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FaRem
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4,0
Publiée le 1 mars 2018
Olivier Marchal met de côté ses histoires de flics le temps d'un film pour parler d'une histoire originale sur le papier, à savoir l'arnaque à la taxe carbone, mais qui l'est beaucoup moins dans les faits puisque le film est construit de manière classique et le thème en question n'est qu'un prétexte pour faire un film de malfrats. Le film ne surprend pas, les rouages sont toujours les mêmes avec cette montée puis cette descente aux enfers violente dont on a un aperçu dès la première scène, mais cela ne l'empêche pas d'être réussi. On peut regretter certaines choses notamment le sujet uniquement survolé, mais après tout, Olivier Marchal a fait un film à son image et c'est une fois de plus très efficace. "Carbone" est un polar sombre parfaitement ficelé même s'il n'y a rien d'original et superbement interprété par de très bons acteurs. C'est un film intense, sans concession qui nous fait vivre pleinement cette gigantesque arnaque et ces lourdes conséquences. Bref, un très bon film avec une ambiance lourde, un rythme soutenu et une histoire captivante de bout en bout.
Ce film est dans la lignée des films de Carbone, on retrouve les bandits et les flics. Sans prendre de risque, ce film est efficace. Benoit Magimel est impeccable en petit voyou aux grandes ambitions. L'ambiance est électrique. Dommage que l'arnaque à la taxe carbone ne soit pas plus expliquée. Le rythme est fou. Dani que je ne connaissais pas bien et qui joue la mère de ceux qui vont participer à la fraude est machiavélique. Dès le début, l'on sait que Magimel va mourir ce qui ne gâche rien au plaisir. Un bon polar à voir entre potes
Au top comme toujours film très sombre olivier marchal continue de nous faire plaisir dans le genre affaire corruption drogue argent. Si vous aimez braquo , narco alors vous allez adorer Casting très réussi
Excellent ! Magimel interprete parfaitement ce role dans un film tres realiste , sans surplus de violence , on ressent la pression et c’est agreable , que de bonnes surprises avec un mickael Youn très bon ou encore un Gerrard depardieu tout a fait detestable comme il le fait si bien, très bon film.
Excellente production qui n'est pas sans rappeler le Loup de Wallstreet. Dans une version française plus underground, sous un fond de mafia, de famille et d'entreprise de malfaiteurs. À voir pour les amateurs du genre.
Je suis amer de mal noter Olivier Marshal qui avait fait une très belle oeuvre avec le "36 quai des Orfèvres". Malheureusement, Carbone n'est pas une affaire mêlant le grand banditisme avec la police comme le 36 Quai des Orfèvres, mais une grande affaire d'arnaque financière qui a retenti dans toute l'Europe, et qui a été mise de côté dans le film. M.Marshall a utilisé ce thème pour faire ce film et on ne voit pas l'intelligence de l'arnaqueur. D'ailleurs la façon dont cela se met en place est trop rapide, bâclée, et très vite on voit la couleur du film qui ressemble à tous ses films avec la même violence, les mêmes futures actions téléphonées. Je reconnais une mise en scène impeccable, des acteurs et actrices qui jouent très bien. En plus je n'ai pas aimé l'ambiance "endroits du soir avec fric facile, frime et bolides, les grands escrocs en général se cachent, ensuite commettent l'erreur, là ils ne se cachent pas, c'est du n'importe quoi. La fin est bien, mais si on regarde toutes ces scènes de meurtres, c'est téléphoné.
Le film retrace et romance un fait divers réel et à peine croyable : une arnaque aux crédits Carbone, en lui donnant une narration et un style de thriller racontant une ascension rapide à l'américaine (Scorcese et ses films sur la mafia). Le film est agréable car les acteurs sont crédibles et le rythme intéressant. Un film de ce type se doit d'être soutenu par les spectateurs amateurs de Polars.
Très bon film Benoît Magimel superbe comme toujours et Laura Smet exceptionnelle . Un film certes, diffèrent des autres, où Olivier Marchal, nous fait voir toutes les palettes de son talent.
Très bon casting! Magimel a son habitude dans un rôle de gueule cassée, j'adore! Grosse surprise en constatant la performance de Mickaël Youn, bravo! Et puis les habituels d'Olivier Marchal qui font de ce film un nouveau policier à la française.
