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    Le bon apôtre
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    101 critiques spectateurs

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    Victor A.
    Victor A.

    63 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    On sent que Gareth Evans pour son nouveau film a été totalement libre de faire ce qu’il voulait ! L’ambiance est intéressante, la secte est assez bien travaillé ainsi que la réalisation aboutie. Le seul problème et pas des moindre c’est le scénario, on dirai qu’il manquait 1 heure de film à Gareth Evans pour tout nous raconter. Certaines relations ne sont pas intéressantes car trop mal racontée, ce qui plombe totalement le métrage.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Après le diptyque "The Raid", on était bien curieux de voir comment allait s'orienter la suite de la carrière de Gareth Evans. Le cinéaste revient à la charge avec "Le Bon Apôtre", un film Netflix se déroulant au début du XXème siècle dans lequel un homme rejoint une secte isolée sur une île afin d'y sauver sa sœur, kidnappée. Bientôt, il découvre qu'un mal terrible ronge l'île et que l'ambiance mortifère qui y règne n'est pas seulement l’œuvre du prophète Malcolm, le leader de la communauté... Dès le début, Evans sait poser son atmosphère. Visuellement, le film est extraordinairement travaillé et grâce à la précision du cadre et à la musique étrange, on se retrouve rapidement plongés au cœur de ce village rongé par les secrets et la violence sous-jacente. Porté par Dan Stevens (qui est vraiment très bon quand il s'éloigne de mièvreries comme "La belle et la bête"), le film prend son temps avant de se dévoiler un peu plus à travers un deuxième acte où la violence se fait plus graphique, sans jamais avoir froid aux yeux. De façon générale, on ne pourra pas reprocher à Gareth Evans de ne pas soigner ses films, celui-ci est superbe, mis en scène avec des images aussi magnifiques que terrifiantes. On regrettera alors que le scénario, en dépit de thématiques fort passionnantes, ne parvienne jamais vraiment à la hauteur des ambitions proposées. Sa lenteur volontaire (le film dure 2h10) et la façon dont il gère certains personnages semble alors maladroite et l'on aurait aimé que le film soit plus resserré. On ne boudera cependant pas le plaisir que l'on a à voir un film de genre aussi radical, assumant jusqu'au bout son propos avec une noirceur particulièrement pesante...
    christian c.
    christian c.

    9 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    Pour ceux qui aiment la violence gratuite, les trépanations, etc. Après un début honorable : un homme vient chercher sa sœur dans une secte installée dans une île "lointaine", le film s'égare dans le fantastique avec une déesse nuisible et grand guignolesque dans la forêt et dont on ne connaîtra d'ailleurs jamais les motivations. Cette dernière étant servie par un domestique masqué qui pratique la torture. OK ! C'est du déjà vu mais en plus, gore et sans queue ni tête. Et qu'on nous parle pas de messages anti-secte, etc, c'est un prétexte pour faire du gore ni plus ni moins.
    elriad
    elriad

    432 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    si l'ambiance pesante et anxiogène promet un suspense redoutable, la deuxième partie hélas se transforme en spectacle grand-guignolesque qui nuit sacrément rythme du film pour le plomber définitivement. Un peu à la manière des surenchères ridicules de Stephen King. Ce qui aurait pu devenir un petit film culte se transforme alors en série Z sous nos yeux déçus..
    RedArrow
    RedArrow

    1 665 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Gareth Evans, c'est bien sûr un nom qui évoque deux "Raid" intenses de bastons filmées avec une virtuosité qui a mis tous les fans du genre à genoux mais les connaisseurs l'associeront aussi à "Safe Haven", segment bluffant de "V/H/S 2" sur une secte indonésienne particulièrement flippante. Évidemment, avec son pitch et ce générique d'ouverture où un chant lugubre pose en quelques secondes le ton du film, "Apostle" nous fait immédiatement pensé au coup d'essai réussi d'Evans dans l'horreur avec un contexte néanmoins très différent...

    En 1905, Thomas (Dan Stevens), un jeune vagabond toxicomane, est obligé de se reprendre en main afin d'aller sauver sa soeur kidnappée par une mystérieuse communauté religieuse vivant en autarcie sur une petite île. Là-bas, alors qu'il découvre le fonctionnement et les règles étranges de cette micro-société, il doit cacher sa véritable identité aux têtes pensantes du groupe au courant de la présence d'un intrus...

