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    Alexandre le Bienheureux
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    3,7
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    105 critiques spectateurs

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    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2021
    Si la réalisation est quelque peu datée (le générique rappelle celui de "30 millions d’amis"), le film a gagné, je trouve, en force subversive. Volontiers sur le mode de la farce, "Alexandre le Bienheureux" se montre peut-être plus voyant qu’il en a l’air. Le film se termine d’ailleurs sur cette mystérieuse réplique : spoiler: à ses camarades qui lui demandent où il va après avoir échappé in extremis à un second mariage tout aussi asservissant que le premier, Noiret répond : "Je vais voir." (au sens de "regarder")
    Regarde Alexandre. Et si ton regard porte jusqu’à nous, jusqu’à notre époque, où ne rien faire n’est pas franchement valorisé, sache que ton personnage d’hédoniste paresseux nous fait du bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    Ce n'est pas tant une éloge de la paresse que ce film m'a montré, que l'invariable attrait pour l'appât du gain, que Marlène Jobert incarne malicieusement, alors qu'elle partage un goût immodéré pour l'oisiveté ; elle aussi !
    L'irrépressible attirance de l'être humain pour le vibrillonnage, plus que la paresse.
    Il est plus ambitieux de répondre à sa propre finitude face au temps libre, que noyé par d'infinis travaux d'hercules.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 juin 2020
    Ce n'est pas un hymne à la paresse mais à liberté.
    Liberté que le personnage principal obtiendra accidentellement, puis conservera par l'aliénation de son chien qui effectuera à sa place les tâches qu'il ne voudra plus faire. Ce dernier sera même fait prisonnier pour faire sortir le personnage de son lit...
    Notre société est calqué la dessus. Les travaux que nous ne voulons plus faire sont envoyés à l'étranger, ou nous faisons venir des étrangers pour les faire. Les épris de liberté sont eux même les maîtres d'autres serviteurs.
    Il y a aussi une bonne part de contrepoids à la montée du féminisme. Les forts physiquement ne sont pas toujours les maîtres..
    Sa femme et sa future épouse sont toutes les 2 des tyrans.
    Il y a déjà 50 les femmes avaient déjà des moyens d'emprise sur les hommes malgré leurs faibles musculatures.
    J'adore la réplique :
    "Un couple c'est quand les 2 ne font qu'un...oui mais lequel ?...
    Un début de guerre des sexes qui n'a toujours pas vu d'issue 50 ans plus tard
    Bill Boss
    Bill Boss

    88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2020
    Une comédie vivifiante pour plaire en instruisant.
    Ce film nous plonge à la fin des années 60; nous suivons les aventures d'un certain Alexandre -joué par Philippe Noiret- qui rêve de liberté.
    La première partie est très originale, poétique, mesurée et démesurée, à la fois.
    Toutefois, la deuxième moitié du film propose quelque chose de plus convenu, avant, heureusement, de nous offrir une très belle fin; absolument en accord avec le personnage d'Alexandre !
    Le chien est peut-être un peu trop présent...
    Il se dégage de cette œuvre une légèreté, également vouée à nous faire réfléchir.
    On notera le côté assez irrévérencieux pour l'époque spoiler: -la scène des dessous !-
    pour un ensemble unique.
    Cette hymne au bonheur, à la Liberté, au respect de la Nature et de l'Autre est à voir et à revoir sans privation !
