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chrischambers86
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2,0
Publiée le 27 avril 2013
il y a bel et bien un climat pènible dans "Day of the Woman" où seul le visage de la très jolie Camille Keaton (petite-fille de Buster Keaton qui, heureusement, ne verra jamais le film) illumine cette histoire ultra-violente qui manque cruellement de rythme! Le film de Meir Zarchi a vieilli mais sait cependant montrer le travail d'une actrice courageuse qui n'a pas hèsitè à tourner nue dans des scènes dures avec toute absence de tact et de pudeur nècessaire à l'atrocitè du spectacle! Très ancrès dans leur èpoque, les violeurs jouent comme des cochons et ternissent quelque peu cette histoire particulièrement malsaine! En revanche, le remake de "I Spit On Your Grave" de Steven R. Monroe est un film brut de dècoffrage où il est difficile en effet d'aller plus loin dans les scènes de tortures! L'impression dure, encore longtemps après! Tout comme "Day of the Woman" même si cette version de 78 se limite à refaire ce que Wes Craven avait fait dans "The Last House on the Left"...
Profondément choquant puis étonnament jubilatoire, I Spit on Your Grave est certainement le rape and revenge le plus efficace et le plus intelligent qu'il m'ait été donné de voir depuis longtemps. Un film culte dans lequel la victime ne se contente pas de tuer froidement ses agresseurs, préférant savourer sa vengeance avec un soin imperturbable et fortement imaginatif. Après une première partie d'une rare violence visuelle et sonore dans laquelle le réalisateur privilégie le réalisme des cris et des meurtrissures I Spit on Your Grave s'impose de façon surprenante en grand film féministe, retournant la barbarie des criminels contre elle-même. La dernière demi-heure, complètement jouissive dans ce qu'elle a de grand-guignolesque et de revancharde, donne au film une toute autre portée que celle d'un simple produit d'horreur à sensations : il est évident que Meir Zarchi expose les faits de manière frontale et neutre pour nous choquer de prime abord, puis nous place du côté de Jennifer pour nous faire prendre partie, ensuite. L'absence quasi-totale de musique, les personnages ancrés dans leur époque, le scénario rudimentaire mais percutant et la mise en scène à la fois naturaliste et documentaire font de ce rape and revenge une oeuvre extrême et audacieuse, à mettre loin devant La Dernière Maison sur la Gauche de Craven. J'ai adoré ce film.
Day Of The Woman de Meir Zarchi est un bon film sur la vengeance où son approche très frontal de la violence en déroutera plus d'un car, en effet, Zarchi n'utilise pas d'élipse pour en parler et fait subir aux spectateurs ce que l'héroïne ou les agresseurs subissent. Grâce à une mise en scène réaliste (Aucune musique durant les scènes barbares), Meir Zarchi choque en nous démontrant à sa manière la bestialité de l'Homme que ce soit dans le cas des violeurs (Les scènes de viol sont nombreuses, longues et dérangeantes) ou de l'héroïne (Sa vengeance est parfois très crue). Camille Keaton est d'ailleurs très convaincante en femme traumatisée et submergée par un désir de mort. Mais dans Day Of The Woman, j'ai trouvé que la vengeance était trop rapide (Le dernier tiers du film) alors que la montée de la violence et l'acte irréparable durent facilement deux tiers du film... Un film intéressant et extrème dans tous les sens du terme !!!
