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ATON2512
58 abonnés
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3,0
Publiée le 10 juillet 2013
Film de 1967 avant la révolution du temps libre ... Un vrai petit bonheur au charme toujours vivace de cette chronique agricole d'époque. Où Alexandre arrête de bosser et provoque une petite révolution dans son village. Même si le film reste gentil, il n'en demeure pas moins subversif! Servie par de bons comédiens (P Noiret,J Carmet,M Jobert,P Le Person et même T Chelton au César en 1991 pour Tatie Danièle) Et bien sûr le Chien -un rôle à lui tout seul-
L'hymne à la fainéantise par excellence. Yves Robert, le specialiste de la comédie tendre et poétique à la française signe un des plus beaux films des années soixante et offre à Philippe Noiret un de ses roles les plus populaires. Alexandre, l'amoureux des choses simples, de la nature, d'un billard, de la peche se voit exploiter par sa femme de l'aube au coucher du soleil. Un beau jour...Très belle musique de Vladimir Cosma, des seconds roles excellents tenus par les habitués des films de Robert : Paul Le Person est l'élément perturbateur, Pierre Richard dans un de ses premiers roles en vedette et Jean Carmet ne sont pas laissés en retrait face au fléau "Alexandre". Marlène Jobert promène son joli minois et possède une folle energie. On ressort de ce film ému, avec la joie de vivre et l'envie de profiter de chaque instant à fond, de le vivre bien, sans se soucier du lendemain. C'est le cinéma d'Yves Robert, du cinéma humain qui s'adresse au coeur du spectateur, sans artifices mais avec avec des sentiments.
Alexandre Le Bienheureux est un film plus ambitieux pour Yves Robert car en plus de le réaliser, il en écrit le scénario et les dialogues, pourtant on peut dire que malgré quelques défauts le film est un réussite sur les 3 points. En effet la réalisation est inventive avec un montage proche de la bande déssinée particulièrement intéressant, le scénario fonctionne bien et les dialogues nous offrent quelques répliques cultes. Yves Robert emmène parfois le film faire le surréalisme que je trouve très amusant mais qui pourra en énerver d’autres, en tout cas ça donne au film ce côté conte. Phillippe Noiret donne vie avec talent à ce personnage extrement sympathique tout en étant entouré de Jean Carmet ou Pierre Richard, cependant on regrettera les relativement mauvaises interprétations des deux femmes de notre héros. Vladimir Cosma garni le film d’une BO réussie comme il a l’habitude de le faire, non vraiment, ce film est une comédie sympathique qui en plus de nous donner le sourire a un coté poétique qui lui donne un charme supplémentaire. A découvrir.
Véritable ode à la fainéantise et l’oisiveté, ce film d’Yves Robert constitue une sympathique comédie. Lorsqu’un homme veuf (Philippe Noiret) décide de rompre tout lien avec la société et cesser de travailler, son entourage se précipite chez lui pour l’assister. Sorti juste avant mai 1968, ce film souffle un vent libertaire rafraichissant. Il est aidé en cela par une joyeuse galerie de seconds rôles (Jean Carmet, Marlène Jobert, Pierre Richard, etc.). Bref, si le scénario tourne un peu en rond, cette œuvre reste drôle et bucolique.
Cette comédie est plus profonde qu'il n'y parait et semble presque précurseur des évènements qui survinrent l'année suivante de sa sortie. Ce paresseux amoureux de la vie magnifiquement interprété par Noiret au grand dam des villageois Travail-Famille-Patrie incarne l'esprit qui a animé mai 68. Un film nostalgique et drôle à voir.
Une comédie joliment subversive qui fait l’éloge de la paresse dans un monde où le travail est considéré comme une religion. C’est plein de nostalgie, de franchouillardise dans un département que je connais bien, l’Eure-et-Loir. Le film a, certes, un peu vieilli mais pose une question existentielle : notre vie sur terre doit-elle se résumer à un labeur perpétuel ? En fait, c’est un hymne à la vie, à l’oisiveté et au bonheur avec un Alexandre incarné par Philippe Noiret, espiègle, cabotin et irrésistible. L’environnement beauceron, la ferme, les décors sont criants de vérité et apportent un charme suranné que les jeunes nés après les années 80 ne pourront guère ressentir. A noter les prestations toute en couleur de Jean Carmet, Marlène Jobert, Pierre Richard et Tsilla Chelton. Merci à Yves Robert pour cette œuvre délicieusement campagnarde.
Hymne à la liberté et à la paresse, « Alexandre le bienheureux » est une comédie légère, mélancolique et empreinte d’une certaine utopie, signée Yves Robert. Dans un rôle qui lui va comme un gant, Philippe Noiret excelle dans la peau d’un agriculteur, un brin rêveur, qui décide de profiter du temps qui passe pour se reposer et de se laisser vivre, suite au spoiler: décès de sa femme tyrannique . Mention spéciale au fox-terrier qui l’accompagne dans sa douce quiétude. C’est sympa, drôle mais quelque peu répétitif à la longue.
Le film a vieilli dans sa conception et sa réalisation mais aucunement dans ses idées et tout ce qu'il évoque de la vie. Jamais un film n'a autant persisté dans ma mémoire depuis que je l'ai vu pour la première fois lorsque je devais avoir 7 ou 8 ans. C'est drôle, attendrissant, attachant, de bonne humeur et on lui pardonne tous ses petits défauts.
Ce film, symptomatique des années 60 est une réelle éloge de la paresse et peut paraître à cet égard très anticonformiste, mais en fait il n'en est que l'antithèse. C'est assez bien vu ! A noter la belle prestation de Marlène Jobert et bien entendu de Philippe Noiret. Par contre les débuts de Pierre Richard sont décevants.
Ce film, à regarder, seul, en sirotant un cocktail, volets clos et fenêtres ouvertes, par une chaude journée d'été est tout à fait charmant. C'est une oeuvre d'une fraicheur, d'une poésie et d'une insouciance rarement atteinte au cinéma. Philippe Noiret est terrible en gros paresseux débonnaire et l'exquise Marlène Jobert apporte son tonus et sa frimousse espiègle à ce réjouissant tableau des moeurs campagnardes de l'époque. Alexandre le Bienheureux est l'antidote idéal à la morosité et la bêtise de notre triste temps.
J'apprécie ce film, j'en garde de très bons souvenirs. L'histoire est franchement intéressante et quand le début commence à être répétitif, la routine se brise et Alexandre mène sa vie comme il le souhaite. Cette oeuvre est un hymne à la vie, au carpe diem. Philippe Noiret est vraiment excellent. Seul le personnage de Marlène Jobert est grossier et mal écrit
Un film que j'ai visionné par hasard (c'est avant tout parce que je me prénomme Alexandre... oui je sais vous, vous en foutez, et vous avez raison!) et je n'ai pas été déçu une seule seconde! J'ai rigoler tout le long et vraiment trouver cette Alexandre très sympathique! Son je m'en foutiste ma beaucoup plus!
Ce film a du charme, surtout le charme de la nostalgie. Certaines générations retrouveront probablement avec plaisir Pierre Richard, Philippe Noiret et la bande, alors tout jeunes. A part ça, si le message est sympathique, on ne peut quand même pas se cacher que l'ensemble du film a terriblement vieilli. Les blagues sont totalement éculées et prévisibles, le scénario tient sur un timbre poste, les acteurs sont caricaturaux à souhait, la technique basique... Bref, un moment sympathique qui a peu de chances de séduire ceux qui sont nés après les années 1980.