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2020
    "Se donner le temps de prendre le temps" : cette réplique du personnage principal semble résumer à elle seule la philosophie de "Alexandre le Bienheureux. Yves Robert signe en 1967 cette comédie dans laquelle Philippe Noiret passe du stade de travailleur acharné et exploité et celui de paresseux vivant en dilettante. Un long-métrage sympathique même si le cinéaste fera nettement mieux par la suite. Hormis la prestation de Noiret et quelques situations réussies, "Alexandre le Bienheureux" n'est pas une comédie maîtrisée intégralement. On relève plusieurs scènes poussives, et un comique de répétition qui s'use à de nombreuses reprises. Hormis son côté encore une fois très attachant, il s'agit d'un Robert mineur et moins abouti.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    55 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2020
    Une comédie joliment subversive qui fait l’éloge de la paresse dans un monde où le travail est considéré comme une religion. C’est plein de nostalgie, de franchouillardise dans un département que je connais bien, l’Eure-et-Loir. Le film a, certes, un peu vieilli mais pose une question existentielle : notre vie sur terre doit-elle se résumer à un labeur perpétuel ? En fait, c’est un hymne à la vie, à l’oisiveté et au bonheur avec un Alexandre incarné par Philippe Noiret, espiègle, cabotin et irrésistible. L’environnement beauceron, la ferme, les décors sont criants de vérité et apportent un charme suranné que les jeunes nés après les années 80 ne pourront guère ressentir. A noter les prestations toute en couleur de Jean Carmet, Marlène Jobert, Pierre Richard et Tsilla Chelton. Merci à Yves Robert pour cette œuvre délicieusement campagnarde.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Alexandre, paysan fort comme un bœuf (comme se plait à l’ânonner « La grande », sa femme), trime du matin au soir dans sa belle et grande exploitation agricole, pourchassé par une épouse ne lui laissant aucun temps de repos ; jusque dans le lit conjugal. Il n’aspire qu’au farniente ; la mort accidentelle de sa femme, loin d’être un drame, est une délivrance. Il va pouvoir se reposer accompagné dans cette lourde tâche par son seul compagnon digne de confiance : son chien. 2 mois passent et l’inquiétude gagne le village, si ce besoin de souffler devenait contagieux et que tout le pays se mettait au repos. Les villageois par crainte de voir ce virus se propager vont tenter de le remettre au boulot.
    Un vrai grand classique de la comédie populaire « de qualité » à la française pour un Yves Robert qui en réalisera bien d’autres qui rentreront dans le panthéon du genre ; populaire mais ne sombrant jamais dans la franchouillardise. A part un générique de début qui ferait fuir le canapé dès les premières minutes, ce film au scénario somme tout hyper léger ne manque pas de fantaisies et donc de ressorts comiques originaux difficiles à énumérer tant ils sont légion. Ce film est aussi le premier rôle titre d’un acteur majeur du cinéma français : Philippe Noiret accompagné par une Marlène Jobert en demi-teinte, mais Françoise Brion sévère limite militaire aux claquements de doigts insupportables offre une opposition haut de gamme à son homologue masculin. En matière de casting, n’oublions pas le petit cabot hyper expressif, véritable second rôle et l’égal du chien de « The Artist ».
    Et puis, il y a surtout le message véhiculé par ce film sorti juste avant le printemps 1968 ; une ode libertaire. Il bat en brèche ce contre quoi va s’opposer la jeunesse : la vieille France à papa. C’est un coup de pied dans les valeurs traditionnelles : mariage, travail, famille, religion. Ce film est donc intemporel car il parle aussi bien au « Boudu sauvé des eaux » de Renoir qu’à notre époque contemporaine dans laquelle paresse et oisiveté sont des luxes en rappelant au combien elles sont aussi des vertus.
    En période de confinement, ce film raisonne aussi bizarrement ; revu plus de 20 ans après ma première projection, je porte un regard plus bienveillant aujourd’hui qu’hier sur lui… avoir impérativement et pourquoi pas dans les quelques semaines de confinement que nous devons tous encore subir.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2020
    Un peu à l’image de la guerre des boutons Alexandre le bienheureux rejoint la veine champêtre du cinéma d’Yves Robert. Le film est évidemment un formidable éloge de la paresse avec un Philippe Noiret en révolutionnaire passif, qui perturbe la vie d’un petit village de campagne et les certitudes de ses habitants en prenant la décision de rester au lit. « Gagnez ta vie ne vaut pas le coup, attendu que tu l’as déjà. Le boulot y en a pas beaucoup, faut le laisser à ceux qu’aime ça » , ce couplet de la chanson sois feignant de Coluche correspond parfaitement au personnage d’Alexandre qui va trouver dans sa paresse une forme de liberté de vivre comme il l’entend. Les seconds rôles sont plutôt bons et soutiennent le côté léger du film, un film par moment vieillot (musique, mise en scène), mais dont le message est resté intact.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Il faut prendre le temps de prendre son temps ! Telle est la morale prônée par Alexandre le bienheureux. Yves Robert signe une sympathique comédie vantant, quelques mois avant Mai 68, le plaisir de vivre et la paresse en opposition à une société exigeant toujours plus de productivité spoiler: (représentée par la première femme d’Alexandre et les habitants voulant le forcer à se lever)
    . En outre, le film permet de faire émerger une nouvelle génération d’acteurs (Philippe Noiret, Marlène Jobert, Pierre Richard…) à côté de visages plus connus du public de l’époque (Léonce Corne, Jean Carmet ou encore Pierre Bellemare). Alexandre le bienheureux est donc un agréable appel à la douceur de vivre toujours très amusant plus de 50 ans plus tard.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2020
    La définition du mot "paresseux" se résume bien avec ce film drole signé Yves Robert !! C'est l'histoire d'Alexandre, paysan et marié à une femme qui donne des ordres à coup de cliques au malheureux garçon ayant beaucoup de travail dans les champs, dans la grange, avec les animaux etc... . Cette dernière meurt dans un accident de voiture et Alexandre décide de faire la sieste de plusieurs jours voir plusieurs semaines dans son lit, son chien fait les courses et s'occupe des taches ménagères et le village de campagne s'affole. "Alexandre le bienheureux" est le bon remède pour se changer les idées et ça fait du bien. C'est un long métrage qui m'a fait beaucoup rire, filmé simplement et agréable au visionnage par le metteur en scène Yves Robert. La musique de Vladimir Cosma accompagne le film chaleureusement. Puis, il y a un excellent casting porté par Philippe Noiret excellent et amusant, Pierre Richard à ses débuts, Jean Carmet, la belle Marlène Jobert, Tsilla Shelton, Paul Le person, enfin bref des comédiens qui nous mettent du baum au coeur sans oublier le chien bien dressé. Un film marrant que je conseille.
