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Votre avis sur L'Affaire Collini ?
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Du cinéma à la truelle. Sans même connaître l'allemand ni lire les sous-titres (pour la version VO) vous suivez le scénario sans difficulté tant le trait est appuyé, le tout servi par des personnages caricaturaux, une musique mélodramatique. Divisé en 4 x 30 minutes, cela aurait constitué une honnête série sur Netflix. Sur grand écran, pendant 2 heures, c'est un peu long.
Il est presque dommage que l’affiche du film dévoile une partie du mystère qui entoure cette affaire fictive, car le spectateur est habilement baladé pendant une bonne partie du film. L’avocat se transforme en enquêteur car son instinct et ses souvenirs attisent sa curiosité.
Certes, on peut juger le film un peu lent à se mettre en place tout en étant jamais lassant et finalement très prenant. J’ai trouvé le casting excellent, la mise en scène mesurée et juste, une très bonne adaptation.
Un bon moment que je conseille.
Certes, on peut juger le film un peu lent à se mettre en place tout en étant jamais lassant et finalement très prenant. J’ai trouvé le casting excellent, la mise en scène mesurée et juste, une très bonne adaptation.
Un bon moment que je conseille.
d apres le roman de ferdinand von schirach L'auteur du livre, Ferdinand von Schirach, lui-même avocat, est le petit-fils de Baldur von Schirach, dirigeant nazi condamné au procès de Nuremberg C’est un livre qui porte sur les crimes dans notre État, sur la vengeance, sur la faute et toutes ces choses pour lesquelles, aujourd’hui encore, nous trainons le poids de l’échec livre une réflexion puissante sur la justice, la violence et l'oubli » est fidèle
Le tournage a lieu à Berlin, pour la prison (Justizvollzugsanstalt Moabit)) et l'île aux Musées dans le quartier Mitte, ainsi qu'à Stahnsdorf, le manoir Schloss Arendsee et aux studios de Babelsberg à Potsdam, en Brandebourg
la musique est composé par ben lukas boysen
un film pour ne pas oublier un film pour l histoire
Le tournage a lieu à Berlin, pour la prison (Justizvollzugsanstalt Moabit)) et l'île aux Musées dans le quartier Mitte, ainsi qu'à Stahnsdorf, le manoir Schloss Arendsee et aux studios de Babelsberg à Potsdam, en Brandebourg
la musique est composé par ben lukas boysen
un film pour ne pas oublier un film pour l histoire
Bouleversant et le travail de cet avocat est passionnant du début jusque la fin.J'ignorais tout de cette loi Dreher.Les acteurs sont tous parfaits.
On pourrait penser que ce film allemand est tiré de faits réels mais apparemment ce n'est pas le cas bien qu'il doive y avoir des similitudes, car on y pense fortement pendant le visionnage. Le film livre une belle analyse, basée sur un roman, lui-même écrit par un descendant d'un ancien nazi condamné, sur la justice des nazis et autres criminels de guerre après la seconde guerre mondiale par l'Allemagne d'Adenauer en autre. Légalité ne veut pas toujours dire justice, tel est le message du film. Un beau film dont le début est plutôt théorique et procédurier dans un sens, puis une belle fin, avec un dénouement fort et rempli d'émotions sans renier l'aspect procédurier du début.
Un film remarquablement intéressant, qui nous rappelle les grands films à thèse, prétoire et histoire, du temps où le cinéma américain était flamboyant. Las! D'après les BA, il ne filme plus que des culturistes en babygros occupés à écraser un tank d'une seule main.
Malheureusement, Marco Kreuzpainter n'est pas Sydney Lumet et son film est entaché de pas mal de facilités et d'incohérences, censées peut être le rendre plus commercial, plus grand public; il y a en particulier une histoire sentimentale dont on se serait bien passée... Mais ça nous donne envie de lire le livre de Ferdinand von Schirach, dont il est tiré.
Le jeune avocat d'origine turque Caspar Leinen (Elyas M'Barek) se trouve commis d'office pour une première très grosse affaire. Jean-Baptiste Meyer (Manfred Zapatka), gros industriel, est assassiné sauvagement (après sa mort, son visage est démoli à coups de pied) par un italien anonyme, qui attend qu'on l'arrête, et ne dit rien, absolument rien. Mutique, absent, il refuse la cigarette, le verre d'eau que son avocat lui propose. C'est un roc, un bloc d'absence. Franco Nero est impressionnant dans le rôle de Fabrizio Collini.
Où ça se complique pour Caspar.... c'est que Meyer, c'est l'homme qui l'a aidé dans son enfance, lui le petit immigré dont la mère faisait des ménages, et dont le père avait disparu; il l'a accueilli chez lui, avec son propre petit fils, lui a permis de faire ses études de droit... Alors, défendre son assassin.... Quand je vous parlais d'incohérences! dans la vraie vie, ce lien révélé lui aurait aussitôt valu d'être déchargé de l'affaire.