Le film qui réussit à réunir tous les poncifs c'est bien celui-là. Magimel traine son spleen et son whisky et l'histoire, si tant est qu'il faille l'appeler ainsi, est sans surprise et tellement ridicule. On s'y ennuie ferme et les scènes s'enfilent comme des clips sans qu'il y ait une véritable histoire. Bref un film à éviter. Ou pour les névrosés.
Un bon policier bien glauque et crasseux. Des acteurs nombreux et superbes. Quand on apprend que le fond du film est tiré d'une histoire vraie, ça lui donne encore une autre dimension. On ne s'ennuie pas une seule seconde, et on assiste à la déchéance de tout ce petit monde.
Après un début pourtant très réussi et original, où l'on suit un benoit Magimel chef d'entreprise sous fond de "Suicide Social" d'Orelsan, on pense que le film va prendre un parti peu commun de façon innovante : celui du chef d'entreprise qui galère à maintenir sa boite à flot dans un environnement hostile qui n'essaie pas de comprendre ses problèmes (le fisc, son beau père ingrat qui le traite de minable etc...) et qui va sombrer lentement vers l'illégalité car "l’honnêteté ne paie plus" comme il le dira à sa mère. Mais cette impression ne dure pas longtemps : - Très mauvais jeux d'acteurs (mention spéciale à Gringe qui performe bien mieux dans le rap, suivi de peu par Mickael Youn - la seul performance revient selon moi à Depardieu). Même Benoit Magimel que j'apprécie beaucoup ne fait pas illusion longtemps, son personnage n'est absolument pas crédible (le chef d'entreprise qui devient mafieu le plus rapidement du monde en toute accommodation de conscience, ce qui est franchement dommage car on ne s'identifie absolument pas au personnage alors que le début laissait penser que c'était le but, un peu comme dans Breaking bad). - Ensuite c'est bourré de clichés et de lieux communs sans aucune profondeur (le monde de la finance et ses fameuses courbes qui évoluent méga rapidement, Mickael Youn qui hurle dans une salle de marché "c'est toi prend Franckfort!! " OK... idem pour le monde de la nuit toujours plus caricaturé, et je ne parle pas des protagonistes qui flambent en belles voitures alors qu'ils sont sensés cacher une fraude à l'état). - On a une farandole d'incohérences à tout va (ils se donne RDV sous un pont puis les personnages se trouvent très bien à 500m d'un pont distingué vaguement au second plan, la relation entre Magimel et ses deux potes est loins d’être cohérente, etc...) - Je finirai par la place de la femme laissé dans ce film de 2017 qui n'est pas loins du gros scandale : 3 personnages féminins du film (sur 4 seulement...) se font entretenir en passant la journée en pij' et se plaignant quand il n'y a pas assez d'argents à la maison. Même si je reconnais que pour le personnage de la femme de Magimel cela a un intérêt narratif, spoiler: ça n'en a aucun pour la copine qui arrive plus tard et ça se contrebalancerait bien avec d'autres personnages.
Bref, une bonne idée scénaristique et des partis pris intéressants, mais sans profondeur et baclé sur la majorité des scènes du film. La fin réussie rattrape un peu les lourdeurs du milieu, un peu...
Un thriller policier s'inspirant de l'affaire assez récente de la fraude à la TVA sur les quotas de carbone. Mais un thriller au suspense émoussé par la première scène montrant comment tout va se terminer... Des ambiances de film noir : scènes de nuit, flic ripoux, bandits sans honneur... Cela se laisse regarder. Après un démarrage laborieux, le rythme parvient à se caler sur celui d'un vrai thriller. Certes, le réalisateur a choisi son genre et il fallait que le sang coule pour qu'il aille au bout de son histoire. Le problème de la pollution de l'atmosphère sur lequel se greffe le marché des quotas ou encore la responsabilité du chef d'entreprise qui cherche à éviter le dépôt de bilan, de tout cela, les protagonistes se moquent pas mal. Leur passion c'est l'argent, les voitures de sport, la coke... Dans son agonie, étendu sur le trottoir, le héros fatigué qui était le seul à avoir quelques repères (son fils) prononce des paroles désabusées qui laissent entendre qu'il est temps que tout ça se termine. On le comprend.