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    Le Salaire de la Peur
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    192 critiques spectateurs

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    AMCHI
    AMCHI

    5 125 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2013
    Un classique du 7ème Art à voir mais qui ne m'a pas particulièrement emballé, l'une des raisons et que je connais bien la région où se déroule le film. L'histoire se passe au Mexique mais moi j'ai reconnu la nature du Gard et la bambouseraie d'Anduze mais en-dehors de cela je n'ai pas trouvé Le Salaire de la peur aussi tendu et nerveux que je me l'imaginais, le suspense est peu présent et le film a surtout mal vieilli reste le duo Montand/Vanel très impressionnant. Je trouve le remake de Friedkin (Le Convoi de la peur) 100 fois plus saisissant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    J'ai un vif souvenir de ce grand film de 1953.Quatre hommes décident de transporter 400 kg de nitroglycérine à bord de gros camions sur des routes impraticables d'Amérique centrale.Je suis sur qu'un tel film re-tourné aujourd'hui ferait un "tabac".
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2011
    Très grosse déception pour ma part. On commence avec une introduction assez calamiteuse de la part d'Henri-Georges Clouzot. C'est mal foutu, c'est bordélique, c'est mal emmené, c'est théâtral et c'est pas toujours très bien joué (Vera Clouzot, beaucoup mieux dans les diaboliques). C'est même pénible. Quand le scénario démarre enfin, on a droit à quelques scènes de suspense avec une mise en scène quand même très classique, à part sur certains passages, mais globalement j'ai connu Henri-Georges Clouzot bien plus inspiré.
    Karim A.
    Karim A.

    40 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Un très bon film français inspiré d'un tres bon roman
    2 monstres du cinéma français quelque part au Venezuela je pense
    spoiler: la musique de la fin du film quand il rentre le camion vide, pendant que sa cherie danse dans l'épicerie. Geniale.
    Antonin.229
    Antonin.229

    9 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2017
    tres bon film avec de tres bons acteurs
    une excellente realisation
    et un tres bon scenario
    on ne s'ennuie pas
    5 sur 5
    haciol
    haciol

    7 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2009
    Un film qui nous tient de bout en bout. Quelques petites maladresses mais on peut les pardonnées tant l'ambiance est bonne.
    this is my movies
    this is my movies

    631 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2016
    Un grand film d'aventure, qui brosse tout d'abord une galerie de personnages pas vraiment sympathiques mais qui a le mérite de bien exposer chacun d'entre eux ainsi que le contexte du drame à venir. Clouzot mène son histoire avec brio et nous embarque ensuite dans une aventure éprouvante, étouffante, tendue comme rarement et parcourue de morceaux de bravoure incroyable. Le film évolue sur un fil et nous tient en haleine de bout en bout, dominé par 4 acteurs au top et plus particulièrement Y. Montand qui domine son rôle avec beaucoup de maestria. Alors j'ai eu du mal à me faire à certaines personnalités et le récit est parfois un peu trop abscons mais ça reste un grand moment de cinéma. Un grand film, aussi beau plastiquement que dur psychologiquement. D'autres critiques à lire sur
    Julien D
    Julien D

    1 118 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2013
    Adapté du best-seller éponyme de Georges Arnaud à peine deux ans après sa parution, Le salaire de la peur fut à l’époque une superproduction couronnée de succès et prix qui reste encore aujourd’hui un film d’aventures passionnant et artistiquement irréprochable. La qualité de la photographie en noir et blanc accentue la tension et l’ambiance aride qui se dégagent de cette expédition mortelle au cœur de décors sud-américains. Les héros aux visages burinés interprétés par Yves Montand et Charles Vanel réussissent à devenir attachants malgré leurs mauvais côtés, rendant ainsi l’action encore plus captivante. Les dialogues et l’intrigue sont eux-aussi magnifiquement écrits, donnant une image terrifiante de la situation des personnages et de la cruauté des exploitants. Les deux heures et demie passent ainsi à toute allure, les moments de suspense se succédant sans qu’à aucun l’intensité ne rechute.
    Acidus
    Acidus