Film que l’on peut qualifier d’underground qui provoqua un scandale en son temps aux States et qui de ce fait ne franchit que très tardivement les frontières. Il s’agit pourtant d’un excellent film qui mérite d’être vu ou revu quelques trente années après sa sortie pour nous rappeler que déjà en 1978 Meir Zarchi savait filmer caméra au poing sans fioriture et de manière très réaliste. Outre le thème de la vengeance très bien traité, le film nous explique par le menu comment de pauvres ploucs peuvent devenir par phénomène d’autostimulation des violeurs en puissance. L’enchaînement de la violence prend ici ses racines dans l’incompréhension entre les gens des villes et ceux de la campagne. La scène entre le meneur et la victime dans la deuxième partie du film nous montre comment des gestes anodins peuvent être interprétés comme des invitations au viol. La victime sans doute une féministe convaincue qui passe ses vacances seule et se baigne nue dans un lac, oublie trop vite le décalage de transport des idées entre New York et la campagne profonde du Connecticut. Elle en paiera le prix fort. Le rôle de la victime est interprété par la toute fragile Camille Keaton nièce du célèbre Buster du même nom ; ce qui lui apporte tout de suite une certaine crédibilité. Elle se transforme de façon incroyable entre les deux parties du film, passant de la jeune fille un peu guindée et hautaine à la vengeresse hiératique et évaporée qui sera sans pitié pour ses bourreaux. Elle ira même jusqu’à tuer en premier l’attardé mentale qui lui a sauvé la vie tout en la violant forcé par ses camarades de mauvais génie. Film très prenant et soulevant de vraies questions, prouvant que déjà à l'époque quelques bonshommes se posaient des questions sur le rapport plutôt frustre de certains de leurs congénères avec la sexualité Le commentaire du critique de cinéma en bonus du DVD nous renseigne bien sur l’accueil du film à l’époque et sur la querelle déclenchée par les féministes qui reprochèrent à Zarchi de faire l’apologie du viol. La vision du film et les explications du critique démontrent bien sûr tout le contraire.
Un rape and revenge qui a eu le droit à plusieurs honneurs : celui d'être censuré pendant longtemps dans plusieurs pays, celui d'être qualifié par Roger Ebert comme étant un des pires films de tous les temps et encore récemment d'être dans le Top 10 des films les plus ridiculement violents du "Time" (à noter dans ce classement figurent aussi "La Horde sauvage", "Kill Bill" et "Orange mécanique", ce qui montre très bien la grande crédibilité de celui-ci... je suis ironique bien sûr !!!)... Et bien sûr d'être accusé de faire l'apologie du viol par plusieurs féministes, qui ne sont pas les dernières quant il s'agit d'être à côté de la plaque, parce que le réalisateur Meir Zarchi n'a pas pensé au confort du spectateur en se refusant à juste montrer le début de l'acte, faire reculer doucement la caméra avant de faire un fondu sur la scène suivante. Non, en fait il filme de manière réaliste un viol, ou plutôt une succession de viols, en temps réel, avec une caméra distante, qui n'intervient pas, montre des agresseurs sans pitié violer et battre leur victime... Franchement il faudrait vraiment être un psychopathe pour éprouver du plaisir à voir ça... Le fait aussi d'entendre des dialogues du genre "c'est de ta faute tu n'avais pas qu'à montrer tes jambes" ou " tu n'avais pas qu'à te mettre en maillot de bain" prouve aussi qu'en près de quarante ans les mentalités n'ont guère évolué, et rend crédible la facilité avec laquelle la victime piège ses agresseurs, sûrs de leur "bon droit", dans la seconde moitié. Bon le film n'est pas sans défaut loin de là... Il y a des incohérences aussi grosses qu'un 38 tonnes dans l'intrigue, ça pique pas mal à des films comme "Délivrance" ou "La Dernière Maison sur la gauche", les acteurs masculins ne sont pas franchement des monstres de talent, et leurs personnages se résument, excepté un peu pour deux d'entre eux et encore un des deux semblent avoir plus sa place dans un "American Pie" que dans un rape and revenge, à des caricatures. Mais le film ne peut pas laisser indifférent. D'autant plus que la très belle Camille Keaton, petite-nièce de l'immense Buster, se donne corps et âme à son rôle et sait parfaitement jouer entre le décalage d'une physique qui apparaît délicat et la férocité froide de son attitude lorsqu'elle se venge dans une seconde partie imparfaite mais qui vaut le détour rien que pour cela. Pour la manière dont est filmé un viol tel qu'il est et pas comme on aurait pas voulu le voir ou plutôt ne pas le voir et pour la performance de Camille Keaton, ce film mérite une réévaluation de toute urgence.