Pourquoi? Peut être quelqu'un le sait il. Le brillantissime professeur de droit Heiner Lauterbach (Richard Mattinger) qui représente la fille de Meyer, Johanna (Alexandra Maria Lara)
Alors, il va falloir remonter dans le passé pour trouver le lien, et c'est là que le film est passionnant puisqu'il nous fait découvrir la loi Dreher, dont je n'avais jamais entendu parler. Conçue par un ancien procureur nazi, revenu tout benoitement aux affaires, promulguée en douceur en octobre 1968, elle permettait de requalifier de meurtres, et non plus d'assassinats, les crimes commis contre les civils en temps de guerre -donc d'être prescrits au bout de 20 ans.... Un certain nombre d'officiers de la Wehrmacht et de SS se sont alors dit: ouf! ça y est! on peut dormir tranquilles!
La fin du film, outre le fait d'être instructive, est très belle et très émouvante. C'est à voir absolument pour tous ceux qui aiment l'histoire, qui se passionnent pour la justice. Pour moi il reste une question en suspens: peut on être à la fois un salopard et un bon type? Autrement dit, en temps de guerre, portés par la propagande, endoctrinés, enivrés par le climat de haine, certains ont ils pu commettre des horreurs dont jamais, dans une période normale, ils n'auraient été capables??
Un film remarquablement intéressant, qui nous rappelle les grands films à thèse, prétoire et histoire, du temps où le cinéma américain était flamboyant. Las! D'après les BA, il ne filme plus que des culturistes en babygros occupés à écraser un tank d'une seule main.
Malheureusement, Marco Kreuzpainter n'est pas Sydney Lumet et son film est entaché de pas mal de facilités et d'incohérences, censées peut être le rendre plus commercial, plus grand public; il y a en particulier une histoire sentimentale dont on se serait bien passée... Mais ça nous donne envie de lire le livre de Ferdinand von Schirach, dont il est tiré.
Le jeune avocat d'origine turque Caspar Leinen (Elyas M'Barek) se trouve commis d'office pour une première très grosse affaire. Jean-Baptiste Meyer (Manfred Zapatka), gros industriel, est assassiné sauvagement (après sa mort, son visage est démoli à coups de pied) par un italien anonyme, qui attend qu'on l'arrête, et ne dit rien, absolument rien. Mutique, absent, il refuse la cigarette, le verre d'eau que son avocat lui propose. C'est un roc, un bloc d'absence. Franco Nero est impressionnant dans le rôle de Fabrizio Collini.
Où ça se complique pour Caspar.... c'est que Meyer, c'est l'homme qui l'a aidé dans son enfance, lui le petit immigré dont la mère faisait des ménages, et dont le père avait disparu; il l'a accueilli chez lui, avec son propre petit fils, lui a permis de faire ses études de droit... Alors, défendre son assassin.... Quand je vous parlais d'incohérences! dans la vraie vie, ce lien révélé lui aurait aussitôt valu d'être déchargé de l'affaire.
Pourquoi? Peut être quelqu'un le sait il. Le brillantissime professeur de droit Heiner Lauterbach (Richard Mattinger) qui représente la fille de Meyer, Johanna (Alexandra Maria Lara)
Alors, il va falloir remonter dans le passé pour trouver le lien, et c'est là que le film est passionnant puisqu'il nous fait découvrir la loi Dreher, dont je n'avais jamais entendu parler. Conçue par un ancien procureur nazi, revenu tout benoitement aux affaires, promulguée en douceur en octobre 1968, elle permettait de requalifier de meurtres, et non plus d'assassinats, les crimes commis contre les civils en temps de guerre -donc d'être prescrits au bout de 20 ans.... Un certain nombre d'officiers de la Wehrmacht et de SS se sont alors dit: ouf! ça y est! on peut dormir tranquilles!
La fin du film, outre le fait d'être instructive, est très belle et très émouvante. C'est à voir absolument pour tous ceux qui aiment l'histoire, qui se passionnent pour la justice. Pour moi il reste une question en suspens: peut on être à la fois un salopard et un bon type? Autrement dit, en temps de guerre, portés par la propagande, endoctrinés, enivrés par le climat de haine, certains ont ils pu commettre des horreurs dont jamais, dans une période normale, ils n'auraient été capables??
L'affaire Collini débute comme un thriller, le suivi judiciaire du meurtre d'un riche allemand par un énigmatique italien refusant d'exprimer ses mobiles (Franco Nero, plein de charisme malgré son mutisme), avant d'aborder un thème historique mettant en lumière
spoiler:
un scandale judiciaire ouest-allemand
(sans entrer dans le détail pour préserver un minimum de suspens).
Bref une enquête à rebondissements et un procès totalement fictifs qui nous tiennent en haleine pour traiter d'un volet politico-judiciaire basé sur des faits eux bien réels.
