Derniers Avis : Le bon apôtre - Page 3

Bien ficelé, des rebondissements, Belle photo, pour du Netflix c'est vraiment sympa. À regarder concentré

Le bon apôtre est un film d'horreur vraiment sauvage qui ne tombe que sur son temps de fonctionnement excessif. Thomas (Dan Stevens) se rend sur une île isolée pour retrouver sa sœur qui a été enlevée par un étrange culte religieux ou ils adorent Elle, la déesse de l'île. La religion a été fondée par trois hommes qui prétendent être des criminels échappés emprisonnés pour trahison. Le chef (et prophète) du Culte est Malcolm (Michael Sheen) prêche un évangile de partage et d'égalité, l'île est présentée comme un refuge pour les malheureux. Il devient vite évident que Malcolm a un groupe de forces de l'ordre qui voient que ses ordres sont exécutés et qui recherchent la dissidence et le blasphème. Le bon apôtre rappelle parfois The Wicker Man avec la nécessité d'apaiser une divinité pour assurer la récolte et a également des influences lovecraftiennes impliquant le culte d'une déesse de la mer. Tortures, meurtres et exécutions rituelles abondent et ce n'est pas un film pour les délicats. La tension monte mais parfois Thomas (un ex-prêtre) se met à l'écart concernant son manque de croyance. Mais il devient une armée unipersonnelle déterminée à sauver sa sœur et à vaincre les chefs du culte et leurs voyous. C'est un bon film d'horreur plutôt qu'un grand film qui est livré par le réalisateur et scénariste Garth Evans. MaiI il pourrait bénéficier d'une réduction de peut-être 20 minutes sur les 130 minutes...

Franchement, le début est super immersif, mais à partir 1h le film change carrément... Il y à une femme dans un tas de branches qui bougent, en gros du surnaturel pas rapport qui vient gâcher " l'esprit de secte " Il y à un nouveau monsieur qui dirige la secte et c'est juste quelqu'un de pas rapport ! L'ancien dirigeant essayé de changer pour devenir meilleur alors que c'était le méchant de l'histoire ! Bref, personnellement le PIRE film que j'ai vue en 2020 ! Quand ton film est bien et tu viens tout gâcher en apportant du surnaturel !

J’ai trouvé que ce film d’horreur avait une vraie personnalité qui lui était propre pour au final un rendu globalement satisfaisant. L’immersion dans cette secte du début du siècle est extrêmement bien faite. On se plonge dans cet univers assez sombre et antique. Il aurait été par contre mieux qu’on nous explique convenablement la genèse de celle-ci qui reste un peu floue. Cependant, son fonctionnement, entre peurs, violence et fascination, est génial. On va suivre attentivement ce qui va arriver à Dan Stevens qui doit se plonger dedans. Cet acteur est tout simplement gigantesque. Il aide beaucoup à cette atmosphère qui se crée et qui nous imprègne. Et lorsqu’on est dedans et qu’on découvre les pratiques de cette secte, l’horreur va s’installer. Elle est d’ailleurs menée d’une main de fer par Michael Sheen qui se considère comme un prophète. Bien entendu, on aura toute la mégalomanie et les dérivent qui vont avec. Toute cette épopée est calquée sur un rythme entrainant, donnant beaucoup de suspense et de tension. Le portrait que je dresse jusqu’ici est quasiment parfait et aurait pu prévaloir d’un petit chef-d’œuvre horrifique. Mais, il ne s’applique qu’à 85% du film, les 15% de la fin étant du grand n’importe quoi. L’histoire part dans une mauvaise direction et quand il est trop tard pour la redresser, elle devient bancale. Pour compenser cela, on va nous mettre d’un coup plein de sang et de moment gore qui font tache avec le style. Tout part totalement en vrille à une vitesse peu croyable. Le nombre de situations peu cohérentes s’enchaine, aggravant la situation du film de minute en minute. Quel dommage, on n’était pas loin du génie.

Un des rares « film d’horreurs » ou il faut supplier pour voir du sang, partiellement incompréhensible

Très beaux paysages. Le début est prenant.
Histoire inspirée du film Le Village.
L’ambiance du film est fortement péjorée par une bande son ridicule et très mauvaise. Rythme très lent. Scènes de violence stupides et gratuites.

J'ai trouvé ce film très décevant et je ne le recommande pas du tout ! Incompréhensible et mal réalisé.

Netflix + Gareth Evans, le résultat doit forcément être flamboyant ! Clairement ce n'est pas le mot qui me vient à l'esprit après avoir vu Le Bon apôtre ... Si la photographie et l'atmosphère pesante fonctionnent très bien dès le début, une heure après on se demande bien où l'on a mis les pieds. Il ne se passe strictement rien, tout est dans un faux rythme lancinant et soporifique et l'histoire ne passionne guère. Puis d'un coup, de l'action, du sang et le style Evans qui réapparaît mais trop tard pour moi, le ver est dans la pomme, je n'accroche plus et pire, je ne comprends plus rien. Malgré l'ambiance qui aurait pu être intéressante, Evans s'est pour ma part complétement fourvoyé dans un genre qu'il ne maîtrise pas et concernant un propos qu'il rend inoffensif à force de grand-guignol. Dommage mais je suis passé complétement au travers pour le coup, espérons plutôt que le réalisateur planche sérieusement sur le troisième opus de The Raid !

Qui a compris quoi que ce soit ? Le début semblait bien commencer, mais pour la suite je n'ai rien comprise, j'ai gaspillé deux heures de ma vie devant ce film pitoyable. Le pire là-dedans c'est que ce film semblait avoir un assez gros budget, entre les maquillages l'univers, etc. et ils ont juste gaspillé cet argent là-dedans.

