J'ai un vif souvenir de ce grand film de 1953.Quatre hommes décident de transporter 400 kg de nitroglycérine à bord de gros camions sur des routes impraticables d'Amérique centrale.Je suis sur qu'un tel film re-tourné aujourd'hui ferait un "tabac".
Un classique du 7ème Art à voir mais qui ne m'a pas particulièrement emballé, l'une des raisons et que je connais bien la région où se déroule le film. L'histoire se passe au Mexique mais moi j'ai reconnu la nature du Gard et la bambouseraie d'Anduze mais en-dehors de cela je n'ai pas trouvé Le Salaire de la peur aussi tendu et nerveux que je me l'imaginais, le suspense est peu présent et le film a surtout mal vieilli reste le duo Montand/Vanel très impressionnant. Je trouve le remake de Friedkin (Le Convoi de la peur) 100 fois plus saisissant.
Très grosse déception pour ma part. On commence avec une introduction assez calamiteuse de la part d'Henri-Georges Clouzot. C'est mal foutu, c'est bordélique, c'est mal emmené, c'est théâtral et c'est pas toujours très bien joué (Vera Clouzot, beaucoup mieux dans les diaboliques). C'est même pénible. Quand le scénario démarre enfin, on a droit à quelques scènes de suspense avec une mise en scène quand même très classique, à part sur certains passages, mais globalement j'ai connu Henri-Georges Clouzot bien plus inspiré.
Un très bon film français inspiré d'un tres bon roman 2 monstres du cinéma français quelque part au Venezuela je pense spoiler: la musique de la fin du film quand il rentre le camion vide, pendant que sa cherie danse dans l'épicerie.
Geniale.
Un grand film d'aventure, qui brosse tout d'abord une galerie de personnages pas vraiment sympathiques mais qui a le mérite de bien exposer chacun d'entre eux ainsi que le contexte du drame à venir. Clouzot mène son histoire avec brio et nous embarque ensuite dans une aventure éprouvante, étouffante, tendue comme rarement et parcourue de morceaux de bravoure incroyable. Le film évolue sur un fil et nous tient en haleine de bout en bout, dominé par 4 acteurs au top et plus particulièrement Y. Montand qui domine son rôle avec beaucoup de maestria. Alors j'ai eu du mal à me faire à certaines personnalités et le récit est parfois un peu trop abscons mais ça reste un grand moment de cinéma. Un grand film, aussi beau plastiquement que dur psychologiquement. D'autres critiques à lire sur
Adapté du best-seller éponyme de Georges Arnaud à peine deux ans après sa parution, Le salaire de la peur fut à l’époque une superproduction couronnée de succès et prix qui reste encore aujourd’hui un film d’aventures passionnant et artistiquement irréprochable. La qualité de la photographie en noir et blanc accentue la tension et l’ambiance aride qui se dégagent de cette expédition mortelle au cœur de décors sud-américains. Les héros aux visages burinés interprétés par Yves Montand et Charles Vanel réussissent à devenir attachants malgré leurs mauvais côtés, rendant ainsi l’action encore plus captivante. Les dialogues et l’intrigue sont eux-aussi magnifiquement écrits, donnant une image terrifiante de la situation des personnages et de la cruauté des exploitants. Les deux heures et demie passent ainsi à toute allure, les moments de suspense se succédant sans qu’à aucun l’intensité ne rechute.
Quatre hommes répartis sur deux camions doivent convoyer plusieurs bidons de nitroglycérine sur une route dangereuse et accidentée. Avec une telle histoire, "Le salaire de la peur" a de quoi nous donner des sueurs froides. Et c'est bien là la réussite de ce long métrage qui réussit à nous faire partager les angoisses et les doutes de ces chauffeurs de l'extrême. Le film aurait été parfait s'il n'avait pas été aussi long à démarrer mais une fois lancé, les sensations sont garanties. A voir impérativement !
