Ce film est la bible de tous les fainénants et autres cossards de la terre; Et si la paresse était une religion,"Alexandre le bienheureux" en serait le messie!!! Avec truculence et ingéniosité,Y.Robert nous dépeint le quotidien d'un homme qui n'a qu'un seul but dans la vie:En faire le moins possible.Avec roublardise et malice,"Alexandre" joué par P.Noiret imagine et crée ce qu'il y a de plus farfelu pour son bien-être,sous l'oeil complice de son chien.La verve de l'acteur colle parfaitement au personnage et M.Jobert apporte avec sa frimousse une candeur bien venue.Ce film ensoleillé,d'une chaleur réjouissante,en est devenu un....sacerdoce!!!
Ce film est plaisant par sa simplicité. Des années après le personnage reste une référence. PLV : avec un Philippe Noiret qui incarne avec brio ce personnage
Humain,généreux et truculent,le cinéma d'Yves Robert est à l'image de son personnage principal,un cultivateur du Perche,exploité par sa femme autoritaire et intolérante,alors que lui ne rêve que d'oisiveté et de plaisirs simples.Ce qui ne manque pas d'arriver...La première demi-heure est juste irrésisistible,et les gags s'enfilentr comme des perles.La suite est plus poétique,tournant en hymne complet à la paresse et à la fainéantise!Culotté.Philippe Noiret et sa gouaille joueuse était tout indiqué pour incarner "Alexandre le Bienheureux".Un bonhomme si épris de sommeil,de pêche,de bonne bouffe qu'il en devient suspect pour ses amis paysans du village!C'est une fable campagnarde,tendre et cocasse,dont Yves Robert se délecte,appuyé par la très belle musique(encore une fois)de Mr Vladimir Cosma!Le chien noir et blanc,fidèle compagnon d'Alexandre est très amusant par son dressage unique,qui en fait un acteur à part entière.L'insouciance de la fin des années 60 transparaît.Les seconds rôles respirent la joie de vivre(Pierre Richard,Jean Carmet,Marlène Jobert)et on a la nostalgie de ce temps révolu.
Alexandre Le Bienheureux est un film plus ambitieux pour Yves Robert car en plus de le réaliser, il en écrit le scénario et les dialogues, pourtant on peut dire que malgré quelques défauts le film est un réussite sur les 3 points. En effet la réalisation est inventive avec un montage proche de la bande déssinée particulièrement intéressant, le scénario fonctionne bien et les dialogues nous offrent quelques répliques cultes. Yves Robert emmène parfois le film faire le surréalisme que je trouve très amusant mais qui pourra en énerver d’autres, en tout cas ça donne au film ce côté conte. Phillippe Noiret donne vie avec talent à ce personnage extrement sympathique tout en étant entouré de Jean Carmet ou Pierre Richard, cependant on regrettera les relativement mauvaises interprétations des deux femmes de notre héros. Vladimir Cosma garni le film d’une BO réussie comme il a l’habitude de le faire, non vraiment, ce film est une comédie sympathique qui en plus de nous donner le sourire a un coté poétique qui lui donne un charme supplémentaire. A découvrir.
Un film que j'ai visionné par hasard (c'est avant tout parce que je me prénomme Alexandre... oui je sais vous, vous en foutez, et vous avez raison!) et je n'ai pas été déçu une seule seconde! J'ai rigoler tout le long et vraiment trouver cette Alexandre très sympathique! Son je m'en foutiste ma beaucoup plus!
Un joli film, poétique et original porté par un Philippe Noiret très attachant. Ca a un peu vieilli et certains gags trop répétés et le final un peu expédié et peu crédible (le personnage de Marlène Jobert change de personnalité!) gachent un peu la fête.
Un très bon film qui préfigure un esprit des années 70, les Gastons Lagaffe, les premiers Pierre Richard, etc... Toujours très agréable à voir (tranquillement vautré dans un bon vieux canapé bien sûr).
Un très bon film! On peut dire je crois Monsieur Philippe Noiret. Dans tous les merveilleux moments de ce film j'ai retenu une phrase en particulier " A quoi sa sert de travailler, pour aller se coucher fatigué et se réveiller encore plus fatigué " phrase comique et particulièrement vraie.
une farce très légère. Le meilleur acteur du film est sans conteste le toutou, fidèle compagnon de ce cultivateur, qui après des années de dur labeur à la solde de sa dictatrice d'épouse, retrouve la liberté et la tranquillité au décès de celle-ci. Le film devient alors très long et on se lasse de voir les habitants du village tenter de le faire lever de son lit 2 mois durant. Et on est aussi heureux qu'eux lorsque ce dernier accepte, tant le film était devenu ch... à suivre. un scénario plus étoffé n'aurait pas été un luxe et aurait évité l'ennui! Reste le plaisir de voir cette belle brochette d'acteurs (P Richard, Carmet) dans un film rural comme on n'en voit plus.
Y. Robert est coupable de quelques superbes films, des comédies inoubliables mais jamais sans un peu de cervelle. C'est encore plus le cas ici ! Avec dérision, le réalisateur et acteur regretté nous exprime une idée simple transcendée par un P. Noiret qui a tout compris ! Il faut comprendre "Alexandre le bienheureux" ou le revoir ! Et courage pour les autres !
Alors, voilà. Je n’ai rien contre l’éloge de la paresse mais bon, franchement ça a pris un coup de vieux et on s’ennuie mollement devant les aventures pseudo bucoliques d’Alexandre. Que demande le peuple ‘’Pourtant, c’est chouette la campagne !’’ Ouais… Ben ce film plaira certainement aux parigos, quant aux autres…