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    Waiting For The Barbarians
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    2,7
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    51 critiques spectateurs

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    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2021
    Un peu trop lisse, c'est œuvre n'en ai pas moins intéressante mais reste finalement secondaire pour un film de cet ambition.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2020
    Il y a assurément du Julien Gracq dans Waiting for the Barbarians, depuis son héros solitaire jusqu’à cette forteresse perdue dans les sables et située à la frontière d’un ailleurs qu’il faut combattre au nom de la civilisation, du sempiternel combat que livre la civilisation à la barbarie. Et l’intelligence du long métrage consiste à mettre en scène un manichéisme affiché pour mieux le ternir, l’endommager à mesure que les protagonistes perçoivent leurs actions et leurs désirs depuis une focalisation tout autre, à l’instar de ce martyr d’une cause et d’un peuple qui apprend, alors qu’une femme le rase, que celle qu’il a aimée et chérie ne lui portait qu’une affection mêlée de crainte et de souffrance. Un plan, d’ailleurs, insiste sur la proximité momentanée du magistrat avec le colonel Joli : aveuglé par le soleil, il place la main devant le front pour reposer ses yeux, rejouant sans le savoir les lunettes d’un Johnny Depp glaçant et monstrueux. Le film cultive les phénomènes d’échos, de rectification, de compréhension tardive parce qu’il est avant tout un film sur le point de vue et sur l’aveuglement de l’homme devant son action. Il ne saurait y avoir de héros dans le désert, là où rien ni personne ne fait l’histoire, là où même l’histoire ne se fait pas. Le désert, c’est la métaphore de l’action humaine ; l’histoire, un mirage fort d’images héroïques qui poussent les individus à se dépasser, à marcher dans les pas de Celui qui s’est sacrifié pour ses semblables. Dans cette relecture cynique et désabusée de la Passion du Christ, Ciro Guerra injecte également la beauté du démon : l’iris noir de Depp, la coupe de cheveux impeccable de Pattinson, des beautés figées dans des costumes impeccables, voilà un personnel autant monstrueux que séduisant qui finit décoiffé, maladif, contraint de prendre la fuite sous les projectiles de la foule. Waiting for the Barbarians travaille au corps la relativité de la notion de barbare et de barbarie, filme l’horizon au-delà du camp comme un immense point d’interrogation depuis lequel semble gronder un orage qui jamais n’éclate. Guerra signe un film intéressant sur l’incapacité de l’homme à sortir de son aveuglement et ses dogmes, sur son incapacité à saisir la réversibilité des signes que lui renvoient le monde et ses semblables, à l’instar de cette inscription gravée sur du bois et qui, selon le contexte et l’orientation de la planche, peut dire « guerre, vengeance, justice ».
    Carole Laure C.
    Carole Laure C.

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2019
    Coetzee est resté à la manœuvre pour écrire le scénario. Est-ce une bonne idée ? Si l’écriture se prête à de longues descriptions, le cinéma les absorbe et la restitution à l’image peut être fastidieuse. A trop vouloir nous montrer les « nouveaux » barbares, le film se perd. Au final, chacun est le barbare de l’autre ... on le comprend très vite et la mise en scène ne nous éclaire plus. Encore une fois, tout ça manque de subtilité.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2020
    D'emblée on n'est pas séduit par ce manichéïsme primaire et cette mascarade sans finesse dans son propos. Les méchants sont vêtus de noir, leur chef porte même des lunettes spécifiques, ils sont tous sans nuances, monolithiques, les gentils sont vêtus de façon plus désordonnés forcément, ils sont plus humains car moins psycho-rigides, plus compréhensifs les uns avec les autres. Certe on comprend le but, dénoncer tout régime totalitaire empreint d'une paranoïa certaine et d'une xénophobie latente. Malheureusement, on aura déjà vu sur le sujet des tonnes de films en premier lieu desquels le magnifique "Le Désert des Tartares" ... Le côté contemplatif est alors primordial, et sur ce point on est plutôt ébloui par les paysages, les décors merveilleusement photographiés. En tous cas Ciro Guerra manque clairement d'inspiration sur ce film, de trop gros sabots...
    Site : Selenie
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2022
    Ciro Guerra, cinéaste colombien réputé dans le sérail du cinéma d’auteur notamment grâce au sublime « Les Oiseaux de passage », s’attaque à son premier film de studio. Malheureusement et en dépit d’une présentation réussie à la Mostra de Venise, le film n’a pas pu bénéficier d’une sortie en salles et c’est bien dommage tant ce genre d’œuvre exigeante et à l’esthétisme travaillé mérite le grand écran. Mais attention, en parlent de film de studio, on est loin, très loin d’un blockbuster ou d’une production à budget confortable. « Waiting for the Barbarians » a juste bien plus de moyens que les films précédents du cinéaste et il est financé par un gros studio. De la même manière, en dépit du sujet et de l’affiche, il ne faut pas s’y tromper, cette œuvre pointue n’est pas un gros film de guerre pas plus qu’une fresque à l’ancienne avec romantisme et héroïsme à la clé. Non, c’est un film qui confronte des idéologies et privilégie le contemplatif et la psychologie au spectaculaire et c’est tant mieux.

