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Gfa Cro
54 abonnés
573 critiques
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3,5
Publiée le 10 novembre 2018
Vu et avis le 30181108
Très déçu. Agréable mais sans intérêt.
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3 fois les séances étaient complètes avant que je puisse le voir. Je m attendais donc à un film atypique qui avait trouvé son public. C est juste un film populaire, probablement dans le plus mauvais sens du mot.
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J ai vraiment compris que le film est simpliste lorsque j ai vu l amie de Rachel avec laquelle elle a étudié. Trop caricatural, déjà vu, mal amené, grossier, improbable, ...trop en contraste avec sa maison. Impression immédiatement confirmée avec la présentation de sa famille.
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Le film en fait des caisses pour épater idiotement le spectateur. Lorsque je l ai finalement vu, la salle était grande et remplie peut être même pas à 10% de sa capacité. Peut être qu on n était pas assez nombreux pour que la bonne humeur soit contagieuse. En tout cas, je n ai pas eu l impression que les autres spectateurs réagissaient au film. Oui, le lieu de l enterrement de vie de jeune garçon est effectivement une idée sympathique et originale. Mais l idée peine à prendre corps ensuite. Le premier tir de bazooka m a fait penser à de l humour à la sempé (du dérisoire au milieu d immensité), mais ensuite, le film essaie d illustrer son idée et ça ne fonctionne pas il me semble. Je pense que le réalisateur s en est rendu compte. Je ne peux pas imaginer que le second coup de bazooka soit si peu visible (lorsqu on voit la scène avec Bernard en gros plan passer le bazooka à une fille , juste après on la voit d assez loin et la il y a un second coup de bazooka au centre vers la gauche de l écran). A mon avis, il y ad autres plans de cela qui n ont pas été utilisés probablement parce que ça ne fonctionnait pas. En tout cas, ce qu on en voit est très moyen.
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De façon générale, j'ai l'impression que le film n'assume pas son côté humoristique. J'ai l'impression que ce qui peut en relever est généralement filmé de trop loin. Un peu comme si le réalisateur avait vendu cet aspect du film aux producteurs mais qu'i regrettait d'avoir à les tourner. En se mettant juste trop loin, il casse cet aspect humour de son film en grande partie, et il ne reste que le plus lourd
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Il y a bien quelques scènes qui m ont semblé un peu plus réussies : faire les ravioli en famille avec l explication sur le sens de la famille. J ai trouvé cela assez crédible.Le cours de l'entrée de film, les retrouvailles de rachet et nick sur la jetée après leur plus grosse dispute, rachel et l'ex de nick - l'avocate du groupe- sur un transat à discuter, ... :ça passe bien.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 10 juillet 2020
Qu'est-ce qui se passe ici ? J'ai regardé ce film et je sais trois choses : 1. J'aimerais que Mao Tse Tung revienne ou trouve un héritier. Si c'est ainsi que les ethnies singapouriennes et chinoises sont alors quelqu'un doit leur rappeler que la richesse les voitures chères, les mariages coûteux et la chasse à l'argent ne sont rien d'autre que de la débauche car il y a un milliard de personnes qui ont faim dans ce monde. En pensant a ça je trouve que conduire un gros SUV ou une limousine comme dans ce film est carrément criminel. 2. Il est écrit Asiatiques. Mais ce film ne représente pas les Asiatiques. Il n'y a même pas de Coréens ou de Japonais. 3. Critique comme comédie romantique qu'elle est supposée être. Les employés du studio faites preuve de plus de créativité. Les démonstrations de richesse et de recherche d'argent devraient être bannies et non glorifiées dans les films. Quand au phénomène il n'est que sur l'affiche et pas dans Crazy Rich Asians...
Rachel et Nick sont chinois. Elle est née aux États-Unis, lui à Singapour. Rachel et Nick sont jeunes, beaux, intelligents et amoureux. Mais Nick a un défaut. Il est riche. Immensément riche. Et sa famille qui possède une bonne part de l'immobilier de l’État-cité, voit d'un mauvais œil leur union.
