Ce dessin animé vaudrait presque l’abonnement Disney plus à lui tout seul !
Sur entre deux mélodies de Jazz, on suit Joe Gardner, un professeur de musique qui a toujours rêvé de jouer sur une scène, de devenir musicien professionnel.
Lorsqu’il touche son rêve du bout des doigts et qu’il réussit une audition, il pense que sa vie va enfin pouvoir réellement commencer.
Mais il se réveille aux portes de l’au-delà après un accident dans les rues de New York.
En essayant d’échapper à son sort, Joe se perd dans le « Grand Avant », là où les âmes qui se préparent à descendre sur terre cherchent leur personnalité.
Il fait la connaissance de 22, qui semble être la seule personne ne souhaitant pas aller sur la planète Terre.
Peut-être y a-t-il une chance, aussi infime soit-elle, que le musicien puisse retourner côtoyer ses rêves ?
Même ceux qui ne sont pas très fans de jazz, juste un petit peu friands de dessins animés, peuvent tomber amoureux de celui-ci.
Moi la première, et ce n’est pas mon genre musical favori, il faut l’avouer !
Voilà pourquoi j’ai été surprise de me sentir étrangement attirée par l’ambiance.
Les notes semblaient vibrer en moi et battre à l’unisson avec les battements de mon cœur.
Omar Sy et Camille Cottin prêtent leurs voix aux personnages dans la version française, et ils le font très bien. Leur timbre a l’air de s’ajouter à la mélodie, comme une nouvelle partition.
Et puis ceux qui ont eu la chance de visiter New York seront ravis !
Nous sommes plongés dans la grande ville, entre les grattes ciels et les petites ruelles, les références culturelles et visuelles destinées aux plus grands ne manquent pas.
Ce film, comme pleins d’autres des studios Pixar, a su être à la fois bouleversant et léger, ancré dans le réel et lunatique, abordant des thèmes existentiels et de beaux sujets. A tous les niveaux et pour tous les âges, mais de façon différente, c’est une bonne leçon et une morale gentiment prononcée, qui nous alerte sur des dangers mais nous montre aussi des valeurs. L’amitié et l’entraide, l’envie, la dépression ou bien sur la mort, sont évoqués...
Niveau graphismes, on touche les sommets ! Comme toujours, Pixar joue avec les effets de texture et les couleurs pour donner un aspect 3D à son dessin (les couleurs flashy et fluo nous rappellent à la fois Vice versa, Voyage vers la lune et Les trolls).
Certaines scènes auraient dû, selon moi (je dis ca pour pousser la critique jusqu’au bout !) être encore plus poussées. J’aurais bien voulu quelques scènes plus émouvantes entre Joe et 22 ou sa mère, ou même encore lorsqu’il rencontre son artiste favorite.
Enfin, c’est un dessin animé qui a beaucoup repoussé sa date de sortie et que j’attendais avec impatience, et j’ai passé un bon moment.