    Cependant, il y a fort à parier que beaucoup seront déçus devant ce duel taiseux et cette confrontation entre deux visions de la colonisation. En effet, le long-métrage est plutôt lent, peut-être un peu trop, et il prend son temps. Il laisse le temps au spectateur de sonder la psyché du personnage principal et de ses opposants. Il prend aussi le temps de s’attarder sur son magnifique et rare décor exotique. Tout comme il fait décanter doucement la tragédie et les horreurs qui vont se jouer sous nos yeux. Guerra a l’excellente idée de ne pas donner de repères spatio-temporels à sa fresque. On ne saura jamais quand se déroule le film (aux environs de la fin du XIXème siècle si l’on en croit les accessoires, costumes et décors), ni où il se situe (on hésite entre le Maghreb ou les terres mongoles) pas plus qu’on ne sait quel est l’empire colonisateur et les barbares du titre (l’empire britannique?). Brouiller les pistes de cette manière permet de rendre le drame qu’est « Waiting for the Barbarians » et les enjeux idéologiques qu’il présente totalement universels.

    Peut-être un peu trop manichéen, « Waiting for the Barbarians » est une œuvre qui s’infuse tranquillement en nous. Les horreurs de la guerre et des velléités de conquête d’un empire sont montrées sans en rajouter. Ce qui se joue sous nos yeux pourrait trouver également un écho dans l’actualité et c’est ce qui rend la proposition du cinéaste intemporelle. Il y a toujours eu les opprimés et ceux qui les oppriment. Par bêtise, par obéissance ou juste par tradition. Mais on voit bien ici la folie et les excès auxquels peuvent mener ce type de campagne colonisatrice dont l’Histoire contient moultes exemples. Mark Rylance impressionne dans le rôle principal. Son personnage est notre boussole et il n’y a rien à redire. Johnny Depp est inexpressif comme le veut le rôle et on ne comprend pas ce que Robert Pattinson vient faire ici avec le peu qu’il a à jouer, lui qui s’est forgé une carrière avec des rôles si forts récemment. On a donc un film aux thématiques fortes, importantes et au contexte rare qui passionnent ou pourront ennuyer selon l’humeur et les centres d’intérêt du spectateur. Mais c’est ce qui s’appelle du grand cinéma idéologique malgré les menus défauts.

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    Pascal I
    Pascal I

    756 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2021
    Un drame sur l'oppression colonialiste avec un titre qui résume pleinement le film et ses conséquences : la fin du clap final. Bons acteurs campés dans leurs rôles, dialogues qui font mouche et des lenteurs nécessaires pour opposer la vie "paisible" et les scènes chocs. Une déconstruction de ce qui est bâti pour assouvir une idéologie mortifère. 3.5/5 !!!
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2020
    Sentiments un peu mitigé pour le nouveau film de Ciro Guerra, dont le précedent film, les Oiseaux de Passage, est une de meilleure chose que j'ai vu ces dernières années. D'un coté, la mise en scène est impériale, d'une puissance et d'une lenteur contemplative impressionnante. L'histoire avance avec force, précision et Mark Rylance dans le rôle d'un homme de loi apporte toute son humanité, le peuple "barbare" est lui aussi montré avec sensibilité. D'un autre coté, sans bien sur nier les actes commis par les soldats de l'empire Anglais et la barbarie qui vit en chacun, on peut regretter un manichéisme trop présent qui enlève de la subtilité à l'ensemble.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    21 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2022
    En fait, il s'agit d'un western psychologique avec d'autres costumes, on se distrairait plus si c'était un vrai western, il y a la matière, mais le cinéaste se regarde tellement lui même sur le plan esthétique qu'il en oublie toute action réellement intéressante pour se concentrer sur la barbarie des civilisés. On a bien compris qui étaient les Barbares, les vrais. Sinon on a déjà vu ça des centaines de fois comme le Desert des tartares ou Fort Saganne.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2022
    L'affiche a de quoi séduire, le sujet également. Néanmoins, son traitement est très symptomatique d'un certain cinéma d'auteur, à la fois symbolique et lénifiant, ce qui transpire aussi abondamment dans le jeu d'un Johnny Depp très caricatural, là où ses camarades de jeu Rylance et Pattinson sont plus en sobriété. La cadence du film a tendance à bercer le spectateur, l'histoire se faisant plus allusive que directe. En soi, ce n'est pas désagréable, mais on eût pu faire l'économie d'un bon quart d'heure.
    CH1218
    CH1218