    "Apostle", c'est déjà une construction de récit plutôt maligne en trois temps qui dévoile rapidement un élément fantastique, le met ensuite en toile en fond durant la majeure partie du film avant de le faire ressurgir aux moments les plus propices.
    Dans sa première partie classique d'infiltration, le film nous enferme avec son héros au sein de ce culte païen où le voile de l'utopie religieuse prônée vis-à-vis d'un monde extérieur voulant la détruire ne sert qu'à dissimuler les intérêts personnels de ceux qui l'ont créé. Les talents d'orateur du gourou en chef (excellent Michael Sheen) transforment les âmes égarées en fidèles aveuglés par une foi qui nous apparaît encore lointaine hormis quelques rituels bizarres et, même si certains ont des doutes et transgressent quelques règles, tout le monde préfère fermer les yeux sur des agissements peu reluisants qui nous sont dévoilés par les découvertes de Thomas au film de son enquête pour retrouver sa soeur. Les figures rencontrées sont certes connues (la jolie fille plus futée que les autres, le couple de jeunes amoureux, un père bien louche, etc) mais cette mise en place s'avère des plus efficaces avec le suspense autour de la duperie de Thomas amenée à être forcément découverte à un moment ou à un autre. Surtout, on découvre qu'en plus du mensonge, cette communauté, bien plus fragile qu'il n'y paraît, a été littéralement bâtie sur/dans le sang et que l'affaiblissement de sa base et de ses ressources risque de la faire imploser tôt ou tard...
    Cela arrivera bien entendu mais sur une forme plutôt inattendue où les trois hommes ayant élaboré cette micro-société vont devenir une hydre à trois têtes en réagissant de manière complètement différente face à la catastrophe annoncée. Le chef des débuts va s'entêter dans le système qu'il a lui même construit jusqu'à se persuader que tout est permis, même le pire, pour maintenir cet environnement pseudo-utopique, c'est une première forme de fanatisme. Il y a le deuxième, bien plus rationnel mais lâche, qui préfère prendre la fuite devant la tournure de plus en plus violente des événements. Le troisième, lui, nous était apparu comme un personnage brutal, silencieux, avec une déviance inassouvie et toujours en arrière-plan : lorsque la situation dérape, il devient le symbole d'un extrémisme religieux radical et d'une violence inouïe née de sa frustration.
    Au delà de ces trois hommes dépassés plus ou moins consciemment par le "monstre" de religion qu'ils ont construit, il y a Thomas, ce héros dont le passé nous est révélé par l'intermédiaire d'un flashback (un grand moment de cinéma à lui tout seul) et qui devient une nouvelle voie face au fanatisme, marquée par une possibilité de rédemption et éminemment plus respectable face aux trois autres qu'il devra combattre pour se sortir à la fois de cette situation et de sa propre condition.
    Encore au-dessus d'eux, il y a cet élément fantastique aperçu plusieurs fois pendant le film. Sans trop en révéler, cette "chose" bloquée par les agissements du pire de la nature humaine afin de mieux l'utiliser -ou l'interpréter sans la comprendre si on la prend comme une métaphore des textes religieux- pour assouvir sa soif de pouvoir, va jouer un rôle prépondérant qui va offrir l'occasion à "Apostle" d'aller souvent jouer sur le terrain de l'horreur.

    La réflexion autour de toutes les formes de fanatisme religieux réunies par l'autodestruction inévitable de ce culte est déjà en soi brillante mais on a aussi un bonhomme du nom de Gareth Evans pour la mettre en scène et il ne déçoit pas ce bougre ! Alors que l'on est d'abord étouffé par l'atmosphère austère d'enfermement du décor insulaire dans lequel évolue cette communauté, le réalisateur va peu à peu faire éclater la violence sous toutes ses formes pour la faire correspondre au discours.
    Les fulgurances d'horreur pure sont saisissantes avec une imagerie qui va même jusqu'à emprunter au jeu vidéo (il ne manque plus qu'une tronçonneuse à un certain personnage pour que l'on se croit dans un "Resident Evil", un vrai), la violence explose lors de scènes ne s'interdisant rien pour faire couler le sang (là encore, les excès sont en parfaite adéquation avec le jusqu'au-boutisme du fanatisme) et on reste assez stupéfait par un film qui se révèle finalement assez généreux en séquences d'action (ce n'est pas "The Raid" non plus, hein, mais tout de même).
    Plus étonnant, "Apostle" se permet même d'aller toucher au côté merveilleux, poétique du fantastique et également au mélodrame avec son couple de jeunes s'aiment envers et contre tout, on ne peut pas dire qu'on s'attendait à un tel melting-pot des genres de la part d'un Gareth Evans mais force est de constater qu'il s'en sort admirablement bien sur tous les plans.
    Et puis, simplement esthétiquement, "Apostle" est très souvent à tomber à la renverse : que cela soit la photo, la recherche toujours inventive du meilleur plan pour traduire le trouble d'un personnage, les apparitions de toutes sortes ou juste sa mise en scène sans concession de la violence, on se régale constamment par la surprise dont fait preuve la réalisation pour relever son propos.

