Alexandre le Bienheureux
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105 critiques spectateurs

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Starwealther
Starwealther

81 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 avril 2021
Yves Robert fait ici une éloge de l'oisiveté, quel plaisir de ne plus rien faire pour Alexandre! Tout est très léger, c'est vraiment un divertissement pur. Les femmes sont représentées comme de vrais tyrans empêchant de vivre, Alexandre étouffe avec sa femme. Seul, il est libre, la paresse étant son plus grand bonheur. Un rôle très connu dans la filmographie de Philippe Noiret et un agréable moment sur la 2ème partie du film.
Damien S
Damien S

33 abonnés 411 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 avril 2024
Ce film est une ode à la paresse et un régal de drôlerie. Philippe Noiret et Marlène Jobert font leur début dans cette farce bucolique, chère à Yves Robert, qui propose ici ce qu'il sait faire le mieux.
zafkiel
zafkiel

62 abonnés 905 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 mai 2021
Rien que pour se replonger dans cette France du milieu du XXème siècle, ce film en vaut la chandelle. Cette ambiance poétique d'après-guerre est mémorable.
Yves G.
Yves G.

1 546 abonnés 3 568 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 1 septembre 2022
Alexandre (Philippe Noiret) est un Hercule qui ne rêve qu’à paresser. Mais sa femme, « la Grande » (Françoise Brion), est sans cesse sur son dos pour s’assurer qu’il exécute la liste impressionnante de corvées qu’elle lui assigne chaque matin. Quand elle meurt brutalement, Alexandre se sent enfin libre de faire ce qu’il veut : dormir, aller à la pêche, jouer au billard, avec pour seul compagnon le fox-terrier qui s’est attaché à ses pas. Sa désinvolture scandalise les habitants de son petit village du Perche. Mais elle séduit Agathe (Marlène Jobert), une pimpante jeune femme qui vient d’être embauchée dans l’épicerie du coin et qui partage ses valeurs.

"Alexandre le bienheureux" est auréolé d’une réputation un peu excessive. C’est loin d’être un chef d’œuvre. Ce n’en a pas d’ailleurs la prétention. Mais c’est un hymne à la paresse joyeusement anarchiste qui a donné à Philippe Noiret son premier grand rôle de cinéma et qui a lancé la carrière de Pierre Richard – que Yves Robert, qui en avait décelé le talent comique, allait faire exploser quatre ans plus tard dans "Le Grand Blond" – et de Marlène Jobert. On y retrouve d’ailleurs dans les seconds rôles une panoplie d’acteurs aujourd’hui décédés qui ont fait les grandes heures du cinéma populaire français : Jean Carmet, Paul Le Person, Tsilla Chelton, Jean Saudray (le nom de Jean Saudray ne vous dit rien ? prenez quelques secondes pour chercher sa photo : vous le reconnaîtrez au premier regard).

La trame d’"Alexandre le Bienheureux" est étique. Elle relève plus de la nouvelle ou du conte que du roman proprement dit. On se demande d’ailleurs comment Yves Robert a pu en tirer un film d’une heure et quarante minutes. Son secret : prendre son temps, ainsi que le professe son héros, pour raconter une histoire en trois volets. Dans le premier, filmé sur un mode cartoonesque, on y voit le malheureux Alexandre trimer sang et eau sous la férule d’une épouse tyrannique. Le deuxième, avec notamment cette scène où on voit Alexandre prendre son petit-déjeuner au lit avec un ingénieux dispositif, est le plus célèbre qui le voit rompre avec les conventions sociales et clamer son droit à la paresse. Le troisième, qui raconte le flirt entre Alexandre et Agathe jusqu’à son terme logique, est le plus hédoniste. Sa conclusion, joyeusement misogyne – si tant est qu’on puisse associer cet adjectif et cet adverbe aujourd’hui – m’a surpris. Aurait-elle supporté les foudres du politiquement correct aujourd’hui ?
Roub E.
Roub E.

