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    Le Salaire de la Peur
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    ned123
    ned123

    129 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2024
    J'ai vu un film... qui m'a tenu en haleine du début à la fin... Quel film ce " Salaire de la peur" de Henri-Georges Clouzot. L'idée est aussi simple que géniale : quatre hommes acceptent de convoyer deux camions remplis de nitroglycérine sur les routes défoncées d'Amérique du Sud. A la clé, une récompense qui leur permettrait de quitter le village où ils ont tous atterris, plus ou moins par choix. Mais à tout instant, au moindre soubresaut, tout peut sauter... Et nous avec ! Rien à voir avec la version récente de Netflix... (à venir...)

    Clouzot construit un habile suspense, mais avant que les personnages ne prennent la route, il prend également le temps de nous les présenter. S'ils se sont retrouvés dans ce village perdu au fin fond de l'Amérique du Sud, ce n'est pas pour rien. Ce sont tous des salauds, des types sans foi ni loi et ambigus. Chacun va d'ailleurs se révéler au cours du trajet éprouvant qu'ils font, en particulier Jo, gros dur à cuire qui va rapidement changer d'attitude. Et on ne peut pas vraiment lui en vouloir, la trouille on l'a aussi, à chaque instant du film.

    Le film fonctionne encore aujourd'hui grâce à la double tension qu'il dégage (celle de la route contre les personnages et celle psychologique entre les protagonistes), au jeu impeccable de ses acteurs (Yves Montand et Charles Vanel en tête) ainsi qu'à la mise en scène incroyable du réalisateur qui fait entrer son film dans la catégories des classiques indémodables.

    Il a reçu de nombreuses distinctions internationales : le BAFTA (les César anglais) du Meilleur film en 1955, l'Ours d'or au Festival de Berlin en 1953, le prix d'interprétation masculine pour Charles Vanel et le Grand Prix (équivalent de la Palme d'Or) du Festival de Cannes la même année. Et c'est incroyablement mérité !

    Le film Le Salaire de la peur est tiré du roman de Georges Arnaud, publié en 1950.
    Michael78420
    Michael78420

    43 abonnés 1 306 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    Quelle épopée ! Voir Le Salaire De La Peur soixante-dix ans après sa sortie, c'est plonger dans un passé authentique. Ou presque vu que tout a été en Provence alors que l'action se passe en Amérique du Sud. On y apprend aussi que "pisser en Suisse" (on dirait plutôt aujourd'hui "pisser comme un Suisse"), signifie "uriner seul de son côté". Du côté des acteurs Yves Montand est bon, déjà charismatique, parlant français, espagnol et italien à la perfection. Le pauvre Charles Vanel quant à lui n'a pas été épargné, allant jusqu'à plonger dans le pétrole, pire que les bains de boue de Koh Lanta ! Pour le spectateur du XXIe siècle, les trois premiers quarts d'heures paraissent lents, tout en sentant la moiteur poisse d'un pays où il fait trop chaud et où l'hygiène est toute relative. La suite montre une mise en scène talentueuse, sans les fioritures d'effets spéciaux auxquels nous sommes habitués de jours, et ça fonctionne très bien. À (re)voir en faisant preuve de patience.
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2022
    "Le salaire de la peur" est un film culte français que je me devais de voir un jour. C'est chose faite! Malgré une première heure assez longuette pour mettre en place l'histoire, la deuxième moitié du film se révèle palpitante. On sue, on stresse et on prie pour Yves Montand et son acolyte, tous deux pris dans une mission presque suicide. Je me rappellerai de ces scènes de conduite en camion bourré de nitroglycèrine et prêt à exploser à la moindre secousse un peu trop violente. Un bon momernt de cinéma et une belle performance du très bon Yves Montand.
    Dynastar21
    Dynastar21

