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    Le Salaire de la Peur
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    199 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2009
    4 étoiles pour un grand moment de cinéma. Paf.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2009
    Destins croisés sous le soleil du Mexique... A une époque où le cinéma français ressemblait la plupart du temps à du théâtre filmé, Henri-Georges Clouzot redonnait ses lettres de noblesse à la notion de mise en scène. Le Salaire de la Peur est effectivement un film de pur cinéma : après une introduction digne d'Orson Welles ( jeux d'ombres et de lumières somptueux, cadrages inspirés, présentation méthodique des personnages...), Clouzot entraîne son spectateur dans une atmosphère aride, presque calcinée. On assiste au quotidien de quatre aventuriers que rien ne prédisposait à se rencontrer : un baroudeur avide d'argent ( sublime Yves Montant ), un italien débonnaire, un allemand méticuleux ainsi qu'un caïd moins téméraire qu'il n'y paraît ( extraordinaire Charles Vanel, qui n'a pas volé son prix cannois en 1953 ) vont donc devoir faire équipe le temps d'un voyage périlleux. Le film de Clouzot témoigne dans sa deuxième partie de véritables enjeux dramatiques dont il serait dommage de se priver. En ce sens, la séquence de l'explosion est un formidable morceau de bravoure, tout comme celle du bain de pétrole. Bref, Le Salaire de la Peur mérite amplement sa Palme. Un classique à ne pas manquer. Superbe !
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    Après une première heure irregardable et stéréotypée, le suspense se met enfin en place, la simplicité du concept n'ayant d'égal que son efficacité malgré des personnages et quelques rebondissements prévisibles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 janvier 2013
    Yves Montand était très bon ou très mauvais. Ici, comme dans "Les portes de la nuit", il joue comme un pied. Heureusement qu'il y a les autres.
    marmottefurieuse
    marmottefurieuse

    10 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Un grand film qui commence de manière lente avant l'arrivée de Jo (Charles Vanel). L'action se déroule dans une petite ville d'un pays de l'Amérique du Sud ou centrale où vivent quelques étrangers indésirables (Italiens, Français, britanniques, allemands) dans leur pays respectif. Mario (Yves Montand) est un jeune homme français qui est venu se perdre dans cette contrée du monde déshéritée alors que le sol regorge de pétrole exploité par une société américaine.
    Pourtant, le ton du film va radicalement changer après un accident survenu sur l'une des installations de la société pétrolière. une mission quasi-suicide est montée de toute pièce : convoyer de la nitroglycérine sur deux camions adaptés sommairement et faire 500 kilomètres dans des conditions de sécurité inexistantes. De la sueur et de la peur pour justifier une prime de 2000 dollars pour ceux qui rempliront la mission.
    Deux convois partent avec à leurs bords Jo (Vanel) remarquable en faux dur, Mario (Montand) le jeune casse-cou insolent et quelque peu mauvais garçon qui néglige l'amour que lui porte Linda (Vera Clouzot), Luigi (Lulli) le gentil et débonnaire Calabrais et Bimba (Van Eyck) l'allemand que tout le monde craint.
    La deuxième partie est une succession de péripéties où l'esprit de camaraderie va être mis à contribution.
    Mais c'est surtout la fin qui marque les esprits avec l'agonie de Jo, maculé de pétrole qui repose sa tête sur Mario. une scène émouvante et intime dans la cabine du camion où les deux compères s'échangent leurs dernières paroles. Enfin, la toute dernière scène avec Mario qui périt bêtement sur le chemin du retour alors que le plus terrible avait été parcouru et que Linda se réjouit de son retour en dansant est terrible pour le spectateur... Un film immanquable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mai 2009
    Excellent film, malgré queleques longueurs en 1ere partie pour bien installer la lourdeur et l'ennui dans cette contrée d'Amerique sud.

    Je déplore égalemant que le déroulement du film ne respecte pas plus le livre:

    -ils n'expliquent pas l'accident au derrick 16 avec Rynner.

    -Ils ne montrent pas la trhaïson de Smerllof (qui sert de chauffeur de secours) qui vide l'huile d'un ammortisseur du camion de Gerard et Jonny

    -la scène où la route est élargie n'existe pas,il s'agit en fait d'un virage difficile mais sans plus (mais bien sans Jo)qui se déroule bien avant "la tôle" (les montagnes se trouvent à 17 km de Las Piedras).

