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Un visiteur
0,5
Publiée le 7 juillet 2019
Pour quel public produit-on ce genre de films? Un téléfilm de l'après-midi suffirait. Ce type de film est pathétique dans le sens où il ne m'a pas fait sourire une seule fois et encore moins rire. Les comédies françaises foutent le camp et je dirais que la dernière bonne oeuvre dans ce domaine c'est L'Arnacoeur qui date de presque 10 ans déjà!
Il est rare de voir un film complètement nul. Black Snake : La Légende du serpent noir serait alors une rareté tant sa vacuité n’a d’égal que sa très grande vulgarité : les blagues tombent toutes à plat, et ne devraient d’ailleurs même pas bénéficier de l’appellation blagues, le goût du politiquement incorrect étant poussé si loin sans raison qu’il se montre complètement raciste et insultant pour les causes qu’il prétend, par l’humour, défendre. Cet objet difforme, petit tout petit kaléidoscope des grands noms, passe son temps à brasser du pseudo-cool à partir de scènes que le spectateur a honte de regarder, par haine ou par pitié. L’impression d’assister au long, très long one man show d’un élève populaire pendant la cour de récréation avant la physique-chimie. Parce qu’il aimerait conjuguer OSS 117 et Kick-Ass, Black Snake se contente d’accumuler les bêtises plus ou moins référencées sans construire un rythme burlesque, sans tisser un propos politique cohérent. Dans ce marasme créatif surnagent des acteurs parfois corrects – Édouard Bear par exemple – souvent catastrophiques, à commencer par la tête d’affiche, Thomas Ngijol. Black Snake croit que son inanité constitue un puits comique sans fond. Il suffit de considérer les dix premières minutes pour comprendre son erreur : ni puits ni fond, seulement un grand mur flou devant lequel s’anime une idée de la comédie douteuse et cinématographiquement proche du néant.
Le film est un flop, qui essaye tant bien que mal de nous faire décrocher un rictus. L'idée pourtant est bonne, mais le scénario n'est pas assez solide du tout et ça pousse les acteurs à en faire des tonnes.
Une fois de plus Thomas nous transporte dans son univers, et titille notre "Pays des droits de l'Homme"... Ahah ! L'humour comme on l'aime, comique de situation, il nous "tue" ce mec! Ngijol sait ce qu'il fait, on retrouve le côté BD ou série Z qu'on voit en Afrique, vraiment décalé mais délicieux. Il faut voir ce film au 10e degré bien qu'il en dit long sur nos chers colonisateurs et impérialistes...
Ca film avait tout pour être un navet, mais il s'en sort bien grâce à un style parodique troisième degré genre "spoof movie". Ca joue avec finesse de tous les clichés sur le racisme et autres. alors évidemment ceux qui attendent une histoire, avec des gentils et méchants seront déçus. Tant mieux.
Je n'ai vraiment pas accroché à cette comédie, Thomas Ngijol fait des efforts mais ce n'est pas suffisant. La drôlerie est laissée de côté, les personnages sont médiocres, Seul Edouard Baer semble se prendre au jeu et sa prestation très correcte semble montré qu'il s'est amusé. L'histoire très improbable et limite burlesque souffre d'un manque d'humour flagrant.
Après Black Panther, voici Black Snake... Pour son troisième film, Thomas N'Gijol, qui coréalise avec sa femme, s'essaie au film de super héros tout en gardant son style habituel, car bien évidemment, il n'a pas pour ambition de tenter d'imiter les gros blockbusters. Néanmoins, il garde les codes du genre comme la découverte des pouvoirs qui est suivie par une période d'excitation lorsque le personnage utilise ses nouvelles capacités. Bon, en ce qui concerne ces dernières, c'est très basique et Black Snake est en gros une personne puissante et immunisée contre les coups. Thomas N'Gijol fait le maximum pour mettre son personnage en valeur, mais son film reste quand même très basique. Le film se limite à une succession de vannes et de gags qui ne sont franchement pas drôles et tout cela accompagne une intrigue faiblarde. C'est très brouillon et pourtant lors des premières minutes on a l'impression de saisir ce que le réalisateur cherche à mettre en place avec cette ambiance décalée et ce petit côté satirique avec les personnages de Edouard Baer et de Michel Gohou, mais très vite, tout s'embrouiller pour donner une histoire qui a du mal à tenir la route. Finalement, la seule qualité de ce film est d'être très court donc on le regarde sans déplaisir même si c'est très moyen.
L'humour de ce film est globalement moyen puisque je n'ai que souri tout au plus, de temps à autre, et l'histoire est prévisible. Cela dit, elle reste quand même distrayante. Ça occupe, surtout si l'on n'a rien d'autre à voir.
Je me demande s'il est possible de faire moins drôle et moins talentueux. Vision caricaturalement raciste de l'Afrique. Qu'est-ce qu'Edouard Baear est allé faire dans cette galère.
A part la dernière scène ou il jette à terre le sandwich dans lequel il vient de croquer, j'ai trouvé ce film de bon goût et pas mal dans la dérision.La mise en scène est sans artifices et qu'est-ce qu'on rigole bien.
Bonne parodie sans prétention autre que de ne pas se prendre au sérieux en prenant tous les poncifs des films de super-héros et les détournant façon mauvaise série B !! Si ça ne vous fait pas penser à Karaté Kid, la découverte de soi, un grand pouvoir une grande responsabilité, le héros du peuple exploité par un tyran, la faiblesse titillée . . . Edouard Baer très bon en diplomate pourri des 70s. Carole Rocher en femme forte et fatale malgré elle qui craque bien sûr pour le super-héros mais ne voit pas qui se cache derrière le masque. Et le détournement des clichés propres aux africains. Vous avez pris ça au 1er degré ?? Ah ben non , faut pas !!! Et pourtant il y a au final un vrai message politico-social derrière tout ça !!! Respectons les peuples et pays opprimés et aidons les à s'améliorer et à se développer plutôt que de dépendre des autres de manière mafieusement organisée par les pays riches et "démocratiques"
Une comédie surprenante, bien meilleur que le navet dur à avaler « qu’est qu’on a encore fait au bon Dieu », celui-ci se digère mieux, le personnage est une parodie de l’homme de la zappe culture africaine. Un zeste de Kato/Bruce Lee chez ce « Black Snake », le pouvoir divinatoire sorti de terre et fan du zodiaque chinois, l’apprentissage filiale regretté assassiné est maintenant assimilé à l’art martial, une chose honorable pour ce justicier humoriste qu’est Thomas Ngijol. Ses sketchs sont lourdingues, je ne m’en lasse pas des satires pertinentes ici présentes, ce qui se dit tout en bas et du haut pic de la pensée.
Après le délire de Case départ, on pouvait être un peu déçu face à Fastlife qui était beaucoup moins drôle. Heureusement, Black Snake, la légende du serpent noir, le troisième film réalisé (ou coréalisé) par Thomas N’Gijol retrouve le délire comique du film de 2011. N’Gijol et sa compagne Karen Rocher, qui partage l’affiche et la réalisation avec lui, parodient les films d’arts martiaux et de super-héros en égratignant fortement au passage les états africains et la Françafrique. L’humour fait mouche du début à la fin à condition d’être ouvert à l’humour potache et on prend plaisir de retrouver des acteurs comme le toujours génial Michel Gohou, Édouard Baer (acteur dont l’humour ne marche pas souvent sur moi mais qui est excellent ici) et Bernard Menez. Sans être un grand film, Black Snake, la légende du serpent noir est une comédie très drôle qui offre beaucoup de plaisir au spectateur : le type de film à voir pour passer un bon moment en famille.