    632 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2015
    Quatre hommes répartis sur deux camions doivent convoyer plusieurs bidons de nitroglycérine sur une route dangereuse et accidentée. Avec une telle histoire, "Le salaire de la peur" a de quoi nous donner des sueurs froides. Et c'est bien là la réussite de ce long métrage qui réussit à nous faire partager les angoisses et les doutes de ces chauffeurs de l'extrême. Le film aurait été parfait s'il n'avait pas été aussi long à démarrer mais une fois lancé, les sensations sont garanties. A voir impérativement !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    365 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2014
    Un très grand film de Henri-Georges Clouzot, sorte de road movie au suspense insoutenable où quatre hommes acceptent au péril de leur vie de transporter par camion un stock de nitroglycérine sur 500 kilomètres de routes ensablés et tortueuses au Guatémala. La réalisation de Clouzot est impressionnante, le montage est qualibré au millième de seconde près, l'immersion est parfaite, mon seul petit regret serait peut être l'absence de musique sur certaines scènes. Niveau interprétation, Yves Montand est juste incroyable de charisme, celle de Charles Vanel est également à signaler. La dernière demi-heure nous tient aux tripes, on ne respire plus face aux craquelures des planches de bois soutenant les roues du camion, à noter l'excellente scène de la marre de pétrole, et le final est absolument superbe. Un grand classique de film de suspense.
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Comment tenir le public en haleine avec un film où deux camions roulent à 10 km/heure, en plein désert. Clouzot a parfaitement réussi son pari, celui de se détourner du suspens classique, comme Hitchcock le fera plus tard dans la Mort aux Trousses. Le film est long, mais quand l'histoire est bien écrite et l'évolution du scénario travaillée, le tour est joué. Les personnages partent du village avec un caractère précis pour en retrouver un autre à la fin du voyage : Montand est fougueux et trop sûr de lui, Vanel est frimeur, l'italien et le blond sont en second plan et sont sages comparés aux deux protagonistes. C'est pendant ce voyage que ces personnages changeront de veste : Vanel ne pourra pas affronter le vrai danger et Montand sera prêt à être indifférent lorsque ses camarades se retrouvent en difficulté. Ils seront quasiment "défigurés" lors de la traversée de la mare de pétrole. La tâche accomplie, Montand se croit débarassé de la peur et de la contrainte d'aller trop vite, sauf qu'il n'a pas vraiment appris la leçon, et que son caractère inné lui causera sa perte. Il y a une certaine morale dans le film de Clouzot quant au comportement humain aux situations difficiles, ainsi que les relations envers les autres. Sans vraiment de mise en scène visuelle particulière, le cinéaste parvient à faire exploser toute la tension autour de deux camions à vitesse de tortues, pour ne pas se faire exploser par la nitroglycérine, dans un univers isolé et vide, donnant au final un grand exemple du suspens français comme il en existait rarement.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    25 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2012
    Après une longue mise en route qui fixe le décor initial des différents protagonistes, le film démarre enfin. La route, jalonnée d'obstacles en tous genre, est initiatique : pour aller au-delà du désœuvrement symbolisé par le début du film, les hommes doivent prendre des risques. Clouzot signe une réalisation très précise, fouillée, mais qui manque parfois de dynamisme. Dommage car comme souvent son histoire colle bien à l'ambiance de son temps et de son environnement.
    Redzing
    Redzing

    946 abonnés 4 307 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2011
    Des aventuriers prêts à tout pour quitter une localité minable du Venezuela sont chargés de transporter par camion un gros stock de nitroglycérine. "Le Salaire de la peur" démarre très lentement pour nous mettre dans l'ambiance et présenter ses personnages, mais ce n'est que pour mieux partir une fois les camions en route. Malgré son âge, le film propose un suspens terriblement efficace, avec des péripéties inventives des scènes choc. On reste ainsi scotchés devant la dernière heure, la mise en scène de Clouzot et la photographie étant impeccables. Avec, en prime, les prestations excellentes de Montand et Vanel. "Le Salaire de la peur" est donc un classique doublé de l'une des rares réussites dans le genre pour le cinéma français.
    Nicothrash
    Nicothrash

