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NeoLain
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4,0
Publiée le 9 septembre 2008
Savoir doser la part d’anti-héros dans son Vin… Film au budget confortable (23 millions de dollars) contrastant un peu avec son statut affiché de série B bon marché, Pitch Black a au moins le mérite de remplir toutes les lignes de son contrat. Le film de David Twohy emprunte également à la saga Alien avec des créatures féroces créées par le français Patrick Tatopoulos, déjà remarqué, entre autres choses, pour son travail sur I. Robot et Godzilla. Sans réelle surprise (la poignée de rescapés du crash va se faire désosser à intervalles réguliers), le récit garde néanmoins un rythme soutenu et ce en partie grâce à son charismatique anti-héros nyctalope, Riddick, le rôle qui révélera Vin Diesel. Comme c’était le cas chez Carpenter, Twohy aime jouer avec les codes en confiant le destin d’une poignée de voyageurs (dont un imam, chef religieux musulman) entre les mains d’un dangereux assassin tandis que le spectateur est seul à savoir que l’héroïne du film n’en est pas une, sans parler des travers du personnage de Johns, d’abord assimilé au héros du film. Et cela fonctionne parfaitement. Il suffit d’une simple paire de lunettes et d’un jeu de lentilles de contact pour transformer la montagne de muscles Vin Diesel en un charismatique remède contre la phobie nocturne. Une phobie par ailleurs pas exploiter a fond, et qui aurait certainement gagné à voir creuser sa veine Alien (surtout le premier, pour son atmosphère) plutôt que tout focaliser sur la survie de personnages, trop occupé qu’est Twohy à nous montrer leurs faiblesses. Résultat, un sacré petit film de SF qui s’en sort tout de même pas trop mal malgré des incohérences. On accroche ou pas, pour ma part j'ai accroché.
"Pitch Black"(2000)est un croisement entre une série B de science-fiction et un survival-horreur,qui tire parti de son budget étriqué pour déployer des trésors d'inventivité.Accessoirement,c'est aussi le film qui révéla Vin Diesel,en anti-héros impitoyable à l'instinct de survie sur-développé.Dans un futur indéterminé,un vaisseau se crashe sur une planète inconnue,aux 3 soeils,qui semble ne connaître que le jour,jusqu'au moment d'une éclipse,qui remet tout en cause.Le réalisateur David Twohy maîtrise totalement son univers.Première partie avec une surexposition aveuglante de la lumière,découverte partielle de la menace.Seconde partie plus dynamique,dans les ténèbres,aux prises avec des créatures redoutables,croisements d'Aliens et de ptérodactyles,dont le design est dû à Patrick Tatopoulos.Si le cheminement est codifié(les survivants tombent un à un)et les dialogues limités,le film a un fort pouvoir d'envoûtement,entre de belles images,un montage habile,une musique lancinante,et des personnages troubles.Twohy semble aimer le contre-pied entre une héroïne qui n'en est pas une(la très belle Radha Mitchell),un flic qui est en fait un chasseur de primes,et un final qui dévie de sa trajectoire attendue.Recommandable.
Même si le concept est terriblement convenu, des personnages hétéroclites coupés du monde tombant un à un sous les assauts de vilaines créatures, et que Vin Diesel, qui profite de son premier grand rôle, nous livre une prestation monolithique absolument navrante, Pitch Black parvient à dégager une certaine efficacité horrifique grâce au travail ingénieux qu’a su faire David Twohy sur les nuances oppressantes entre les images étincelantes de lumières et les passages nocturnes. Les rebondissements assez bien amenés pour rendre tangibles les quelques moments de tensions tandis que la façon subtile dont sont dévoilés les dessous des personnages secondaires apportent à la mécanique simpliste de son scénario une agréable fluidité, faisant de ce survival un film plutôt divertissant à défaut d’être réellement terrifiant. Ce film assez intimiste connaitra d’ailleurs une suite, Les chroniques de Riddick, réalisé avec un budget cinq fois supérieur, aux dimensions bien plus spectaculaires.