1 039 abonnés 5 060 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 13 avril 2020
Un peu à l’image de la guerre des boutons Alexandre le bienheureux rejoint la veine champêtre du cinéma d’Yves Robert. Le film est évidemment un formidable éloge de la paresse avec un Philippe Noiret en révolutionnaire passif, qui perturbe la vie d’un petit village de campagne et les certitudes de ses habitants en prenant la décision de rester au lit. « Gagnez ta vie ne vaut pas le coup, attendu que tu l’as déjà. Le boulot y en a pas beaucoup, faut le laisser à ceux qu’aime ça » , ce couplet de la chanson sois feignant de Coluche correspond parfaitement au personnage d’Alexandre qui va trouver dans sa paresse une forme de liberté de vivre comme il l’entend. Les seconds rôles sont plutôt bons et soutiennent le côté léger du film, un film par moment vieillot (musique, mise en scène), mais dont le message est resté intact.
Alasky
Alasky

372 abonnés 3 584 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 mai 2017
Beau petit film français, léger, drôle et attendrissant, servi par une sympathique ribambelle d'acteurs. Un conte/fable sur l'art de la paresse.
videoman29
videoman29

257 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 janvier 2020
C'est avec un immense plaisir que j'ai redécouvert « Alexandre le bienheureux », cette comédie pleine de charme signée du réalisateur Yves Robert en 1967. Alexandre est un pauvre agriculteur totalement submergé par sa charge de travail quotidienne et harcelé par sa jeune femme qui ne lui laisse aucun temps pour vivre. Le décès brutal de ce « dragon » est donc l'occasion pour notre homme de se retirer dans sa chambre à coucher d'où il compte bien ne plus sortir avant très, très longtemps. Cette ode à la paresse est plutôt bien vue de la part du cinéaste qui parvient à dépeindre une vision pleine de tendresse et d'authenticité de la campagne française du siècle dernier. Les personnages hauts en couleurs sont particulièrement attachants, d'autant qu'ils sont interprétés par une étonnante palette d'acteurs. Ainsi Philippe Noiret, Jean Carmet, Pierre Richard et bien d'autres rivalisent de talent pour nous amuser... Sans oublier la sublime Marlène Jobert qui apporte une indéniable touche de charme à ce film qui vieillit plutôt bien. Un classique !
Ricco92
Ricco92

241 abonnés 2 181 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 mars 2020
Il faut prendre le temps de prendre son temps ! Telle est la morale prônée par Alexandre le bienheureux. Yves Robert signe une sympathique comédie vantant, quelques mois avant Mai 68, le plaisir de vivre et la paresse en opposition à une société exigeant toujours plus de productivité spoiler: (représentée par la première femme d’Alexandre et les habitants voulant le forcer à se lever)
. En outre, le film permet de faire émerger une nouvelle génération d’acteurs (Philippe Noiret, Marlène Jobert, Pierre Richard…) à côté de visages plus connus du public de l’époque (Léonce Corne, Jean Carmet ou encore Pierre Bellemare). Alexandre le bienheureux est donc un agréable appel à la douceur de vivre toujours très amusant plus de 50 ans plus tard.
Max Rss
Max Rss

208 abonnés 1 900 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 décembre 2021
Délicieux. Tout simplement délicieux, malgré quelques passages moins inspirés. Une véritable ode à la paresse dans laquelle chacun d'entre nous peut se reconnaître car on a tous, au moins une fois, eu envie de tout laisser en plan pour plonger tête première avec délectation dans la paresse la plus absolue. Mais attention, si éloge de la paresse il y a, le film ne s'arrête pas qu'à ça. Il est très fortement imbibé d'un esprit d'avant Mai 68 qui imposait dans la tête des gens que ceux qui ne travaillaient pas étaient des brebis égarées qu'il fallait absolument réintégrer au plus vite dans le troupeau. Il ne nous reste plus qu'à constater à quel point les habitants du village consacrent toute leur énergie à tenter de remettre Alexandre sur le droit chemin (enfin, ce qu'ils considèrent comme tel). En vain, ceux-ci se heurtent à un mur qui, et c'est ce qui est génial, arrive à les inciter à devenir paresseux à leur tour. Pour porter tout ça, on peut, en premier lieu, compter sur un immense Philippe Noiret, proposant une partition relevant du régal complet. Tout du long, on le regarde jouer et on se dit tout le temps : "mais ouais, c'est ce mec là qui a raison, ne plus travailler, ne plus rien foutre du tout, si ce n'est manger, dormir et jouer du trombone, elle est là, la clé du bonheur". "Alexandre le bienheureux", c'est le cinéma populaire dans ce qu'il a de meilleur et, quitte à passer pour un mauvais coucheur aux yeux de certains, moi je dis que ce cinéma a complètement disparu de nos jours.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 août 2013
Une comédie attachante signé Yves Robert, pleine de tendresse, sur la philosophie de la vie et l’hymne à la vie. Philippe Noiret est excellent dans le rôle d'Alexandre, un homme qui aime les choses simples, qui refuse le travail, il trouve sa liberté avec le gout de flâner, d'admirer la nature et la pêche à la ligne. On retrouve également au casting : Marlène Jobert, Françoise Brion, Paul Le Person, Pierre Richard et Jean Carmet.
JeanSéééééé
JeanSéééééé

