplit sans problème son contrat de divertissement mais qui ne se renouvelle pas suffisamment pour marquer vraiment les esprits. Bien mais sans plus.
Après un premier volet (2018) surcoté, truffé d'incohérences dès son entame jusqu'à sa lamentable conclusion, la famille tête à claques est donc de retour pour affronter les grosses et méchantes bêtes, ... et plus si affinités.
Peu ou pas de nouveautés cette fois ci, ... l'idée reste originale et le développement médiocre, sinon pour cette séquence d'introduction relativement réussie et son final brusque, mais mouvementé. Entre ces deux scènes, le film n'a pas grand-chose à raconter.
Un effort a été fait pour réduire la large collection d'absurdités qui émaillaient le premier opus et cette seconde histoire, bien qu'un peu moins personnelle, amène davantage d'identification aux personnages.
Comment de tels pleurnicheurs ont pu survivre à l'environnement hostile qui les entoure reste un mystère d'une épaisseur conséquente, quoi qu'il en soit.
Leurs comportements sont parfois inexplicablement erratiques. La raison pour laquelle ils marchent pieds nus plutôt par exemple qu'avec des baskets silencieuses facilement trouvables sur les nombreux cadavres qu'ils croisent ici et là n'en est pas moins mystérieuse, ...
Pourquoi Emmett porte un masque lors de sa rencontre avec les Abbott ?
Comment fonctionne l'ampli utilisé pour déconcentrer les monstres ?
Maman n'aurait pas pu prévenir fiston que la bouteille d'oxygène était presque vide ?
Pourquoi jamais deux bestioles ne sont affrontées simultanément ?
...
La photographie est soignée. L'interprétation souvent à la limite du supportable, celle du fils Abbott en particulier. Les aliens sont crédibles et effrayants. Le suspens fonctionne. Quelques sursauts complètent le programme. La musique en fait (volontairement ?) des tonnes.
Le métrage se suit finalement sans ennui mais manque cruellement d'originalité sorti donc de son entame et d'une conclusion qui ne demande pas (heureusement) d'interprétations inutiles, mais ouvre la porte à une suite ...
Le premier Dont breathe (2016) ne m’avait pas vraiment convaincu, même si ce schocker movie était assez original. Dans ce deuxième opus l’ancien soldat d’élite aveugle est de retour face à des voyous teigneux qui veulent kidnapper sa fille adoptive ; funeste initiative on s’en doute. Bien mené avec un scénario malin, particulièrement violent, Dont breathe 2 me semble supérieur au premier. Le « héros » qui dans le passé a commis quelques atrocités est plutôt original, car guère positif. Finalement une bonne surprise pour les aficionados des séries B hargneuses.
Suite inutile d'un film déjà, à mon sens, surcôté mais qui présentait tout de même quelques qualités. Ici, je serais bien en peine de relever des points positifs tellement "Don't Breath 2" définie à lui seul le néant artistique. Les effets gores sont réussis... et c'est tout. Toute tentative d'instaurer une quelconque ambiance pesante comme pour le premier film est abandonnée au profit d'une tonne d'action flirtant bien souvent avec le ridicule. Le scénario se limite donc à un enchaînement de morts bien violentes. Trop léger tout ça. Un film paresseux au possible que je vais m'empresser d'oublier.
Invraisemblable que cette sorte de terminator mais... aveugle. autant le 1er opus avait un intérêt mais ici, des combats interminables, une violence gore inouïe : une suite dont on sort éreinté et désemparé!
Un bon film horrifique pour les amateurs du genre avec un scénario original qui va à l'essentiel, un casting plaisant et surtout une réalisation soignée.
J'avais bien aimé le premier qui était basé sur une intrusion. ici le fond diffère mais ne fonctionne pas avec le handicap du protagoniste principal et fait finalement rien de plus que n'importe quel film du genre. Bof bof...
Le premier film de Fede Alvarez était un excellent thriller, à la frontière du film d’horreur, avec un suspense assez intense utilisant tous les ressorts dramatiques d’une vieille maison plongée dans le noir, pleine de chausse-trappes. Dans ce second volet réalisé par le co-scénariste d’Alvarez, on retrouve le vieil aveugle aux motivations beaucoup moins troubles, et plus attendues, puisqu’il doit protéger une jeune orpheline de dangereux malfrats. Reste une efficace et distrayante production qui ne mérite pas plus que la première, son interdiction au moins de 16 ans.
En 2016, “Don’t Breathe - La maison des ténèbres” nous avait tellement peu marqués, que nous nous souvenions même pas l’avoir vu à la sortie du second volet. Le vieil aveugle est cette fois le personnage principal de l’histoire. Il mène une vie paisible avec sa fille jusqu’au jour où une bande de violents s’introduit chez lui pour lui faire sa fête et kidnapper la petite fille. Le film navigue encore dans les facilités scénaristiques pour offrir à l’aveugle l’occasion de cogner fort grâce à son ouïe. La véritable histoire de la petite fille frôle également avec les incohérences. Bref, “Don’t Breathe 2” est une suite à la hauteur de son aînée, un nanar de série B. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Don't Breathe 2 est encore meilleur que le précédent, pas le temps de s'ennuyer. Des combats intenses et sanglants accompagnés d'un scénario imprévisible et palpitant.
J’avais bien aimé le premier opus (critique ici) où l’ambiance était excellente même dans la salle on n’osait pas faire le moindre bruit. Dans ce second film, on le retrouve aussi mais peut-être beaucoup moins. C’est un peu le retournement de situation où le méchant devient le gentil dans un sens. Beaucoup d’hémoglobine, de la violence à n’en plus s’arrêter, l’action est omniprésente. On ne s’ennuie pas tout du long, tout s’enchaine en rythme parfait et l’histoire est originale. Je ne pensais pas que l’histoire s’appuierait là-dessus pour faire le scénario. C’est vrai qu’on se demande comment il a eu la petite fille, on se demande s’il n’a finalement pas réussi à faire ce qu’il voulait dans le premier film mais non. Il l’élève comme sa fille et on voit à quel point il tient à elle, il lui a appris à s’en sortir, à s’enfuir et survivre. Difficile quand tout un commando débarque dans la maison pour l’attraper. Il va la protéger comme un dément. Je ne vais pas vous spoiler le scénario ça gâcherait la surprise mais je dois dire que c’est plutôt original et ça change des films du genre. Il y a d’excellents passages et des plus gros mais bon c’est ce que l’on demande aussi.
En résumé, Don’t Breathe 2 est plutôt réussi. Il était difficile d’imaginer quel pourrait être le scénario mis à part de la vengeance, d’un certain côté c’est le cas mais comme on aurait pu le croire. J’ai été assez épatée par le retournement de situation du scénario, je ne m’attendais clairement pas à cette chute là et je dois dire que j’ai été très surprise et l’horreur n’en est que plus grande. Ce n’est pas non plus le film qui vous fera peur mais il est assez réussi dans son originalité.
J’ai pas vu le premier donc mon jugement peut être biaisé. Honnêtement je m’attendais à un film d’horreur qui saurait m’effrayer mais c’était pas le cas. Néanmoins, il a été divertissant j’ai pas eu l’impression d’avoir perdu mon temps