Un film que j'ai vraiment apprécier.
Un suspense brutal, à chaques scènes on se pose des questions car le film n'est pas le plus simple à comprendre.
Il est beau d'ailleurs, les plans ont un certains cachet qui donne envie de continuer à regarder.
Les costumes et les décors sont tout aussi réussi que les plans.

Bon par contre, plus on va vers la fin et plus spoiler: le film a de ressemblance avec le labyrinthe de Pan
mais suffisamment surpenant.

Un second remake de The Wicker Man de 1973 (avec un Christopher Lee qui était au top et sans les dents...), qui est pour ma part de valeur égal du premier avec Nicolas Cage sans l'esthétisme plus léché du troisième Midsommar. Il reste cependant tout à fait acceptable sans égaler la toute première version. Bon divertissement !!

Quand le génie derrière The Raid se lance dans l'épouvante ça donne #LeBonApotre

Film esthétiquement appréciable mais cruellement paresseux.

Intrigue ennuyeuse, peu de jeu d'ambiance, ressorts horrifiques éculés. Pas grand chose à se mettre sous la dent quoi.

Ce film est nul, et je vais vous dire pourquoi. Ca commence avec un frère qui part sauver sa soeur, spoiler: ça finit avec deux types qui se battent le sort d'une île magique qui survit en buvant le sang des humains.
C'est possible de se perdre davantage ? On retrouve une amourette inutile entre deux jeunes adorables, seule source d'air frais dans le film d'autant plus inutile qu'ils finissent par se faire massacrer, par une grosse brute qui se fera également massacrer alors qu'on nous a fait croire un instant qu'ils pourraient échapper de cet enfer. La rousse, caricaturale au possible, comme par hasard belle, comme par hasard gentille et naïve, et comme par hasard va tomber amoureuse du héros et va l'aider. Michael Sheen, qui a lui même l'air de se demander ce qu'il fout là. La déesse, trop montrée, aucune suggestion, aucun mystère, alors qu'en parallèle on sait rien d'elle à part que deux types l'ont trouvée un jour et ont décidé de bâtir une communauté autour de ses pouvoirs agricoles en lui donnant du sang d'animal puis leur propre sang. Riche idée...

Alors au final, on parle de quoi ? D'amour fraternel, de magie, de cruauté, des méfaits de l’extrémisme, de l'amour impossible, spoiler: on essaye de nous intriguer avec une déesse suicidaire buveuse de sang ?
Aucune idée, et j'ai même pas envie de savoir.

Heureusement que Dan Stevens et ses beaux yeux étaient là pour maintenir un minimum l'attention.

Habitude des scénarios Netflix, alourdir la sauce et rendre le plat indigeste.... un bon petit film plutôt bien interprété, filmé, développant une atmosphère angoissante au sein de cette secte d'illuminés flippants, gâché par l'introduction d'éléments fantastiques qui n'apportent rien au récit et le rendent grand guignolesque.

Je lisais il y a quelques temps que le gros problème des productions Netflix, c’est que même quand elles étaient bonnes, elles n’étaient pas aussi bonnes qu’elles auraient pu l’être...un peu comme si, débarrassés des producteurs tatillons et obsédés par le retour sur investissement, les réal’ ne savaient pas trop quoi faire de cette liberté absolue et livraient continuellement des Director’s cut maladroits. Cette problématique est parfaitement illustrée par ‘Le bon apôtre’, qui est un bon film alors qu’il avait de quoi être un Grand film. L’histoire est simple : au début du 20ème siècle, un type se rend sur une île pour délivrer sa soeur prisonnière d’une secte. Le réalisateur, c’est Gareth Evans, un Gallois qui profita de son expatriation en Indonésie pour y tourner les deux ‘The raid’, rapidement considérés comme les films d’action les plus explosifs des années 2010. Ici, on annonce un film d’horreur en costumes d’époque : en terme d’horreur, on n’est pas vraiment dans la logique du train fantôme hollywoodien fertile en jump-scares mais plutôt dans l’ambiance sombre et confusément malsaine des vieux films de la Hammer, ‘The wicker man’ en tête (le vrai, pas la comédie avec Nicolas Cage) ou, plus récemment, ceux de Ben Wheatley et son obsession d’un paganisme souterrain qui serait toujours bien présent en Grande-Bretagne. Pourtant, Evans ne parvient jamais à créer une atmosphère aussi évocatrice que dans ses modèles avoués : tout paraît un peu trop réel, trop prosaïque, et s’il adjoint à la recette quelques touches gores réussies (deux impressionnantes machines de torture, une plongée dans un ruisseau souterrain de sang et de débris organiques,...), ce n’est pas suffisant. Dans le même ordre d’idées, les deux heures qui dure le film auraient du permettre d’élaborer des personnages qui fassent preuve d’un tantinet de profondeur...mais aucun ne sort véritablement du lot ni ne s’impose comme une figure mémorable, malgré le bon niveau global des acteurs. Et tout le film est comme ça, objectivement passable mais insatisfaisant, comme si on avait la certitude à chaque seconde qu’il aurait été possible de faire beaucoup mieux avec une telle base. Il n’y a que dans la violence physique, viscérale à souhait, que Gareth Evans obtient de bons résultats, ce qui n’est guère étonnant vu son pedigree...mais ce n’est pas comme si ‘Le bon apôtre’ reposait majoritairement là dessus.