Il y a les inconditionnels, ceux qui aiment pour de vrai et pas parce que c’est honteux de dire le contraire. Et bien, tant mieux, celui qui aime y trouve toujours son compte. J’avoue que malgré tous mes efforts et ma pratique de plus de 300 films de sciences fictions, je n’ai pas réussi à prendre le moindre plaisir. L’histoire est pourtant claire, c’est son seul mérite. Il y a quelques détails incohérents dans le contexte mais l’on finit par voir les immenses dents pointues des chauves- souris géantes extra terrestres. On a fait beaucoup mieux depuis. Le plus gênant, c’est Riddick car il est présenté comme un anti héros...C’est encore une fois raté, il a le cœur tendre d’un humain héroïque. Pourquoi mentir ? Que vient faire un Iman dans cette galère ? Ce choix est inexplicable même s’il sera justifié par l’auteur dans la savait forcement qu'il ne mourrait pas. La grossièreté est souvent présente dans les paroles et les faits...L’idée de présenter les règles des femmes comme cause de mort ponctuelle est aussi malvenue qu’absurde...Dans 10 ans, elles n’existeront plus, comment as t on pu laisser passer un truc pareil? Le pire, c’est quand même l’ennui car il ne se passe quasiment rien que l’on attend pas. Les décors et l’ambiance qui se veulent les points forts du film sont pesants et trop souvent plein de laideur. La seule lumière agréable a regarder est celle émise par l’australienne Raha Mitchell, merci à elle d’être présente.
Un bon film de science-fiction. Non pas que Vin Diesel soit si génial que ça, mais le scénario, l’ambiance et le suspens sont vraiment bien pensés. A conseiller à tous celles et ceux qui aiment ce genre et qui ont l’intention de regarder Les Chroniques de Riddick puisque, bien qu’il ne soit pas nécessaire de regarder Pitch Black pour le comprendre, il faut quand même souligner qu’on retrouve 3 des personnages de Pitch Black dans Les chroniques... A noter que les bestioles ont une bouche à la Alien (mais pas la langue). Comme quoi, il y a des races de bébêtes qui se ressemblent dans l'espace... Claudia Black, alias Vala dans les dernières saisons de Stargate SG-1, est de la partie ici.
Je m'excuse d'ores et déjà auprès des fans mais je ne comprends vraiment pas l'engouement envers ce film ! Ce film qui a réellement révélé Vin Diesel, réalisé par David Twohy et sorti en 2000, possède un concept réellement intéressant et audacieux mais alors, que c'est difficile de rentrer dedans ! Je n'ai en effet, comme vous l'aurez compris, vraiment pas adhéré à ce style que je trouve certes original mais surtout très particulier. C'est donc l'histoire d'un vaisseau qui s'écrase sur une planète peuplée d'aliens n'aimant pas la lumière. Mais heureusement, un assassin qui arrive à voir dans le noir va les aider à s'en sortir. Bon, déjà le synopsis est assez évocateur d'un film qui va sortir du lot. Nous sommes en effet dans un délire assez étrange qui va donner par ailleurs lieu à toute une franchise et tout un univers, que ce soit sous forme de films, de films d'animation, de jeux vidéos, de livres etc. Je n'ai par ailleurs pas vu les suites, je ne sais donc pas si tout le reste de la franchise reste dans ce style si étrange. Oui étrange car nous sommes constamment dans une atmosphère oppressante, ce qui est bien dans ce genre de film certes, mais qui ici donne surtout mal au crâne, enfin du moins de mon ressenti personnel. Je n'ai en effet pas vraiment apprécié cet étalonnage nous plongeant dans un monde bleu et froid durant toute la première partie du film. De plus, je trouve que le film est très lent à démarrer, on s'ennuie beaucoup et puis le reste n'est pas bien passionnant non plus. L'action est certes présente mais je trouve que le film n'a pas assez exploité l'univers, pourtant assez riche et original. Du reste, la réalisation est elle aussi très particulière, nous avons certes de bons plans mais également beaucoup d'effets ratés ou qui ont en tout cas beaucoup vieillis. Du côté des effets spéciaux, la mauvaise 3D est pardonnable du fait du budget mais ça a en tout cas très mal vieillis. "Pitch Black" est donc peut-être culte pour certains, ce que je ne remet pas en question ni même ne critique, mais en tout cas personnellement, je ne m'y replongerai pas de sitôt !
La consécration d'un acteur étonnant, Vin Diesel, et d'un personnage d'anti-héros déroutant, Riddick le tueur nyctalope. Le prototype du film à petit budget qui compense son manque de moyens par des idées géniales (la planète plongée dans le noir, les monstres qui sortent la nuit, la mort de personnages sans qu'on s'y attende...) La suite sera moins surprenante mais bien meilleur visuellement.