    300 abonnés 2 964 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2015
    S'attaquer à un monstre dans le genre de celui-ci n'est jamais évident et pourtant plus de 60 ans après sa sortie, ce film continue d'absorber son spectateur et de le mettre face à une tension étonnante d'intensité et reste un objet assez unique dans son genre, d'autant plus à l'époque. Pour accéder à ce monument de suspens, il faut tout de même supporter une très longue introduction finalement assez peu inspirée et peu inspirante, appuyée pour ma part par une version non sous-titrée qui rend difficile la compréhension des enjeux et la situation floue des personnages. Par contre une fois cette heure passée, on ne voit plus le reste du métrage défiler, c'est très prenant et bourré de rebondissements, le tout servi par des acteurs convaincants et au top de leur forme dans des personnages hauts en couleur. Bien évidemment les dialogues ne sont plus d'actualité mais il serait ridicule de taxer cette oeuvre de vieillissante vue l'époque à laquelle elle a été tournée et la petite révolution cinématographique qu'elle a été. Clairement j'ai aimé mais je reste mesuré dans l'ensemble car j'avoue avoir été quelque peu déçu après avoir lu tant d'éloges à l'égard de ce classique de Clouzot et notamment par une fin que j'ai trouvé bête. J'espère le revoir plus tard sous une meilleure forme et enfin l'apprécier à sa juste valeur, en attendant il me reste le remake du grand Friedkin à découvrir ...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    94 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2019
    Le Salaire de la Peur, sorti en 1953, est le seul film auquel on pense à l’évocation du nom de Henri-Georges Clouzot – en partant du principe qu’on le connaisse, déjà. C’est un succès qui le dédommage au centuple du mépris posthume dont il souffre encore. Et si la qualité cinématographiques n’y suffisait pas, c’est le tournage qui aurait pu le justifier ; entre sa cheville qui se rompit – sûrement en manque d’une flagornerie méritée – et les yeux de ses stars qui se conjonctivèrent au contact d’un pétrole authentique, et puis entre le budget et les dates butoirs repoussées, Clouzot s’est clairement payé lui-même du salaire de la peur. Si l’on doit s’en sortir avec un fond sonore composé de cigales parce qu’il n’a pas su maquiller la Provence en Amérique du Sud, ce n’est clairement pas cher payer pour les 2 000 $ de prime.

    J’ai vu Le Salaire de la Peur pour la première fois à un âge où le noir et le blanc étaient pour moi synonymes de « chiant ». En plus, le film est long. Je crois que c’est le premier du genre qui se soit laissé dompter par mon jeune esprit, même si je l’ai bien senti passer… pendant… deux… longues… heures… et… demi. Je suis ravi, avec ce second visionnage, d’avoir totalement vaincu ce sentiment.

    J’ai même retrouvé la fascination devant la mise en scène de la prison et ses principes contre-nature : trop grande pour qu’on s’en évade, désolée et affamante, occupée d’arides écorces et peuplé de personnages à rides précoces. Les détenus n’ont pas des tenues mais sont tenus de dessiner l’arche du métropolitain sur les murs comme d’autres affichent un poster de Rita Hayworth. Bref, le parangon du désert, les racines même de sa polysémie.

    Quant à leurs racines propres, Montand et Vanel ne vont avoir de cesse de se les renvoyer tour à tour, avec moult argot (une langue à ajouter à la VO déjà quintilingue !) et se montant le bourrichon sur leur Paname perdue au profit de ce panam éperdu. C’est dans une grâce toute douce, au milieu de ce proto-dieselpunk, que l’affection liant les deux hommes va retourner sa veste jusque dans les tréfonds les plus intenses de l’incompréhension et de la méchanceté mutuelle.

    Chez Clouzot, des Ricains s’activent au pied de leurs derricks, tout nus – métaphoriquement – quand cette source de leur richesse est fragilisée. Révélées au grand jour, ces tours cracheuses d’or noir qui se parent soudain de flammes duotones sont de véritables invitations à se moquer de la mégalomanie ou des inégalités. Mais l’inégalité est la source, elle, d’un bénéfice réciproque, et je crois que c’est cette révélation fabuleuse qui sert de liant à l’horreur, la rendant supportable, voire plaisante. Car le régisseur tient à notre satisfaction, ne reculant que devant l’ornière que représente le soufflage de l’incendie par la nitroglycérine. Il en fait presque trop : les jurons magnifiques de Montand qui jacte le jars mieux que Michel Simon ne suffisent pas à aplanir la grandiloquence avec laquelle les problèmes s’enchaînent ; sérieusement, je ne tiens pas à multiplier les références anachroniques, mais on se croirait dans un film spatial !

    Le simple fait qu’il y a deux camions donne déjà un peu trop d’épaisseur aux « problèmes » ; quand on voit la solution de l’un, on est mis dans l’expectative de la solution de l’autre. C’est un peu tout ce qui donne le rythme jusqu’à ce que HGC joue enfin la carte de l’inattendu. Une façon de se remettre tout seul sur le droit chemin de son idéal : bien faire comprendre que la peur n’est qu’histoire de conscience, et que chacun l’exorcise à sa manière, ou galvanisé ou statufié par elle.

    L’allégorie d’un road movie auquel Gabin a refusé de s’affilier, ne voulant pas risquer de jouer un couard devant son audience soumise ; il a peut-être ressenti le besoin de se racheter avec Gas-oil (Gilles Grangier, 1955), car Le Salaire de la Peur donne à de multiples reprises des raisons de rester bouche bée aux mâchoires les plus carrées. Car au-delà de son emploi d’acteurs compétents dans la peau de mécanos débrouillards, Clouzot illustre qu’on n’est jamais éloigné de rien. On n’a pas idée d’où ça mène, le Nord-Sud…

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