Derniers Avis : Le bon apôtre - Page 6

Bon je vais finir par croire qu'à terme je vais pouvoir rentabiliser mon abonnement Netflix tous les mois (et pas juste avec les derniers navets avec Adam Sandler), parce que là les projets intéressants s'enchaînent sur la plateforme et j'ai même pas encore eu le temps de tout voir. Avant de voir le Greengrass, le Saulnier, je regarde donc le dernier Gareth Evans, réalisateur dont j'ai adoré la mise en scène dans The Raid, mais dont je trouve l'écriture un peu faible.

En effet, que dans ça soit dans The Raid, The Raid 2 et maintenant dans Apostle, il y a une constante, il y a trop d'histoire dont on se fout. Alors The Raid avait réussi à recentrer son propos pour enchaîner quasiment que de la baston, mais en vrai il y en avait encore trop notamment au tout début. The Raid 2 se perdait dans son histoire, alors que les combats étaient toujours excellents. Là je dois dire qu'on a carrément des arcs narratifs qui auraient dû être coupé, notamment toute la fin du film qui n'apporte strictement rien et qui fait que la dernière demi-heure est franchement longue.

En réalité, j'ai adoré le début, même si Dan Stevens surjoue un peu le type mal dans sa peau, parce que tout le côté secte au début du XIXe siècle est juste parfait. Je veux dire qu'en terme d'ambiance, c'est juste dingue, on arrive sur une île reculée, avec des mecs qui sont bizarres, avec une foi étrange... le type doit récupérer sa sœur, il y a à la fois un aspect horrifique, mais également un côté enquête qui fonctionne vachement bien, notamment lorsque l'on épouse le point de vue du héros. Malheureusement parfois Evans nous en montre un peu trop, alors que filmer tout uniquement du point de vue du personnage principal aurait renforcé l'angoisse.

Enfin, ça fonctionne du feu de dieu, si j'ose dire, parce que Evans sait mettre en scène et il n'y a pas à douter là-dessus, c'est sublime, l'ambiance est là, c'est pesant à souhait... J'étais au paradis.

En plus il n'y a pas trop de deus ex machina pour sauver le personnage lorsqu'il s'apprête à se faire découvrir, ou du moins ça semble logique, c'est pas juste un mec qui appelle le méchant et le méchant qui dit « on verra ça plus tard ».
D'ailleurs notons à quel point Tony Blair déguisé en Orson Welles avec une coupe au bol joue très bien le prophète (c'est le bâton qui fait tout).

Mais voilà, le film s'embourbe sur la fin dans un truc bizarre où on ne sait pas trop où il veut en venir, avec une partie plus surnaturelle... et honnêtement je n'en vois pas l'intérêt. Alors on voit des trucs bien gore, avec des scènes assez tendues qui fonctionnent très bien... mais en vrai, ça n'apporte pas grand chose au film que ça soit surnaturel. Je ne suis pas du genre à demander une explication rationnel à ce qui ne doit pas en avoir, mais là clairement c'est quand même vraiment tordu comme truc et pas forcément pertinent par rapport au reste du film, limite ça arrive comme un cheveu sur la soupe et je trouve que le film aurait gagné soit à exploiter beaucoup plus cette partie, histoire que ça ne sorte pas de nulle part, ou bien se contenter de l'humain, qui est déjà bien assez flippant.

Après ça ne suffit pas à pourrir le film... mais disons que ça aurait pu être encore mieux et on aurait gagné également au niveau du rythme... peut-être aussi aurait-on pu éviter ce plan final un tantinet ridicule.

Reste que pendant 1h30 environ, voire un peu plus, tout y est et c'est du pain béni.

Une production Netflix à la hauteur de ce film, fantastique........A voir , je conseille.....la toute fin sans plus.......3 étoiles.......!!!!!

Belle endroit de tournage , belles images, bonne production, mais quelle histoire bizarre avec des parties fantastiques dont on ne comprend pas vraiment le sens , pleins de choses sans réponse , juste un prétexte à une violence gratuite , c'est de plus en plus gore, à vomir , qui peut avoir envie de regarder cette débauche de sang ? Dommage avec un scénario un peu plus "soft" ça aurait pu faire un film acceptable . On perd son temps à regarder ça !

Ouaaah c'est vraiment un film à ne pas voir...

Les 5 acteurs et 35 figurants insipides ne sont pas des meilleurs. Leurs relations bâclées et inutiles autant ne pas les mettre. Tout est survolé on ne comprends pas la présence ni l'intérêt de certains persos (voir tous).

L'esthétique se perd dans des tests d'effet ne produisant aucune espèce d ambiance.
Le -18ans me faisait flipper. Au final à part une ou deux scènes gores (histoire de mettre du gore) rien de flippant.

Pas vraiment d'histoire, bref passez votre chemin. C'est pas parce que c'est gratuit que c'est bien.

Un film caricatural d'une nullité affligeante à tout les niveaux. Incroyablement mauvais. J'en ai ri tout du long tant chaque scène est nullissime. Pitoyable.

L’intriguante affiche de ce “Bon Apôtre� cache en réalité le nouveau petit chef-d’œuvre de l’incroyable et fou furieux réalisateur britannique Gareth Evans, responsable de The Raid 1 & 2... On est donc loin de la série B à la petite semaine (ou du pur film d’action), on serait plutôt ici dans une formidable et ambitieuse production fantastique, voire horrifique très bien maîtrisée, au casting éblouissant (Dan Stevens en particulier), avec quelques saillies gores (la Gareth’s touch) du meilleur effet. Difficile donc de bouder son plaisir devant pareil spectacle, dépaysant et subsersif (dont le seul regret est qu’il ne sorte pas en salles). La foi inébranlable de Gareth Evans dans le cinéma rappelle (surtout avec ce film) ce que Ken Russel ou Paul Verhoeven ont pu faire à une époque...

