Avis sur Another WolfCop

Lou Garou, un policier porté sur la boisson et accessoirement loup-garou lorsque la pleine lune arrive, est confronté à un homme d’affaires excentrique aux mauvaises intentions qui implante une brasserie à Woodhaven tout en créant une équipe de hockey.
Je l'ai trouvé encore plus délirant que le premier WolfCop, j'ai franchement apprécié. Je pense que les mauvaises critiques et notes s'expliquent dans le fait que les gens s'attendaient sans doute à voir un vrai film d'horreur, alors que c'est aussi une comédie qui assume clairement ses excès.
Le visionnage du premier opus n'est pas obligatoire pour comprendre celui-ci, mais je vous le recommande quand même, d'autant qu'il est aussi fort sympathique.
Pour information, une interdiction aux moins de 12 ans serait un minimum, c'est parfois fort sanglant et gore.

Lou Garou, le shérif-adjoint le plus carnassier et le plus poilu de l'histoire des shérifs-adjoints, est de retour pour affronter un milliardaire développant une bière très louche, la Chicken Milk.

"Another Wolfcop" reprend donc l'exacte formule (et les acteurs) de son prédécesseur, c'est à dire jouer de manière complètement décomplexée avec les stéréotypes les plus nanardesques, en y ajoutant cette fois une bonne dose de SF ringarde avec des robots et une invasion de polymorphes particulièrement belliqueux.

Problème, l'effet de surprise n'y est plus et la blague tourne à vide. Encore plus poussive que son aîné, cette suite ne dispose cette fois pas d'une intrigue permettant de raviver en permanence la générosité du délire du premier opus, il faudra en fait attendre la dernière demi-heure pour qu'enfin un carnage sur glace consécutif à la venue de petites bestioles amusantes (la trouvaille du film) nous arrache des sourires. Entre-temps, la sensation d'ennui se disputera à celle d'une certaine facilité dans tous les ressorts comiques (la scène érotique inversée à celle du premier, le gag répété du talkie-walkie, les apparitions inutiles de Kevin Smith en nouveau maire, ...), "Another Wolfcop" ne remplit clairement pas le contrat tacite "en faire deux fois plus" induit pour la réussite d'une bonne suite. En réalité, le film se repose sur ses acquis et se contente simplement de répéter la formule qui a fait son succès auprès des aficionados du genre en y rajoutant quelques éléments pour faire illusion.

Il vaudrait peut-être mieux s'arrêter là avant que l'hommage aux nanars d'antan tourne au véritable navet de compétition.

Ce que j’avais aimé dans le premier film est de nouveau présent ici mais en mieux. La comédie horrifique dépasse toute les limites. Le gore est encore une fois au rendez-vous. Je l’ai trouvé plus travaillé côté humour que son prédécesseur. Le personnage joué par Jonathan Cherry en tant que « coéquipier » m’a bien fait rire. Et Leo Fafard est toujours aussi bon dans le rôle de ce policier au pouvoir surnaturel. Si vous avez accroché avec le premier à coup sur celui-là va vous ravir. Il est dingue et décalé. Personnellement voir un film comme ça de temps en temps me fait vraiment du bien. ANOTHER WOLFCOP est vraiment un énorme délire en mode WTF.

Dans son deuxième film, Lowell Dean va plus loin dans le délire et s'amuse tout en rendant un vibrant hommage au cinéma bis fendard, de Carnausaure à Jason X en passant par Poultrygeist ou Teen wolf. Le réalisateur déclare tout son amour pour ce cinéma déviant et pousse les potars à fond dans une comédie d'action décomplexée et fauchée, qui à l'instar du premier opus, empile les punchlines bien senties.
Bref suffisamment sincère pour faire oublier la minceur du budget et pour peu que vous laissiez vos neurones en berne, Another wolfcop s'avère franchement divertissant.

Ce second opus est une comédie horrifique policière (totalement débile et totalement assumée) de loup garou et autres créatures, aux effets de maquillage bien "craspecs"... L'histoire est aussi déjantée que le premier volet... A suivre...

J'avais aimé le premier film mais mon excitation a disparu au fur et à mesure que l'histoire de celui-ci avançait. J'ai très vite compris que ce film n'avait aucune idée car le loup-garou flic n'y fait presque rien. Il ne fait que recycler les blagues du film précédent puis il devient lui-même une blague ridicule. Il retourne aussi au source et réutilise des blagues du premier film avec une légère altération inexpliquée. Le premier film était plus ou moins amusant mais celui-ci ne l'était pas. On avait l'impression qu'il en faisait trop. La blague sur le lait de poule enterré n'était pas si drôle que ça au départ...

J’avais complètement oublié le premier ‘Wolfcop’, inoffensif navet qui bénéficie inexplicablement d’un fan-club en nombre suffisant pour qu’une suite ait été mise en chantier. Les films de cette catégorie - on vogue sur les courants fétides de la série Z - souffrent tous des mêmes maux : l’idée - ici, un flic loup-garou mal embouché et porté sur la bibine - est toujours séduisante mais leur réalisateur est rarement incapable d’en faire quelque chose, et enrobe deux ou trois pauvres séquences d’action avec des dialogues indigestes, allonge inutilement la sauce au moyen de scènes inutiles et épice d’un peu de fesse si le besoin s’en fait sentir Partant de ce constat, cette suite non-désirée n’est finalement pas si catastrophique qu’on pourrait le penser : ‘Another Wolfcop’ renferme quelques séquences qui font preuve de ce degré de stupidité poussé suffisamment loin pour qu’on puisse le faire passer pour de l’humour. Vu qu’on y trouve tout même quelques taches de gores et l’une ou l’autre idée perturbante, comme du sexe sale entre lycanthropes, j’ai d’autant plus de mal à comprendre la timidité dont font preuve les navets comme ‘WolfCop’ : quand on propose un pénis parlant à moustache en guise de mise-en-bouche, il faut pousser plus loin, ou au moins garder le rythme, en vue du plat de résistance : mais non, à chaque fois, c’est comme si les responsables des nanards contemporains craignaient de dépasser trop ouvertement les bornes de la connerie et du mauvais goût alors que, franchement, un film comme ‘Another WolfCop’ n’a strictement aucun intérêt à tenter d’être présentable ou digne : il ne raccolera de toute façon jamais au-delà de la petite fraction de spectateurs déviants intéressés par ce genre de spectacle, ainsi que l’ont toujours parfaitement compris les productions Troma.