    200 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    Film métaphorique en 4 saisons sur le totalitarisme, très beau visuellement mais terriblement lent. C’est parfois un atout mais carrément pénalisant ici. Ceci dit, cette négation n’enlève en rien - et heureusement, à l’humanité qui se dégage du personnage joué par Mark Rylance, en opposition totale aux présences somme toute anecdotiques de Johnny Depp et Robert Pattinson.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Waiting For The Barbarians est fascinant non pas pour son histoire en soi mais pour son implicite comparaison avec l'Histoire.
    Jean Louis L.
    Jean Louis L.

    34 abonnés 439 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juillet 2021
    même pas vu la fin, Deep si il continue perdra tout ce qui faisait de lui un très bon acteur ,quel dommage , le film est comment dire difficile à suivre
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2021
    Comme beaucoup de beaux films, même nominés dans des cérémonies prestigieuses mais qui ne rentrent pas dans les bonnes cases, ‘Waiting for the barbarians’ n’est pas sorti en salles. Pourtant, cette adaptation d’un roman de J.M. Coetzee de 1980 mérite clairement d’être vue, à la fois pour la beauté de ses paysages et de sa photographie, son parfum de film d’aventures à l’ancienne et le message qu’elle délivre. Dans une région désertique non précisée, un magistrat gère l’avant-poste de l’Empire, soucieux de l’équilibre et du bien commun. Il y aurait bien des “barbares” qui vivraient de l’autre côté de la frontière toute proche mais personne ne les a vus et la région vit en paix...du moins, jusqu’au jour où un envoyé de la capitale débarque dans ce coin perdu, bien décidé à solutionner la menace des présumés barbares par tous les moyens. Bien servi par un casting anglais et américain de prestige, le scénario, divisé en quatre chapitres, expose la descente aux enfers d’un homme qui croyait que des valeurs d’humanisme et de justice étaient ce qu’on attendait de lui et qui finira par se dresser contre ceux qu’il est supposé servir. Enfin, on n’est quand même pas dans ‘Le dernier samouraï’ et autres précis d’héroïsme hollywoodiens : la révolte de cet administrateur sera silencieuse, personnelle, impuissante avant tout, et il deviendra le témoin muet de la démonstration tragique de la justesse de ses vues et de ses méthodes. Comme souvent dans le cinéma italien (quand bien même le réalisateur est ici colombien), ce sont des scènes en apparence anodines qui apportent toute sa force à la démonstration et la déchéance du magistrat aura un parfum christique appuyé. Coetzee avait imaginé son roman comme une allégorie de l’apartheid, et les barbares comme une menace incertaine, possiblement irréelle, une projection des angoisses d’un impérialisme foncièrement mal à l’aise avec sa mission civilisatrice. Cette épopée immobile - en dehors d’un voyage initiatique aux décors naturels somptueux, tout le monde reste dans l’enceinte du fort - respecte intégralement la volonté de l’auteur (également à l’origine du script) : en exposant le mécanisme de la prophétie auto-réalisatrice et en rappellent que les méthodes de la "civilisation" n’ont, historiquement, jamais rien eu à envier à celles des peuples qu’elle traitait avec mépris, elle en acquiert une stature universelle.
    Kana57
    Kana57

    39 abonnés 936 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2021
    Film traitant du colonialisme, mis à part sa c'est mou long et chiant, pourtant c'est pas trop mal réalisé, mais sa passionne pas on attend a se que sa décolle a un moment, mais sa n'arrivera jamais dommage ⭐
    Daniel C
    Daniel C

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2020
    une film prenant ou l'interprétation froide de Johnny Depp contraste avec celle de Mark Rylance plein d'humanité
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