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fredecho2
2 abonnés
56 critiques
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2,5
Publiée le 23 septembre 2013
Je viens de lire toutes les critiques d'Alexandre le bienheureux. Le chien est excellent! A-t-il obtenu un prix d'interprétation canine? Les acteurs sont corrects. La mise en scène banale. Le scénario rigolo mais un peu indigent. Par contre, là où je ne suis pas d'accord avec mes collègues critiques : plus qu'une ode à la paresse, il s'agit d'une ode au célibat! Alexandre devient en effet totalement fainéant après la mort de son épouse, qui l'a harcelé et épuisé de labeur agricole pendant dix ans. Et là, franchement, un film qui montre l'exploitation de l'homme par la femme, c'est vraiment politiquement complètement incorrect!
Si l'idée de base est sympathique et drôle (à replacer dans son contexte, la fin des années 1960 et ses aspirations libertaires), le développement ne casse pas trois pattes à un canard. Sur un canevas qui aurait pu s'avérer insolent et mordant, façon comédie italienne, Yves Robert préfère rester au niveau de la farce gentillette, célébrant un hédonisme léger et guilleret. Le film, dans son ensemble, n'est pas désagréable à regarder, mais il est un peu répétitif et... misogyne. Philippe Noiret est parfait dans son rôle. Le chien aussi. Les autres acteurs en font parfois des tonnes.
Une comédie attachante signé Yves Robert, pleine de tendresse, sur la philosophie de la vie et l’hymne à la vie. Philippe Noiret est excellent dans le rôle d'Alexandre, un homme qui aime les choses simples, qui refuse le travail, il trouve sa liberté avec le gout de flâner, d'admirer la nature et la pêche à la ligne. On retrouve également au casting : Marlène Jobert, Françoise Brion, Paul Le Person, Pierre Richard et Jean Carmet.
Une savoureuse comédie, à l'humour bon enfant, qui respire la joie de vivre et la bonne humeur. Yves Robert signe l'un de ses meilleurs films, dans la veine des célèbres «Guerre des Boutons», «Ni vu ni connu», ou autre «Gloire de mon père». Un bijou à voir et à revoir.
Cette comédie est plus profonde qu'il n'y parait et semble presque précurseur des évènements qui survinrent l'année suivante de sa sortie. Ce paresseux amoureux de la vie magnifiquement interprété par Noiret au grand dam des villageois Travail-Famille-Patrie incarne l'esprit qui a animé mai 68. Un film nostalgique et drôle à voir.
Robert nous concocte ici une hymne à la paresse. Un agriculteur décide de se reposer après 10 ans de dur laveur. Le scénario choisis est simpliste. Il décide de ne plus travailler et ça engendre plus situation comique. La philosophie du film est ici mal appropriée, ça appelle plus à l'arrêt complet du travail qu'à une réduction du temps de travail... Mais bon, ceci est anecdotique. En tout cas, il y a peu de rebondissement et on commence vite à s'ennuyer ferme ! A avoir la flemme... Côté acteur, Noiret est bon de même que Pierre Richard. Le meilleur acteur est sans aucun doute, le Chien qui y est très bien. Cette comédie loupe un peu sa fonction première, on rigole trop peu durant ce film... Quand je suis sorti du film, j'étais vidé de mes forces et je suis parti directement au lit... Et j'ai très bien dormi !!! Ainsi, ce film agit comme somnifère. Mais il est quand même sympathique.
Film de 1967 avant la révolution du temps libre ... Un vrai petit bonheur au charme toujours vivace de cette chronique agricole d'époque. Où Alexandre arrête de bosser et provoque une petite révolution dans son village. Même si le film reste gentil, il n'en demeure pas moins subversif! Servie par de bons comédiens (P Noiret,J Carmet,M Jobert,P Le Person et même T Chelton au César en 1991 pour Tatie Danièle) Et bien sûr le Chien -un rôle à lui tout seul-
Une satire sociale sur la fatigue et l’exploitation de l’homme par les femmes !