    24 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2024
    Que d'années passées avant de voir ce classique du cinéma français ! Surtout que mon cheminement cinématographique a été particulier : j'avais visionné le remake américain de William Friedkin, "Sorcerer" (le "Convoi de la peur" en français) il y a quelques années avant de voir ces jours-ci l'œuvre originale d'Henri Georges Clouzot. Et le tout sans avoir jamais lu le roman de "Georges Arnaud" dont sont tirées les deux adaptations.
    Comme souvent, il faut remettre le film dans son contexte, ce qui nous donne des éléments de compréhension sur deux caractéristiques au moins. Tout d'abord, à l'époque la majorité des films sont tournés en studios ! Or le réalisateur a ici fait le choix du milieu naturel (en Camargue dans le sud de la France) avec des décors entièrement réalisés à l'échelle réelle ! Un choix novateur mais comme pour de nombreux grands films, qui s'est accompagné de nombreux ennuis sur le plateau et qui a participé du fait que le tournage se soit révélé chaotique ; ce qui l'a fait rentrer dans la légende des films torturés lors de leur création. Ensuite, et c'est une des principales qualités du long-métrage, la mise en scène millimétrée et précise et le montage de qualité ont accouché d'une tension palpable (et d'un suspense allant crescendo) tout le film durant, fait assez exceptionnel pour les années 50 sans les effets spéciaux ni les outils informatiques d'aujourd'hui. L'ensemble étant renforcé par un duo d'acteurs Yves Montand / Charles Vanel (que je découvre avec ce "Salaire de la Peur") très charismatique dans la pure tradition du jeu d'acteur, à la manière d'une tragédie grecque ! Les deux protagonistes perdus au milieu de cette pampa humide et boueuse, sans le sou, courent à leur perte avec cette mission suicide pour une conséquente somme d'argent : le courage et la couardise de certains se révèleront au fur et à mesure de l'aventure.
    Le metteur en scène glisse des pistes de réflexion sur la nature humaine, la destinée, la bravoure donc, ou encore la rédemption et inclue une critique acerbe de l'impérialisme américain en Amérique du sud et centrale, ce qui lui vaudra d'ailleurs une censure lors de la sortie sur les écrans noirs états-unien.
    Concernant les faiblesses du film, je noterais la difficulté à s'immerger dans l'univers de la première partie relativement longue et la présence anecdotique de la femme de Henri Georges Clouzot, Vera Clouzot dont je peine à comprendre la réelle utilité de mon point de vue.
    En conclusion, cette poésie du risque et de la peur remporta le grand prix du festival de Cannes de l'époque (la Palme d'or n'ayant pas encore été inventée) et l'Ours d'or à Berlin la même année, en 1953, fait assez rare pour être souligné.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    LE SALAIRE DE LA PEUR est un condensé de l'art de Clouzot. Une première partie un peu longue, permet la mise en place des personnages et de leurs relations masochistes, dont Vera Clouzot est une victime aussi touchante que sexy. Cet univers topographiquement très précis (un village d'Amérique du sud filmé en Camargue !) devient rapidement concentrationnaire. Pour en sortir il faut de l'argent, postulat qui amène la deuxième partie : le transport de la nitroglycérine sur 500 km de route défoncée, moyennant une forte prime. Commence alors un enchaînement de morceaux de bravoure, mais pas que… La tension et la peur exacerbera la relation entre Montand (dont c'est le premier grand rôle au cinéma) et le génial Charles Vanel (Gabin refusa le rôle). Le courage de l'un et la peur de l'autre finiront par inverser le rapport dominant dominé. Le réalisateur réussit parfaitement la synthèse entre un thriller psychologique et le film d'action pur, une première à l'époque, réalisant un film « américain » à la John Huston, la noirceur en plus, Clouzot étant nettement moins optimiste sur la nature humaine.
    Le film rencontra un immense succès planétaire et inspira un remake (remarquable) de William Friedkin. La tragique et ironique scène du BEAU DANUBE BLEU décida certainement Kubrick pour un des choix musicaux dans 2001.
    Eselce
    Eselce

    1 222 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2016
    Un début trop long, je dois reconnaître que les américains ont presque eu raison de raccourcir les 45 premières minutes. Mais elles ont un intérêt : Présenter le personnage "Jo" en dur à cuir jusqu'au départ du camion. Charles Vanel nous offre une prestation impressionnante, bien plus que les autres acteurs ! Passer du courageux et intrépide au lâche et faible, c'est toute une performance ! Charles Vanel face à Yves Montand, c'est beau. J'ai aimé les péripéties du film et les difficultés rencontrées. Magnifiques prises de vue dans les moments de stress. Lorsque les camions démarrent, il n'y a pas que les châssis qui grincent, le spectateurs s'accroche tout autant. Un excellent divertissement, encore aujourd'hui !
    Yetcha
    Yetcha