Enfin un putain de chef-d'oeuvre de Netflix, en même temps c'est du Gareth Evans, et qui dit Evans dit très visuel et réaliste. Dès le début on est happé par l'ambiance et l'histoire et on retrouve cette magnifique mise en scène ainsi que ces incroyables plan séquences d'une extrême violence qui m'avait déjà marqué dans ces précédent films.
un must see, hormis 2-3 scènes un peu gênante pour ceux qui aiment un tant soit peu les animaux

Après les redoutables The Raid 1 et 2, on attendait son réalisateur au tournant ! Et bonne surprise, C'est dans un tout autre style qu'il se réinvente, toujours assez brutal, mais plus lent, très sombre, avec une pointe de fantastique.

Très différent de The raid, le premier gros succès de Gareth Evans, Apostle est un petit choc. Bizarre, glauque, violent, sanglant, terrifiant, on en sort un peu secoué. Techniquement, c’est très beau et c’est tout aussi bien interprété. Une excellente production Netflix.

Malgré quelques longueurs scénaristique et incompréhensions, l'image rattrape le tout et certaine scènes de toute beauté rappelle le savoir faire du réalisateur des films d'action culte que nous connaissons, The Raid 1 et 2 .
En terme d'horreur on est servie et quand bien même certaines critiques reprochent une transition saccadée entre première partie de film immersive , lente et atmosphérique suivie d'une seconde partie axée sur une surenchère de gore, il faut reconnaître que c'est sacrément bien fait et que le final vient de manière cohérente et complète conclure l'expérience .

Dommage. Ce petit film s'annonçait plein de promesses, sorcellerie, mystère... On comprend vite que que tout ce salmigondis de suspense fantastique est prétexte à une montée en puissance de gore malsain. toute la pseudo poétique de la nature déifiée tombe en poussière dans un foutras de scénario qui fait la part belle à la violence sanguinolente et aux idées plus que déviantes. Je m'étais déjà posé la question à l'époque avec les médiocres Hostel, Saw, Quel est l’intérêt de prendre son pied sur une torture à la perceuse, un éventrement, un corps traversé de lances ? D'aucuns vont dire "c'est un genre cinématographique", je leur répondrais que je préfère les savoir à matonner dans leur fauteuil que de les croiser dans la rue, ou pire d'avoir à leur serrer la main, qu'ils auront de molle et moite, bien sûr.

Gareth Evans nous avait habitués à des scènes bien brutales dans "The Raid" et sa suite seulement ici, il repousse encore plus les limites pour nous proposer quelque chose de plus beaucoup plus graphique et souvent gore notamment dans la dernière partie de son film. De la violence pure et sans fioritures qui nous accompagnent dans cette immersion dans un culte religieux. Ce n'est pas la première fois que le réalisateur parle de fanatisme religieux puisqu'il avait réalisé le segment "Safe Haven" dans le même esprit pour le film d'anthologie "V/H/S/2". Si les deux histoires ne sont pas les mêmes, c'est comme si le réalisateur réinventait son histoire pour la transposer en grand format. On retrouve cette même infiltration, sauf qu'ici c'est pour un sauvetage, pour découvrir cette même dévotion aveugle et cette folie. Une découverte progressive avec tout d'abord Thomas qui essaie de savoir ce qui se passe réellement avant de devoir affronter ces horreurs dans tous les sens du terme. Une intrigue qui prend son temps pour mettre en place les différents enjeux avant d'exploser lors d'une dernière partie très violente et sanglante. "Apostle" est un film viscéral à la combustion lente dont l'ambiance oppressante nous fera patienter pendant la mise en place jusqu'à ce final particulièrement jouissif. Au-delà de ça, c'est un film très bien réalisé et parfaitement incarné par des acteurs très charismatiques surtout du côté des méchants. Au final, tout n'est pas intéressant, car l'histoire semble parfois trop étirée en longueurs avec des relations ou personnes pas toujours utiles par contre c'est un bon divertissement bien efficace.

S'il n'est pas forcément terrifiant, ce film contient tout de même 130 minutes de plaisir.
Un scénario vraiment intéressant et des acteurs qui offrent leur meilleur performance.
Un "must-see".

En fin de compte, première moitié parfaite, la seconde, avec ce coté mystique à loisir, je n'ai pas accroché du tout. Coté thriller horrifique c'est au rendez-vous, le scénario en lui-même est attendu, la mise en scène perfectible (2h, c'est trop long pour le peu de contenu de l'histoire), les interprétations passent en arrière plan.
Bref, dommage de partir dans du délire sur le plan scénaristique sur la seconde moitié ! 2/5 !!!

Monstrueux. Grotesque. Jouissif. Inarrêtable. Évidement on n'aime ou pas le style. Mais NETFLIX permet aux créateurs d'aller au bout de leur délire. Même si certaines longueurs et incohérences de dialogues perturbent un peu le film, si on adhère au concept on est englué dans cette folie. Un ton en dessous toutefois de A Cure for Welness qui possède une dimension poétique que Apostile ne dégage pas. Allez Louya pour du cinéma comme ça.