Le XXIème sera asiatique ou ne sera pas. Les spécialistes qui, vers 2090, feront retour sur le siècle finissant, marqué par le basculement des centres de pouvoir vers l'Asie et la fin de la suprématie occidentale sur le monde, évoqueront peut-être le best-seller de Kevin Kawan et son adaptation cinématographique comme le signe avant-coureur de ce basculement de puissance. Pour la première fois en effet, un blockbuster hollywoodien se déroule à Singapour avec une distribution composée exclusivement d'acteurs asiatiques.
"Crazy Rich Asians" met en effet en scène des personnages dont nous ne sommes guère coutumiers : des "Chinois pétés de thune" (ce titre aurait été certes moins élégant que l'original en anglais). Le film est l'occasion de montrer le luxe ostentatoire dans lequel cette folle jeunesse s'ébroue : une réception fastueuse dans l'hacienda familiale, un enterrement de vie de garçon dans un supertanker customisé, un mariage à quarante millions de dollars dans une église transformée en rizière... Bref, un La Vérité si je mens made in Singapour.
Mais, hélas, une fois satisfaite la curiosité qu'inspire ce sujet inédit, il ne reste... pas grand-chose. "Crazy Rich Asians" est une bluette simplette, pour ne pas dire idiote. La charmante Rachel doit affronter l'hostilité de sa belle famille (étrangement réduite aux seules figures féminines d'une mère et d'une grand-mère, le père et le grand-père n’apparaissant jamais sans trop qu'on sache pourquoi). Il y a des méchants et des gentils. Et pour sortir des moments difficiles, avoir des amis c'est très utile. Un peu d'astuces, d'espièglerie. C'est la vie de Candy
Film sans grand intérêt du déjà vu du début à la fin, ce film n'apporte rien de nouveau, tout est previble, on découvre certes la nouvelle génération en Asie. Mais j'ai été déçue je m'attendais à mieux vu des critiques.
Le scénario reprend le canevas éculé de la comédie romantique façon "Cendrillon" où la pauvre fille tombe amoureuse du prince héritier malgré le refus de la belle famille riche. Même si cela est transposé à notre époque rien ne change, voir même c'est encore pire tant la différence entre riche et pauvre est scandaleusement outrancière aujourd'hui. La richesse est ici à un niveau qui n'empêche pas un certain kitsh (dorure et référence Versailles) qui peut faire sourire quant on pense soudain aux "Tuches" à Bollywood. Outre l'effet matériel les personnages sont tous aussi caricaturaux les uns que les autres, du romantisme des amoureux à la belle-mère marâtre en passant par l'ex, l'ami gay et la meilleure amie fofolle. Rien ne nous est épargné ! Site : Selenie
Pour être franc, je n'y suis allé que pour Henry Golding que j'avais trouvé terriblement sexy dans L'ombre d'Emily. De ce côté là, c'est réussi, il est encore mieux ici, et avec le premier rôle. Quant au film en lui-même, rien de bien nouveau mais c'est vraiment très drôle. Le récit se déroule tel qu'on l'attendait et se conclue de la même façon. Une romance contrariée sur fond de luxe et bling-bling en Asie. C'est coloré, chatoyant, et sur un rythme qui ne baisse jamais. Michelle Yeoh est parfaite en belle-mère récalcitrante. Premier film hollywoodien entièrement joué par des asiatiques et tiré du premier roman d'une série de trois, Crazy Rich Asians a tellement cartonné en Asie et en Amérique qu'une suite est déjà en chantier. Agréable et fun mais oublié sitôt sorti de la salle....
Une satyre de la communauté asiatique et surtout des ultra riches qui refusent que leur descendants se marient avec des gens de "petite" condition sociale. Un casting incroyable pour une romance satyrique très réjouissante.
Certes, c'est coloré et bon enfant et ça a le mérite de représenter un peu les minorités asiatiques au cinéma américain. Mais quand on voit le résultat, pas sûr que ça les serve… Une romcom avec son lot de clichés, de personnages lisses et inintéressants, un film rarement drôle… Et surtout, des élans amoureux et des preuves d'amour que seules des personnes pétées de thunes peuvent se permettre !