Pour une fois un film de procès qui réussit à éviter le côté soporifique, qui plus est dans un cinéma allemand parfois réputé pour manquer d'un peu de dynamisme.
(sans entrer dans le détail pour préserver un minimum de suspens).
Bref une enquête à rebondissements et un procès totalement fictifs qui nous tiennent en haleine pour traiter d'un volet politico-judiciaire basé sur des faits eux bien réels.
Pour une fois un film de procès qui réussit à éviter le côté soporifique, qui plus est dans un cinéma allemand parfois réputé pour manquer d'un peu de dynamisme.
Une vraie surprise qui donne pleins d’émotions au combat d’un jeune avocat qui met la vérité avant ses intérêts .
Ce n’est pas une histoire vraie mais les flashbacks, le déroulé du film, les acteurs arrivent à nous faire penser le contraire.
Ce n’est pas une histoire vraie mais les flashbacks, le déroulé du film, les acteurs arrivent à nous faire penser le contraire.
L'affaire Collini est beaucoup plus qu'un film puisqu'il s'inspire de l'histoire vraie de Friedrich Engels, officier SS, surnommé "le bourreau de Gênes" et jugé à Hambourg en 2002. Le film ne nous fait pas vivre le procès d'un ancien nazi, mais celui de Fabrizio Collini, qui a assassiné Jean-Baptiste Meyer, riche industriel allemand. Un jeune avocat, Casper Leinen, est commis d'office pour assurer sa défense. Il va alors chercher à comprendre pourquoi Collini a tué Meyer, en remontant le passé. Passionnant !
Film remarquable autant par la qualité des acteurs que par celle de la réalisation. Impeccable. Très prenant, pas une seconde d'ennui. Même si on se doute du noeud de l'affaire on se laisse prendre et la reconstitution des scènes historiques est glaçante. Il faudra suivre ce talentueux réalisateur.
Une claque.
Du début à la dernière seconde.
Je conseille ce film à tous.
Le procès de la honte. Mais aussi celui de l'injustice des hommes.
Du début à la dernière seconde.
Je conseille ce film à tous.
Le procès de la honte. Mais aussi celui de l'injustice des hommes.
remarquable c 'est simple sans aucune fioritures , fluide tes bien réalisé et parfaitement interprété du grand art
ce thèmes a été maintes fois interprété mais là c 'est une leçon un vrai beau travail bravo à la production c 'est assez rare de voir ce niveau là de nos jours
ce thèmes a été maintes fois interprété mais là c 'est une leçon un vrai beau travail bravo à la production c 'est assez rare de voir ce niveau là de nos jours
Pour dénoncer une loi allemande de 1968 qui "amnistie" les officiers nazis de leur crime de guerre, le réalisateur nous pond une histoire invraisemblable : un récent avocat va défendre un homme ayant assassiné un riche industriel allemand qui a élevé ce jeune avocat comme son fils. Et pour couronner le tout, il se retrouve face à un imminent avocat qui a été son prof. Bref, c'est long, lent, ennuyeux jusqu'au procès qui laisse un doute sur la morale de l'histoire. Certes cette loi est infâme mais peut on se faire justice soi-même ? Le réalisateur, pour ne pas répondre à cela, trouve une pirouette :
spoiler:
l'assassin se suicide en cellule avant le verdict
. Film à procès non au top.
. Film à procès non au top.
Un film dont le thème est intéressant et tiré d un roman qui traite des secrets des événements de la seconde guerre qui viennent hanter encore des individus dont la vengeance survient inéluctablement. C est le cas de cet homme nommé collini qui au début du film exécute dans une chambre d d'hotel un grand industriel allemand hans Meyers. Le scénario du film est de savoir le mobile de ce meurtre, en cela l accuse va être défendu par un avocat commis d office qui va s s'évertuer à en donner les raisons de cette vengeance face à un accusé mutique auxperil de sa vie sociale et familiale.
Le film est intéressant dans le fond mais la forme est assez médiocre avec une mise en scène trop académique et surtout des longueurs trop importantes qui nous laisse dans une grande torpeur qui affaiblissent le film.
Dommage
Le film est intéressant dans le fond mais la forme est assez médiocre avec une mise en scène trop académique et surtout des longueurs trop importantes qui nous laisse dans une grande torpeur qui affaiblissent le film.
Dommage
Au souvenir de cette ukrainienne qui expliquait récemment sur Cnews qu'un ukrainien valait 10 russes, ce film a n'en pas douter, résonne avec l'actualité de la guerre en Ukraine. Suite à une affaire criminelle, on se retrouve plongé au coeur de la seconde guerre mondiale. Le scénario est extrêmement bien fait et explique comment de nombreux criminels nazis recasés dans l'administration allemande ont échappé à la cour pénale internationale. Film également plein d'émotions et d'humanité. Film à voir absolument, vous l'aviez compris.
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