Sans être géniale, l'idée de base était suffisamment originale pour donner naissance à une bonne petite série B de SF horrifique un peu dans la lignée d'un "Aliens". La bonne impression est malgré tout fortement atténuée par une multitude d'incohérences, ramenant "Pitch black" au statut de film popcorn.
En laissant de côté son gros côté série B, son montage quasi identique à un clip, ses effets nuémriques de mauvaise qualité et quelques décors en carton pâte, Pitch Black s'avère être au final un bon divertissement qui casse les codes du genre (approfondissement de certains personnages, de l'originalité), en nous offrant de bons moments et des acteurs "sympathiques".
Le film qui a fait connaître son réalisateur au grand public. Avec un pitch de départ alléchant, "Pitch Black" David Twohy réalise un survival à tendance nettement horrifique, qui ne transcende pas les codes du genre mais fait preuve d'une efficacité redoutable. La mise en scène est nerveuse, rapide, sans vrais temps-morts, le scénario va à l'essentiel, ne s'encombrant pas vraiment de détails superflus, et c'est mieux comme ça car le résultat est brute de décoffrage. Le casting n'est pas exceptionnel mais rend crédible l'intrigue (cependant certaines questions resteront sans réponse), les créatures sont plutôt bien faites et la fin n'est pas bâclée (ce qui est souvent le cas dans les films de genre). On a vu mieux mais, quoi qu'il en soit, "Pitch Black" s'en sort toujours avec les honneurs et assume son statut de série B SF/horreur. Que demander de plus ?
Le pitch (black) tient en une ligne : des rescapés d’un crash interstellaire tentent de s’extraire d’un désert plongé dans le noir et infesté de ptérodactyles. Scénario réduit à un ersatz d’Aliens, photo hideuse et acteurs à l’ouest, le deuxième long-métrage de David Twohy, homme d’environ une seule saga, a bien fait de parier Vin Diesel pour sortir de l’oubli. A lui seul l’« acteur » sent plus la testostérone qu’un complet régiment de parachutistes – et il lui faut bien ça pour défendre sa troupe contre la nuée de sauriens grouillants. C’est donc parti pour deux heures d’action musclée frimeuse, réalisée n’importe comment, où tout est prétexte à un combat de coqs ou une démonstration de loyauté. C’est dommage car derrière, l’univers entrevu promet bien quelque chose, avec ses routes astrales et ses planètes inexplorées, son atmosphère de parent de Star trek brutal et glauque, et l’apport des effets numériques quinze d’âge mais qui tiennent encore la cote. Reste que seuls les plus friands de virilité seront réceptifs à la décharge de sueur et de phéromones de ce premier Riddick. Aux autres, prenez garde, à trop lorgner sa montre on risque une tendinite.
3/5 et ça fait 5/10 comme convertisseur qui fera calculatrice 10/20 sur la totalité vue au cinéma, il y a beaucoup d'effort d'encouragement positif, c'est pas mal cette science-fiction interstellaire au système solaire trinaire. Vin Diesel, la révélation Riddick aux lunettes de plongeon en apnée retient correctement son souffle, quand il les enlève, c'est des beaux yeux délicates lentilles de contact que l'on découvre par nos sens visuels.
La nuit lui appartient sur cette planète interdite où des vampires avec plein de références de ses mentors SF, plutôt des Aliens qui pullulent sur place, c'est peu angoissant, on se doute de quelque chose d'intrigant qui se trame à des années-lumière. Un super-personnage mystère prisonnier capable de faire-valoir dans ce film jaune montage photographie mise en scène, attendons pour la transcendance spatio-temporelle philosophie ethno-culturelle sans le chef-d'œuvre à venir.
Malgré peu de moyen David Twohy parvient à être assez inventif pour faire de son film une bonne petite surprise. Grace à un scenario ingénieux et une narration nerveuse ce long-métrage tire son épingle du jeu et fait de Riddick un anti-héro hollywoodien. 13/20
Sympa mais pas plus. Un scénario vu et revu: une poignée d'hommes se retrouvent entourés de monstres dans un milieu hostile, et périssent un par un jusqu'à ce que certains d'entre eux arrivent à survivre... L'univers a le mérite d'exister et le tout se tient relativement bien.