    Passionnant et habilement construit sur sa dénonciation de tous les extrémismes religieux, "Apostle" marque le retour très en forme de Gareth Evans dans un cinéma dont "Safe Haven" avait posé les jalons et auquel il imprime une vraie marque qu'on a déjà envie de revoir...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Gareth Evans m'avais marqué avec sa franchise The Raid que je recommande fortement ! Cette fois ci il change de créneau et s'attaque au genre horrifique qu'il maîtrise avec excellence ! Dans un milieu sectaire, il installe une atmosphère angoissante et malsaine mesurant comme il sait tres bien le faire l'hémoglobine ! Âmes sensibles s'abstenir
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    sur une réalisation plutôt réussie, au départ, une infiltration au sein d'une communauté (comme dans "witness" ou "colonia") où l'intrigue s'avère prenante et par quelques touches, angoissante. le récit glisse ensuite vers le thriller horrifique, empreint de culte, de violence sans concession jusqu'à un déferlement de rebondissements partant dans tous les sens. ainsi, cet éparpillement en plus de certaines scènes gores (âmes sensibles s'abstenir) et de quelques séquences insensées ou sans cohérences sont au détriment de cette production fourre tout et finalement juste honorable.
    uzuz
    uzuz

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2018
    Pas mal du tout, malgré une scène un peu sur joué, le reste est très bon. Une première partie maîtrise, avec une très belle photo et un final efficace et violent avec une petite touche de fantastique. Les acteurs sont bon et certaines scènes vraiment bien foutu. Un bon, voire très bon par moment film de genre.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    911 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2018
    Gareth Evans revient avec une histoire aux antipodes de ses précédents films d'action complètement fous et débridés, où l'on suit Thomas Richardson, un ex-apôtre missionnaire ayant rejeté la foi, se rendant sur une île au large de la Grande Bretagne pour retrouver sa soeur disparue.

    Le souci c'est qu'évidemment cette île est peuplée par une communauté sectaire qui font des choses pas très catholiques (au sens propre étant donné qu'ils ont rejeté toute chrétienté

    Sur ce canevas alléchant, Evans signe un film doté d'une très bonne mise en scène (forcément), avec une intrigue qui se suit avec un certain plaisir et intérêt, malgré une écriture parfois assez décevante, manquant de substance (exemple tout bête, mais Evans délaisse complètement le personnage de la sœur disparue avant de nous faire rappeler qu'elle existe

    Sur ses 2h05, le tout parait souvent étiré artificiellement là où une expérience plus intense aurait été largement préférable et aurait bénéficié à la trame globale, plutôt fine.

    En parlant d'intensité, Apostle n'hésite pas à verser dans une violence qui envoie du bois dans sa 2e heure (pour notre plus grand plaisir masochiste bien sûr) arborant un léger côté survival.

    Le film possède également une dimension horrifique, qui aurait mérité un traitement plus poussé et une plus grande intégration à l'histoire.

    Dan Stevens est évidemment excellent dans son rôle, malgré une faiblesse de background et une maigre caractérisation, et le reste du casting offre de bonnes performances.

    La musique du film à base de cordes et de percussions réhausse pas mal de scènes en offrant un sentiment d'anxiogénéité et de tension vraiment bienvenus.

    Pas la claque espérée, mais un film de genre sympathique, violent, misanthrope, parfois décousu, mais dôté d'une mise en scène maîtrisée et de très bonne facture !
    black B.
    black B.

    40 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    Une première moitié très immersive, photographique et pesante, qui conclu un peu désespérément sur une partie finale plus tape a l’œil, défouloir et a l'horreur facile. Dans l'ensemble c'est quand même un vrai bon film, un genre de outlast 2 du cinéma, si il n'avait pas sombré sur la fin, il aurait pu devenir vraiment génial. 3.5/5
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    205 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    Si je n'attendais pas Gareth Evans sur un tel registre, on peut affirmer qu'il y fait également merveilles, ou horreurs c'est selon. Le résultat est pesant, soutenu et très bien implanté. J'attends impatiemment le retour du réalisateur, et ce, sur tout genre.
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