Jennifer, une journaliste, décide de s'installer dans une maison isolée pour l'écriture de son premier roman. Sur place, elle attire l'attention des autochtones, notamment du garagiste et de ses potes qui la violent et la laisse pour morte... Day of the Woman ( que l'on connait aussi sous le nom de " I Spit on your grave ") est un rape and revenge aussi dérangeant que " La dernière maison sur la gauche " de Wes Craven. La mise en scène de Meir Zarchi est bien réussi et certaines séquences sont filmées de manière bien efficace, ce qui fait qu'ils provoqueront un certain malaise chez le spectateur. La casting est en plus particulièrement brillant, notamment en ce qui concerne la performance de Camille Keaton qui est bien surprenante dans le rôle de la femme avide de vengeance. Le tout est filmée dans des décors naturels, ce qui fait qu'il est d'un réalisme assez effrayant. Une oeuvre donc à ne pas mettre devant tous les yeux, mais pour ceux qui sont habitués à visionner ce genre de long métrage, il comprendront pourquoi ce film marquant à été interdit pendant des années dans de nombreux pays.
Jennifer, une journaliste new-yorkaise s’installe dans une maison isolée pour y rédiger au calme son premier roman. Sauf qu’à son arrivée, elle détonne parmi ploucs du coin. Ces derniers vont lui tendre une embuscade, la brutaliser et la violer. Laissée pour morte, elle parviendra contre toute attente à se relever de ses terribles blessures et n’aura alors plus qu’un seul but, éliminer ses agresseurs.
I Spit on your grave (1978) aussi appelé "Day of the woman" ou encore "Oeil pour oeil", défraya la chronique à sa sortie, pour sa violence graphique et ses innombrables scènes de viols collectifs. Meir Zarchi a eu l’idée du film suite à une rencontre avec une femme, violée et battue dans un parc à New York quatre ans plus tôt. Il souhaitait ainsi dénoncer l’horreur du viol par le biais d’un rape and revenge où la victime prendrait alors le dessus sur ses bourreaux.
Très réaliste dans son traitement, le début du film détonne complètement, avec un cadre idyllique, la rivière, la nature et le calme environnant, avant que le film ne bascule vers l’horreur puis vers le cinéma d’exploitation lorsque Jennifer se transforme en justicière et trucidant ses violeurs un à un. Le film se démarque de ses prédécesseurs par son côté réaliste. La première partie du film s’avère particulièrement insoutenable avec ces quatre hommes qui vont violer Jennifer chacun leur tour (avec notamment, un passage particulièrement ignoble, celui où ils sont trois à la tenir pendant que le quatrième s’acharne sur elle).
Comme cela était le cas avec La Dernière maison sur la gauche (1972) de Wes Craven, la mise en scène pâti de nombreuses longueurs (que l’on ne retrouvera pas dans le remake). Particulièrement viscéral, sans concession et éminemment abjecte spoiler: (la scène de viol avec la bouteille) , le film de Meir Zarchi n’en reste pas moins une œuvre mémorable et d’une rare perversion, portée par une Camille Keaton impressionnante et qui se transforme complètement dans la dernière demi-heure, en s’en prenant à ses bourreaux spoiler: (la scène où elle couche avec l’attardé-mental pour en fin de compte le pendre haut et court était une brillante idée, tout comme celle où elle entraîne Johnny dans son bain pour mieux l’émasculer).
Force est de constater que ce film n’a rien perdu de sa vigueur après toutes ces années, toujours violent et impactant, aussi bien moralement que visuellement. 40ans plus tard, Meir Zarchi réalisera une suite (2019) toujours incarnée par Camille Keaton et entre temps, le film connaîtra un remake (2010) suivi de deux suites (2013 & 2015) et même une fausse suite non officielle avec Savage Vengeance (1993) !