    761 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2013
    Bien filmé, nous tient en haleine et reste génial presque 60 ans après. Un must du cinéma à voir et revoir. Même les quelques longueurs nous donnent plus d'informations sur les protagonistes et c'est vraiment jusqu'au bout qu'on reste surpris.
    Shawn777
    Shawn777

    477 abonnés 3 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2024
    Ce film, réalisé par Henri-Georges Clouzot, qui a d'ailleurs marqué la carrière de ce dernier, et sorti en 1953, est très bon ! Pourtant, même si l'histoire m'intéressait, je n'étais pas très enclin à le voir car je redoutais la durée du film qui est tout de même de deux heures et demie. Et cette durée, on la ressent en réalité surtout dans cette longue introduction du plus de quarante minutes ! Quarante minutes en effet durant lesquelles on nous présente les personnages et le contexte, durée qui peut sembler beaucoup trop longue pour ce qu'elle propose mais qui a en réalité une importance cruciale dans la suite des évènements mais surtout dans le sous-texte du film. On nous présente donc plusieurs immigrés, dont plusieurs français, partis en Amérique du Sud afin d'y trouver un travail. Mais les conditions de vie là-bas sont très difficiles et surtout, le pays est assez pauvre et ne propose pas assez de travail pour tout le monde. Jusqu'à ce qu'une compagnie pétrolière, dirigée par des américains, propose un travail très dangereux mais bien payé : transporter de la nitroglycérine dans des camions qui tiennent à peine debout, devant en plus rouler sur une route très escarpée. On suivra alors quatre personnages dans cette aventure, deux par camion, aventure intense qui laisse en plus un sentiment de malaise. En effet, on ressent toute la souffrance de cette bourgade d'Amérique centrale qui rêvait d'une vie meilleure mais qui doit se contenter de ce qu'elle a. Ensuite, le côté dérangeant passe par les nombreux choix que doivent faire les personnages, et je pense notamment à cette scène dans le pétrole qui est particulièrement marquante, notamment dû à sa manière crue de montrer les évènements. De plus, le film nous tient littéralement en haleine du début (enfin du moins après la scène d’introduction) à la fin, puisque chaque manœuvre, chaque nid-de-poule et chaque obstacle représente un danger qui peut survenir à n'importe quel moment. De plus, on ressent également cette chaleur étouffante que vivent les personnages, encore une fois très bien rendue à l'écran grâce à la mise en scène de Clouzot. Et enfin, nous avons également le sous-texte, tellement présent qu'on ne peut pas le mentionner ni passer à côté, qui est la relation pratiquement homosexuelle entre les personnages. En plus de cette virilité tellement exacerbée qu'elle en devient suspecte, le film construit un espèce de triangle amoureux entre Mario, Jo et Luigi, ce pourquoi la scène d'introduction est si importante. En effet, lorsque Jo arrive en ville, Mario n'a littéralement d'yeux que pour lui, délaissant sa petit amie et créant même une scène de jalousie avec Luigi avec qui il partageait une chambre et qu'il a ensuite très rapidement viré de sa vie. Après cette énorme bromance entre Mario et Jo (qui me fait d'ailleurs beaucoup penser à James Dean et Marlon Brando, même si ça ne reste que des "rumeurs"), les rapports de force s'inversent, laissant place à des sortes de crises de couple et à de l'amour vache. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement Yves Montand, Charles Vanel, Folco Lulli et Peter van Eyck qui jouet très bien. "Le Salaire de la peur" est donc un film intéressant sur bien des aspects mais qui tient surtout son spectateur en haleine, tout en le rendant bien souvent mal à l'aise.
    7eme critique
    7eme critique