30 abonnés 299 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 22 janvier 2009
Alors, voilà. Je n’ai rien contre l’éloge de la paresse mais bon, franchement ça a pris un coup de vieux et on s’ennuie mollement devant les aventures pseudo bucoliques d’Alexandre. Que demande le peuple ‘’Pourtant, c’est chouette la campagne !’’ Ouais… Ben ce film plaira certainement aux parigos, quant aux autres…
ferdinand75
ferdinand75

587 abonnés 3 982 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 juillet 2014
Un film culte de Yves Robert , peut-être le meilleur. Un ode à la liberté, par l'accession à la paresse après une vie de labeur,et pour faire suite au décès d'une femme acariatre. C'est dans l'esprit des années 70's et "du droit à la paresse" des 68 huitards; Il y a de très bons gags, un jeu formidable de Philippe Noiret , au summun de son art ,et tout à fait à l'aise dans ce rôle où il exulte. Le jeu superbe de Marlène Jobert , toute pétillante de fraîcheur, et une belle mise en scène en font un film culte du cinéma français.
zhurricane
zhurricane

85 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 août 2017
Un film qui se découpe en trois parties distinctes d'une demi heure chacune. La première partie est vraiment la moins bonne, il ne faut pas s'arrêter à ça. Mais la seconde et la troisième sont ravissantes et tendres. Elles sont le véritable éloge non pas de la paresse,mais de la prise de temps, que le travail intensif annihile l'être humain et en plus c'est fait avec humour. Bref une véritable bouché d'oxygène porté par la performance magistrale d'un Noiret jouant un personnage adorable, tout ça sous la musique éclatante de Cosma, et de la belle rousse Jobert, sans oublier le petit chien véritable héros bis du film. A noter aussi un des premiers rôles de Pierre Richard. En plus de cela il faut que le film est des répliques marquantes, et nous fasse chérir une époque qui semble désormais lointaine, celle où la nature était sauvage et si belle. Et que dire de cette fin absolument hilarante, un véritable plaisir enfantin.
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

45 abonnés 2 763 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 juin 2024
Alexandre est un pauvre bougre qui n'aspire qu'à la tranquillité. Pour son malheur, il n'est pas fait pour la vie rude du paysan à laquelle son insupportable épouse l'a contraint.
Philippe Noiret incarne brillamment et avec placidité ce mari docile, ce contemplatif qui ne trouvera la paix qu'avec l'heureux et accidentel spoiler: décès de sa femme, pas franchement regrettée.
..Le film se double d'une d'une pittoresque et amusante évocation de la vie rurale.
Ça ressemble à une fable à la Marcel Aymé et les intentions d'Yves Robert ne sont pas dépourvues d'un caractère satirique. Car Alexandre, bienheureux de passer ses journées au lit, à l'abri du travail et de l'argent, inquiète ses concitoyens puis les scandalise... Déconsidérant le travail et son salaire, il est un contre-exemple moral, un anar, l'incarnation d'une philosophie où l'homme est en paix sans souci de responsabilité ni de conformismes sociaux.
L'ironie et l'impertinence percent derrière cette bienveillante comédie bercée par le soleil et la nature. La mise en scène, inventive, et les personnages d'Yves Robert n'en sont que plus drôles.
Fabien S.
Fabien S.

581 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 juillet 2019
Un excellent film très marrant avec Philippe Noiret sur la paresse , la grasse matinée , le bonheur inaccessible.
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