Sous ses aspects de téléfilm vieillot, cette réalisation n'a rien perdu de son message. Passez outre ces couleurs ternes et ses personnages caricaturaux et ciblez le personnage féminin qui assouvi sa vengeance froidement et sans remord. Du gore au bon moment, des instants de tension (dans la baignoire notamment). Vraiment un très bon film de genre, je comprends mieux pourquoi il y a eu un remake, plutôt bon d'ailleurs.
La vengeance d'une jeune femme violée sauvagement à plusieurs reprises par un groupe de dégénérés. Je comprends pourquoi il a été interdit dans plusieurs pays. Le remake est plus violent que cet original. Certains acteurs sont médiocres mais nous sommes loin du nanard. Beaucoup de scènes sont réalistes et dérangeantes, la jeune femme montre moins de pitié que dans le remake et joue davantage avec ses bourreaux devenus victimes.
J'ai regardé ce film car j'ai adoré son remake "I spit on your grave". Il est dur de ne pas comparer les deux, tellement le remake est forcément mieux travaillé. Dans celui-ci, j'ai trouvé les scènes bâclées, d'une simplicité affligeante mais il faut garder à l'esprit que c'est un film de 1978, et que par conséquent, le film ne mise pas tout sur la violence et le gore. Hormis toute comparaison donc, les scènes de vengeance sont plutôt bien réussies, et dans son ensemble, le film reste intéressant, même si certaines scènes sont peu réalistes : une femme violée n'accepterait pas d'avoir à nouveau des relations sexuelles avec son agresseur, même si c'est pour le tuer ensuite ! Quoi qu'il en soit, je conseille fortement le remake plutôt que l'original. Et voir les deux c'est encore mieux, mais dans ce cas il vaut mieux voir l'original en premier, sous peine d'être déçu.
C'est un rape and revenge film donc on ne s'attendra pas à ce que ça soit gentil et on est reçu car le film y va question violence. Pour ce qui est du scénario c'est quasi inexisant. Donc ça se laisse regarder mais ça va pas plus loin.
Je viens de le revoir une deuxième fois, et j'ai encore plus saisi l'impact de ce film ! A l'époque, ce film devait vraiment choquer les foules (un peu comme l'original de 'La dernière maison sur la gauche'), et de nos jours ce n'est plus tout à fait pareil... cependant, 'Day of the Woman' (I Spit On Your Grave en VO) est un très bon film de vengeance qui marque en encore les esprits. La scène du viol est aussi insoutenable que celle du remake, par contre je préfère la deuxième partie du nouveau film (les meurtres sont plus démesurés que celui-là)... Indispensable pour les fans du genre !!
Classique fondateur sinon novateur, 'I spit on your grave' reste le thriller à voir ultra-pillé depuis; et autant d'un point de vue symbolique que réel. On attend le remake avec impatience.
Ce film plutôt méconnu réalisé par Meir Zarchi car aujourd'hui, tout le monde connais le nom "I Spit on Your Grave" avec le remake mais il y a bien eu une première version en 1978. Ce film appartient donc au genre du rape and revenge puisque le scénario nous propose l'histoire d'une jeune écrivaine new-yorkaise qui décide d'aller dans un chalet dans la forêt pour y trouver l'inspiration mais elle se fait violée et battre par quatre hommes et décide de se venger en les tuant un par un. On voyant le scénario, on pense forcément au film de Craven "La Dernière Maison sur la Gauche" qui abordait déjà ce sujet. Ce qui pèche le plus avec ce film, c'est le rythme car il y a des scènes vraiment lentes qui reviennent trop systématiquement et cela gâche un peu le film. Les scènes de viols sont plutôt réussies car elles arrivent à rendre le spectateur vraiment mal à l'aise. L'absence totale de musique renforce aussi ce côté réaliste, notamment sur les scènes de viol donc mais aussi sur les scènes de vengeance. Du côté des acteurs, ils jouent bien, surtout Camille Keaton qui est très convaincante et surtout très courageuse d'avoir accepté de tourner certaines scènes choquantes du film. "Day of the Woman" est donc un film plutôt intéressant à voir au moins une fois rien que par curiosité mais qui reste tout de même moyen dans l'ensemble.