La comédie romantique se renouvelle, non pas en abordant des thèmes nouveaux, mais en invitant le spectateur dans les décors ultra-cinématographiques d'une Singapour en papier glacé. Le film s'amuse gentiment des travers de la haute bourgeoisie chinoise de la ville-état mais reste sagement dans les standards du genre avec des portraits peut-être un peu trop convenus de la belle Cendrillon, de la sinistre belle-maman, de la trop gentille-meilleure-amie, du cousin gay déjanté, ou de l'abominable rivale. Le scénario reste intelligent jusqu'au bout même si on ne doit pas attendre de surprise, ni d'affreux drame en conclusion de cette appétissante meringue.
J'imaginais une comédie romantique drôle, sortant des sentiers battus et un peu rentre dedans en raison du titre, de la présence d'un réalisateur et d'un casting exclusivement asiatique, et j'ai eu droit à la pseudo-comédie nunuche bateau déjà vue cent fois - et souvent en mieux -. C'est simple, si on remplaçait Singapour par une ville des USA et les acteurs par des américains, il n'y aurait quasiment rien à changer au scénario pour l'adapter au contexte occidental. Il y a donc duperie sur la marchandise, ce film n'a rien d'asiatique en dehors de son titre et de son casting, en fait il n'y a rien d'étonnant puisque c'est une production américaine. Finalement ça ne serait pas bien grave si on ne nous ressortait pas tous les poncifs du genre, de la copine au gay farfelus - pour que ce soit "comique" -, en passant par l'inévitable déclaration d'amour/réconciliation dans l'avion à la fin - non ce n'est pas un spoil, parce que c'est tellement prévisible que vous vous doutez dès le début que ça terminera comme ça -. Mais ce n'est finalement pas le pire du machin, le pire c'est sa morale. Car Cendrillon au royaume des ultrariches ne s'offusque jamais du comportement de gens qui crament des millions de dollars pour satisfaire tous leurs désirs jusqu'au comble du ridicule, de leur hypocrisie, de leur futilité, non, ce qui la révolte c'est de ne pas être acceptée dans ce microcosme parce qu'elle est d'une famille modeste, spoiler: et tout termine bien puisqu'elle finit par y rentrer - j'ai hésité à le mettre en spoil tant c'est prévisible -.
Et voilà la belle morale : être ultrariche et faire des choses débiles avec ses millions de brouzoufs c'est trop cool ! Et vive le bling-bling !
Dans Crazy Rich Asian tout est extrême et démesuré, sauf le cinéma qui est petit tout petit. Presque autant que le souvenir que ce film va vous laisser. Le rythme est effréné, les décors extravagants, les costumes du meilleur goût et les personnages et scènes caricaturales. On se laisse porter, divertis même si l'apologie du pognon, de la superficialité et de l'image laissent en bouche un gout rance.
C'est un film à gros budget certes, d'ailleurs il en faut du budget pour tourner dans de magnifiques villas à Singapour. C'est l'histoire de plusieurs familles riches chinoises. Des gens qui passent leurs vies à manger et à festoyer. Il y a de beaux décors et énormément de figurants. Bon après, montrer des immenses villas et des familles qui possèdent dix femmes de ménage, c'est marrant un moment. La mère durant la bal, va même superviser les cuisines. C'est bien le job à Michelle Yeoh, dans la réalité, mariée d'ailleurs à un millionnaire français. Après comme le casting reste large, la production a engagé tous les meilleurs artistes chinois de New York. Pour faire un film, sur de la richesse. De la richesse chinoise sans triades, c'est un exploit.
Crazy rich asians est un film romantique prétexte à visiter le monde riche de Singapour. Le scénario n'est pas très original, une jeune fille rencontre la famille de son prétendant et apprend qu'il est richissime, un synopsis que l'on peut même retrouver dans les téléfilms de Noël... De cette rencontre naissent des tensions dues aux différences de classes (riche/pauvre), de culture (oriental/occidental) qui se rajoutent aux raideurs naturelles entre la mère et sa belle-fille. C'est un monde très féminin que nous arpentons, la femme est aux commandes (la grand-mère, la mère), l'héroïne est une femme, on suit également la cuisine qui symbolise tous les conflits que doit subir l'héroïne. L'homme est effacé (le fils), quand il n'est pas absent (le père du héros et celui de l'héroïne). Ne boudons pas notre plaisir, c'est un film qui montre le faste et ça fait rêver. L'histoire d'amour est mignonne, même si on reste un peu sur sa faim.