Un très grand film de Henri-Georges Clouzot, sorte de road movie au suspense insoutenable où quatre hommes acceptent au péril de leur vie de transporter par camion un stock de nitroglycérine sur 500 kilomètres de routes ensablés et tortueuses au Guatémala. La réalisation de Clouzot est impressionnante, le montage est qualibré au millième de seconde près, l'immersion est parfaite, mon seul petit regret serait peut être l'absence de musique sur certaines scènes. Niveau interprétation, Yves Montand est juste incroyable de charisme, celle de Charles Vanel est également à signaler. La dernière demi-heure nous tient aux tripes, on ne respire plus face aux craquelures des planches de bois soutenant les roues du camion, à noter l'excellente scène de la marre de pétrole, et le final est absolument superbe. Un grand classique de film de suspense.
Comment tenir le public en haleine avec un film où deux camions roulent à 10 km/heure, en plein désert. Clouzot a parfaitement réussi son pari, celui de se détourner du suspens classique, comme Hitchcock le fera plus tard dans la Mort aux Trousses. Le film est long, mais quand l'histoire est bien écrite et l'évolution du scénario travaillée, le tour est joué. Les personnages partent du village avec un caractère précis pour en retrouver un autre à la fin du voyage : Montand est fougueux et trop sûr de lui, Vanel est frimeur, l'italien et le blond sont en second plan et sont sages comparés aux deux protagonistes. C'est pendant ce voyage que ces personnages changeront de veste : Vanel ne pourra pas affronter le vrai danger et Montand sera prêt à être indifférent lorsque ses camarades se retrouvent en difficulté. Ils seront quasiment "défigurés" lors de la traversée de la mare de pétrole. La tâche accomplie, Montand se croit débarassé de la peur et de la contrainte d'aller trop vite, sauf qu'il n'a pas vraiment appris la leçon, et que son caractère inné lui causera sa perte. Il y a une certaine morale dans le film de Clouzot quant au comportement humain aux situations difficiles, ainsi que les relations envers les autres. Sans vraiment de mise en scène visuelle particulière, le cinéaste parvient à faire exploser toute la tension autour de deux camions à vitesse de tortues, pour ne pas se faire exploser par la nitroglycérine, dans un univers isolé et vide, donnant au final un grand exemple du suspens français comme il en existait rarement.
Après une longue mise en route qui fixe le décor initial des différents protagonistes, le film démarre enfin. La route, jalonnée d'obstacles en tous genre, est initiatique : pour aller au-delà du désœuvrement symbolisé par le début du film, les hommes doivent prendre des risques. Clouzot signe une réalisation très précise, fouillée, mais qui manque parfois de dynamisme. Dommage car comme souvent son histoire colle bien à l'ambiance de son temps et de son environnement.
Bof, j'avais jamais vu... Une petite frappe qui traite ses potes et sa nana comme du mou de veau..... Ce film est trop long, il faut attendre 1 h avant qu'il ne se passe quelque chose et en définitive, çà ne casse pas trois pattes à un canard... Il parait que Gabin a refusé le rôle, je comprends pourquoi... Et voir Charles Vanel bedonnant jouer les caids du bar, c'est comme demander à Christian Clavier de jouer Terminator... Sorcerer ou le convoi de la peur est un remake de 1977, avec Roy Schreider et Bruno Cremer et est mille fois mieux!!! ....... Le salaire de la peur a sûrement été à son époque un grand film, à l'heure actuelle, il n'est même pas un bon souvenir.... Une mention spéciale pour la fin "nanardesque" du film, bref à oublier !!!!
Des aventuriers prêts à tout pour quitter une localité minable du Venezuela sont chargés de transporter par camion un gros stock de nitroglycérine. "Le Salaire de la peur" démarre très lentement pour nous mettre dans l'ambiance et présenter ses personnages, mais ce n'est que pour mieux partir une fois les camions en route. Malgré son âge, le film propose un suspens terriblement efficace, avec des péripéties inventives des scènes choc. On reste ainsi scotchés devant la dernière heure, la mise en scène de Clouzot et la photographie étant impeccables. Avec, en prime, les prestations excellentes de Montand et Vanel. "Le Salaire de la peur" est donc un classique doublé de l'une des rares réussites dans le genre pour le cinéma français.