Un hymne au bâillement ! Un chant d’amour à l’oreiller ! Une louange à la paresse ! Une litanie à la mouche tsé tsé ! Une apologie de la sensualité ! Partagée… Oui ! Mais de temps en temps… Avec quelqu’un du genr’ qu’on préfère ! Un éloge de la fuite ! Une exaltation de la simplicité et de la beauté de la vie ! Une célébration de la nature…. UN FILM MAGNIFIQUE SUR LE BONHEUR… Seul, Alexandre est bienheureux…
Seulement, voilà ! LE DANGER GUETTE. Les autres… Simplement les autres!!! DANGER! Surtout quand la morale des AUTRES se résume en un mot : TRAVAILLER ! Aïe ! Rien que de l’écrire ce mot paralyse ma main ! Et depuis 68 ça s’est aggravé. Travailler ne suffit plus, il faut PRODUIRE DE PLUS EN PLUS… Et l’esclave, sa nourriture, son toit, ses vêtements ILS appellent ça le COÜT DU TRAVAIL !!! Il faudrait pour qu’ILS SOIENT CONTENT que l’on produise nu, tout le temps, sans un toit… Ils vont y arriver, les esclaves votent pour les maîtres ! Les rhinocéros sont partout ! Et voici le piège parfait, l’intercesseur exclusif à l’esclavage : le couple marié (des fers encore), des enfants… Beaucoup d’enfants… Et les arguments « plaisants » pour « sombrer » ne manquent pas : de belles mirettes, des gambettes avenantes, quelques cotillons à soulever, des petits cris de chatte énamourée et la bagouze au bout du doigt ! Clac, le piège se referme ! Survient le harcèlement, l’épuisement sous les cris d’une égérie insatiable et despotique… Qu’il faut, de plus, contenter, si elle y consent, au paddock… On n’est pas des « ch’vals » !
Voici un film à prendre au sérieux. Allez viens, le chien, on r’tourne s’coucher !
Une ode à la paresse aussi réjouissante que surprenante. Yves Robert est vraiment un bon réalisateur, les 30 premières minutes du film sont vraiment un pur délice, avec des plans autant audacieux que judicieux. On est de suite pris d'empathie pour le personnage d'Alexandre, interprété par un énorme Phililpe Noiret. Le reste du casting est également très bon, très convaincant, notamment Pierre Richard, Marlène Jobert, Jean Carmet, Pierre Maguelon... Le film est une habile satire sociale, les personnages sont vraiment très habilement construit et leur réaction compréhensible. Il n'est pas vraiment question de "gentil" ou de "méchants" ici... Yves Robert sait faire un portrait tout en nuances, mais assez habile pour percuter le spectateur. On sort du film avec une bonne humeur contagieuse. On lui reprochera juste de manquer de rebondissements...
Bref, "Alexandre le Bienheureux", un évènement à l'époque, est une comédie qui fait toujours mouche aujourd'hui et qui encore véridique... Je conseil vivement!
Une ode a la paresse et a la liberté mélancolique, drôle et surtout porté par un Philippe Noiret exceptionnel. Mélancolique et reposant, le scénario raconte la vie d'Alexandre, un flemmard né qui a du épousé la Grande, une femme tyrannique; mais le jour ou cette dernière meurt dans un accident de voiture, il décide de prendre des vacances bien mérité en ne rien faisant, et cette décision va mettre une grande pagaille dans le village, une intrigue qui parle de liberté et de l'influence de la société sur les décisions, presque comme une dictature, et préfère mettre en avant la beauté de la nature et le fait de profiter de la vie a son maximum... Seul acteur capable de jouer de cette manière, Philippe Noiret impressionne par son détachement et sa paresse magnifique, parfait pour incarner le personnage d'Alexandre, alors que les seconds rôles comme Marlène Jobert, Pierre Richard ou encore Jean Carmet sont tous aussi excellents ! Cinéaste spécialiste de ce détachement et de cet humour léger et absurde, Yves Robert filme cette aventure légère et mélancolique avec une absurdité et une détente qui prend le spectateur au jeu et l'entraine dans cette flemmardise agréable. Une ode sublime a la liberté de se détendre et de profiter, un formidable Philippe Noiret et une absurdité aussi amusante que relaxante.
Cette ode au repos et à la paresse, est une preuve manifeste pour tous ceux qui voient la France des 35 heures comme un pays de fainéants...Sympathique, mais si la philosophie sous jacente est toujours plus d'actualité (Ralentir, prendre le temps...), la réalisation a sérieusement vieillit : ça manque de rythme, le scénario est réduit au minimum et on s'ennuie assez vite.
sympa,un film qui même s'il a un peu vieillis reste un classique de la décontraction et un bon contrepied aux pressions du travail sur la vie...Je me rappellerai longtemps les saucissons accrochés au-dessus du lit...
Une savoureuse comédie, à l'humour bon enfant, qui respire la joie de vivre et la bonne humeur. Yves Robert signe l'un de ses meilleurs films, dans la veine des célèbres «Guerre des Boutons», «Ni vu ni connu», ou autre «Gloire de mon père». Un bijou à voir et à revoir.
Une ode à la paresse, à la joie de vivre et à la flemme, voilà ce qu'est "Alexandre le bienheureux". Yves Robert nous conte l'histoire de ce fermier exploité par sa femme qui, au décès de cette dernière, décide de dormir sans rien faire d'autre avec un grand plaisir évident. Certes, il n'y a pas là un grand film mais il y a un film irrésistible qui a son charme et qui est truffé d'humour, porté par un excellent Philippe Noiret qui joue avec bonheur ce grand feignant qu'est Alexandre, qui ne demande qu'à rien faire et profiter de la vie avec son chien. Comme quoi, les choses les plus simples sont parfois celles qui nous rendent le plus heureux.