C'est aussi long que "Dios nos perdone" (plus de 2 heures...qui passent, aux trois quarts, bien lentement), et le minuscule acteur Antonio De La Torre (1,63 m) est également en montre ! C'est à nouveau Rodrigo Sorogoyen (co-écriture, réalisation) qui est aux manettes de ce "El Reino" (était-il, à nouveau, impossible de traduire en français ?), c'est-à-dire de "Le Royaume" - donc, rien d'étonnant ! Après avoir copieusement tapé sur le catholicisme, le Madrilène s'essaie dans la charge sur la chose publique. Message global on ne peut plus simpllfié : "Tous pourris" (et pour ceux qui ne le sont pas encore, c'est juste une question de temps et/ou d'opportunité), l'argument étant une affaire de prévarication et autre corruption, à très grande échelle, « mouillant » toute la classe politique espagnole. Exposition interminable et brouillonne (décidément une marque de fabrique....), mouvements chavirés de caméra à gogo, comme seul "style" (ai failli partir, au bord du malaise...), "musique" façon pilon, palabres sans fin, personnages mal dessinés.... et on s'ennuie, mais qu'est-ce qu'on s'ennuie..... Cela s'arrange cependant dans le dernier quart du (très long) film (du rythme, des rebondissements...). Me félicitais donc de ma persévérance, quand le propos s'arrête brusquement, pour une fin édifiante, qui n'en est pas une !
Pour moi, moins convaincant encore que l'opus précédent.