    - "Juan" Bimba est espagnol (et non allemand d'ou son prénom),Jo n'est pas l'ancien tueur français que l'on croit (c'est Jonny un roumain qui à tué son meilleur ami),Mario s'appelle Gerard (et est bien bien français) et ils sont tout une bande comme ça (bien plus nombreux que que dans le film).
    -la scene avec l'éboulement n'a pas lieu dans le livre.

    -Dans le film,ils font l'impasse sur la scene du village de Los Totumos, lorsque le traitre de curé est laissé pour mort.

    -Pour des raisons evidantes Jo meurt bien de sa blessure mais de grangraine et son corps par petits bouts ... (bon appetit)







    Voilà ne croyez pas que j'ai écrit tout cela pour me plaindre, mais plutôt pour vous faire découvir les différances entre le livre et le film (dont certaines scènes sont crées pour rajouter de l'action).
    Bref un film (et un livre) qui malgré leurs 50 ans,tiennent en haleine du début (sauf le film) jusuqu'à la fin, et meritent très largement leur 4 étoiles.
    hyrule
    hyrule

    73 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2008
    Un bon film français (eh oui!!!). Les acteurs sont franchement géniaux et la fin est époustouflante. Seul bémol : le début du film; eh oui, ce film est long à démarrer. Mais quand il est parti, on ne l'arrête plus!
    http://tempslibre.forumr.net
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 août 2008
    Bien que le film soit un peu long à se mettre en route, l'action de la seconde partie du film est très bien menée et tient le spectateur en haleine. Si on y ajoute le très bon jeu des acteurs et la réalisation impeccable, on a là l'un des meilleurs films français qui n'a pas à rougir de ses 54 ans. Tellement bon que les américains en ont obligatoirement fait un remake.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2008
    Malgré la première heure très lente où il ne se passe rien, la 2e partie du film est tout simplement anthologique... Voir ces 4 aventuriers riquer leur vie pour pouvoir vivre correctement est d'un suspense intenable... jusqu'au final innatendu!
    Le son y est également pour quelque chose, car le film, pratiquement dépourvu de musique, joue sur le bruit angoissant des camions...
    Résultat: Un très grand film français qui mélange avec brio le suspense, le drame, la comédie et l'aventure, le tout, incarné par d'excellents comédiens très bien dirigés par Clouzot... A découvrir...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2008
    Clouzot s'eloigne du film noir pour nous offrir ce gigantesque film, la mort peut survenir à tout moment sur la route, ce film tient en haleine jusqu'à la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2008
    Un grand classique, Vanel est excellent quand il joue les kadors et quand il se déballonne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 juillet 2010
    Bien que la première partie du film est longue, ce film est un grand film.

    Ce thriller des années 50 nous emmène dans un voyage stressant, bouleversant. Bouleversant de part l'humanité des personnages, ces personnages que la mort guète, ces personnages que la mort peut frapper d'un instant à l'autre. Cette sensation ressentie par le spectateur est surement dû aux magistrales performances d'Yves Montand et Charles Vanel.

    Le film nous emmène également dans un état de stresse, de part des scènes, pour moi, énormes, comme la scène du pont, et la scène de la "marre" de pétrole.

    La toute fin du film, est, quand à elle, marquante.

    J'ai hésité à mettre trois ou quatre étoiles, mais les quatre étoiles sont méritées tant ce film nous maintient devant notre écran sans bouger un doigt, dès que les camions remplis de bidons de nitroglycérines entre en jeu.

    Un classique du cinéma Français!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Film excellent très bien joué (Yves Montant et Charles Vanel sont sublîmes), magnifique.
    dougray
    dougray