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Film complètement désuet aux situations comiques d'un autre temps. Pierre Richard fait ses début, Jean Carmet nous rappelle ces tems passés...
    videoman29
    videoman29

    244 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    C'est avec un immense plaisir que j'ai redécouvert « Alexandre le bienheureux », cette comédie pleine de charme signée du réalisateur Yves Robert en 1967. Alexandre est un pauvre agriculteur totalement submergé par sa charge de travail quotidienne et harcelé par sa jeune femme qui ne lui laisse aucun temps pour vivre. Le décès brutal de ce « dragon » est donc l'occasion pour notre homme de se retirer dans sa chambre à coucher d'où il compte bien ne plus sortir avant très, très longtemps. Cette ode à la paresse est plutôt bien vue de la part du cinéaste qui parvient à dépeindre une vision pleine de tendresse et d'authenticité de la campagne française du siècle dernier. Les personnages hauts en couleurs sont particulièrement attachants, d'autant qu'ils sont interprétés par une étonnante palette d'acteurs. Ainsi Philippe Noiret, Jean Carmet, Pierre Richard et bien d'autres rivalisent de talent pour nous amuser... Sans oublier la sublime Marlène Jobert qui apporte une indéniable touche de charme à ce film qui vieillit plutôt bien. Un classique !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    Un super film toujours jeune ... un délice pour la pensée, un repos pour les hypertendus, une sage philosophie de la vie ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    "Alexandre le bienheureux", c'est une véritable pépite du cinéma français. Une éloge à la procrastination, au bonheur souvent gâché par une épouse. C'est Yves Robert qui le démontre dans ce merveilleux film pas moi qui le dit. Bon, pour être honnête : on l'a tous vécu hein ?
    Il y a quelques années, j'ai eu la chance de rencontrer Pierre Richard (comédien qui est aussi dans ce film) sur le tournage de "King Guillaume" à Brest. J'aurais aimé pouvoir sortir un mot face à lui. Lui poser des questions notamment sur le tournage d'Alexandre le Bienheureux avec Philippe Noiret (qui était un acteur merveilleux). Mais, j'ai pas pu. Et puis, j'étais au boulot à l'hôpital où une loge avait été réservée pour les acteurs.
    Honte à moi. J'ai regardé monsieur Richard, il m'a regardé et puis je suis devenu aphone d'un coup parce que j'ai repensé à tous les copains que Pierre a perdu au cours de sa carrière : Yves Boisset, Philippe Noiret, Paul Le Person, Isabelle Aubret et Jean Carmet qui sont au générique de ce film et bien d'autres qui furent ses partenaires à l'écran.
    Si j'écris cela c'est parce que Pierre Richard et Marlène Jobert (la maman d'Eva Green) sont je crois les derniers acteurs encore vivants du générique de ce film intemporel.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    Un film que l'on revoit avec plaisir. cet éloge de la paresse dresse met également en exergue le caractère intégrateur de tout groupe humain et sa tendance à ramener dans la norme, ceux qui sont déviants.
    C'est légéer, on sympathise avec Alexandre (Philippe Noiret encore jeunot) et PIerre Richard. Marlène Jaubert surjoue un peu Le film a quand même un peu vieilli et les acteurs ont tendance à surjouer
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