    471 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Le convoi de l'extrême !
    Henri-Georges Clouzot nous propose un film à grande tension avec ce concept de transport de nitroglycérine en terrain périlleux. "Le salaire de la peur" est une aventure aussi prenante que stressante, emportée par des acteurs d'exception et une brillante mise en scène.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    240 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    Un très grand classique du cinéma français, et une très belle réussite à tous les niveaux. Après une introduction certes un peu longue, le film se lance dans le vif du sujet. Et là, le moins que l'on puisse dire c'est que le film n'a pas pris une ride. D'un point-de-vue technique, il n'y a rien à redire, et le suspense est superbement mis en scène dans une intrigue qui tient en haleine jusqu'au bout. Les acteurs sont impeccables, incarnant chacun à leur manière tous types de personnalités et de réactions face à l'adversité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juin 2020
    Un grand classique du cinéma français, signé Henri-Georges Clouzot, qui se divise en deux parties distinctes: une première de présentation et d'ambiance, un village perdu d'un pays exotique peuplé d'étrangers louches qui cohabitent non sans mal avec les locaux, et une deuxième d'action et de tension psychologique, au travers d'un trajet périlleux sur des camions chargés de nitroglycérine. L'ensemble est particulièrement dense, prenant et efficace: un script diabolique qui fonctionne comme sur des roulettes, plus de 60 ans après sa conception.
    gabdias
    gabdias

    77 abonnés 1 755 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2015
    Quel film ! Quel chef d'oeuvre, tout est parfait, un scénario fouillé dans une histoire pourtant simple, une interprétation hors du commun Montand et Vanel en tête, un suspens incroyable le tout piloté par une mise en scène parfaite de Clouzot, les couleurs, le rythme progressif, la musique. Multi primé (Berlin, Cannes). Somptueux et dur à la fois.
    Ceux qui me suivent savent que je n'ai pas souvent donné 5 étoiles, seulement 13 fois en é(àà films mais là il n'y a même pas à hésiter.
    Xavier D
    Xavier D

    48 abonnés 1 051 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    Un film d'aventure mouvementé, sous le soleil chaud de l'Amérique centrale, quatre hommes livres deux camion de nitroglycérine, pour 4000 dollars. Yves Montand, donne de son charisme et de sa vitalité, pour divertir, joue un mario impitoyable. Surtout sur cette route de l'extrême. Du suspens, de la tension au menu. De bon dialogues, bien dites. Un final dramatiquement joyeux. Radicale. Un must du genre.
    Fabios Om
    Fabios Om

    37 abonnés 1 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2018
    Une histoire dramatique,belle ,et dangereuses.
    un Yves montant excellent meme si on peux trouver que sont role par moment et un peu méchant dasn ses dialogue. ce film montre que les plus peureux c'est pas souvent ceux qu'on crois. le problème du film cest le même que titanic une grosse partie du film ne servent à rien et apporte rien à l'histoire. sinon un beau drame et on ce demande si ils vont réussir.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 194 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2018
    Nous sommes dans un village d’Amérique du Sud où quelques Européens ont échoués espérant trouver du travail. L’occasion se présente lorsqu’une compagnie pétrolière propose deux milles dollars à qui voudra bien être chauffeur et transporter de la nitroglycérine pour éteindre un feu dans un puits de pétrole à 500 kilomètres. Le chargement est explosif, la mission suicidaire. Bon nombre vont alors lâcher l’affaire, mais quatre hommes postulent. Après une heure d’hésitations et de questionnements sur cette mission qui met en jeu des vies pour le l’argent, Henri-Georges Clouzot nous emmène sur les routes en piteuses états avec ses protagonistes joués notamment par Yves Montand et Charles Vanel. Le cinéaste réalise un film étouffant, fascinant, et sans aucun doute stressant du fait que la mort rôde à tout moment dans le chargement des camions. Clouzot a si bien préparé son intrigue qu’il ne lui reste qu’à nous montrer des cailloux sur une route, un virage trop serré, des gouttes de sueur sur des fronts ou faire fumer ses personnages près des camions. Grand Prix à Cannes, meilleur film aux BAFTA et Ours d’Or à la Berlinale en 1953, le chef d’œuvre méritait bien une ressortie en version restaurée en 2017.
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