    243 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2015
    "Le salaire de la peur" est souvent considéré comme le chef d’oeuvre de l’extraordinaire Henri-Georges Clouzot. C’est un peu injuste au vu des "Diaboliques" ou de "Quai des Orfèvres" qui étaient également des merveilles. Mais force est de reconnaître qu’on se trouve face à un très grand film dont l’ambition démesurée est pleinement récompensée. En effet, il ne faut pas oublier que "Le salaire de la peur" traite d’un sujet pouvant paraître limité (un road movie avec des camions pouvant exploser à tout moment) et s’accorde, de surcroît, une durée étonnement longue pour un film français de l’époque (près de 2h30). Mais, le génie de Clouzot est, bien évidemment, de ne pas avoir limiter l’intérêt de son film à la seule question de savoir si la nitroglycérine va exploser ou pas. Car, Le salarie de la peur est, avant tout, le portrait d’une bande de baroudeurs désabusés, perdus dans une Amérique Latine rêvée qui s’est transformé en prison infernale et qui tentent, par tous les moyens, de se payer le billet de retour au pays. Ce background apporte une formidable densité au récit et permet de rendre indispensable la longue introduction qui précède le départ des camions et qui, avec un autre réalisateur, aurait pu n’être qu’un fastidieux préalable à l’action. C’est grâce à cette introduction qu’on comprend les motivations des personnages dans cette mission suicide (l’appât du gain ayant moins d’importance que la perspective de quitter le pays) et qu’on apprécie à sa juste valeur leur évolution. Car, comme toujours chez Clouzot, la nature humaine et ses nombreuses contradictions est à l’honneur et le réalisateur ne cessent de prendre le spectateur à rebrousse-poil. A ce titre le personnage de Mario (charismatique Yves Montand) est un modèle du genre puisqu’il apparaît, tout d’abord, comme une sorte de prince charmant flegmatique et sûr de lui, puis se montre bien plus rustre et en quête d’un mentor, pour finalement, se révéler tête brûlée sans grands états d’âme ! Le personnage ne cesse de muer à mesure que l’intrigue avance… comme si Clouzot voulait rappeler que ce sont bien les événements qui façonnent les Hommes et que l’instinct de survie est le plus fort. Monsieur Jo (Charles Vanel) est, également, passionnant puisqu’il se présente comme un cador magnifique et se révèle être, finalement, un lâche trahit par ses nerfs (voir par son âge). Chacun des personnages a, donc, son histoire et ses motivations, de l’Italien condamné par la maladie (Folco Lulli) à l’Allemand mort à l’intérieur (Peter Van Eyck) en passant par la bonne amoureuse du héros (Véra Clouzot). Ce dernier personnage m’a, d’ailleurs, laissé un peu dubitatif et surprend de la part de Clouzot qui nous avait habitué, dans ses autres films, à des rôles de femmes fortes et qui fait de ce seul personnage féminin une sorte de chien à la botte du premier qui lui donne un peu d’affection ! Faut-il y voir une volonté du réalisateur de ne pas accorder trop d’importance aux femmes et d’accentuer l’ambiguïté de la relation entre Mario et Jo ? C’est fort possible… et ce d’autant plus que cette ambiguïté expliquerait, également, la scène finale, qui peut laisser dubitatif de prime abord (mais pourquoi risquer sa vie maintenant qu’il a obtenu ce qu’il veut ?) mais qui pourrait être une manifestation du remord du personnage suite au sort qu’il a réservé à son compagnon. Cette façon de voir le film semble, d’ailleurs, être confirmée par l’évolution de la relation entre Mario et Jo qui passe de l’euphorie suivant le coup de foudre de leur première rencontre à la déception en découvrant la vraie nature de l’autre… déception qui engendre la haine, fait commettre l’irréparable puis s’achève dans le regret et la mort. Le seul fait que l’on puisse interpréter "Le salaire de la peur" sous cet angle en dit long sur la richesse du propos et le talent de Clouzot… qui n’a pas oublié de soigner la forme en plus du fond. En effet, le réalisateur a su tirer le meilleur de son intrigue sur le plan du suspense en limitant le nombre d’obstacles rencontrés par les camions (ce qui permet d’éviter la redite) et en les rendant terriblement crédibles (ce qui permet une immersion du spectateur)… tout en passant d’un camion à l’autre afin de rythmer son intrigue. Mais, surtout, il nous offre des plans terriblement évocateurs (le puits en feu, la mare de pétrole où s’engouffrent les personnages…) et même des moments de grâce à inscrire au Panthéon du cinéma (l’explosion du premier camion est filmée avec génie). "Le Salaire de la peur" n’a donc pas usurpé sa flatteuse réputation et peut, sans doute, être considéré comme le plus grand film de son réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2008
    Un film vraiment génial,on ressent la tension des deux hommes que la mort guette a chaque instant et une fin vraiment bouleversante
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