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Fred B
15 abonnés
29 critiques
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1,5
Publiée le 18 mars 2018
Hormis une photographie qui fait le job .. le reste est franchement pas à la hauteur ! un scénario plat remplit de clichés, saupoudré de clips narratifs sur fond de musique de Rap ( ? ) a la mode histoire de combler le vide ! !
Un policier français correct, qui se laisse regarder, pas de longueur, du rythme. Magimel, entre 2 shoots (fatigué le garçon quand même ;-), assure pas mal dans son rôle. A voir, il ne s'agit pas de temps perdu. 3/5
Un bon polar français qui me rappelle "La French" ! L'histoire de banditisme qui nous est contée dans ce "Carbone" sort de l'ordinaire puisqu'elle ne traite pas des habituels cartels de drogue, braqueurs de banque ou autres réseaux de prostitution... Elle aborde l'arnaque de la TVA carbone dans les années 2008-2009 qui a fait perdre à l'Etat plus de 1,5 milliards d'euros. Le casting est ambitieux puisqu'on y retrouve un Michael Youn transformé et pour une toute première fois dans un vrai rôle dramatique au cinéma (certes un peu dérangeant au départ mais on finit par s'y faire). A noter aussi les bonnes prestations de Gringe et de Gérard Depardieu, l'un confirmant qu'il est aussi bon acteur que rappeur après le très bon "Comment c'est loin" des Casseurs Flowters, l'autre démontrant qu'il reste l'un des plus grands acteurs français malgré les dires de nos jours et qu'il peut encore jouer des rôles dramatiques forts. Le seul petit défaut du film (mais qui n'empêche en rien de l'apprécier) sera sans doute l'excès de vulgarité gratuite qui ne semble pas toujours utile ; on peut très bien réaliser un film prenant sans ajouter des insultes à tout bout de champ.
Les personnages principaux ne sont pas sympathiques, il est donc difficile de s'y attacher. De plus, dés le début, comme le synopsis l'indique tout va mal se passer, on attend très longtemps ce moment qui est complètement bâclé. La fin est comme le début complètement irréaliste. Le film est très lent, sans surprise et finalement très énervant.
Bravo enfin un film français qui rivalise largement avec les films américain. Top top et Magimel excellent et suivi de prêt. Alors Monsieur Marchal ,encore svp quel tallent . Et pour info un petit rôle serait pas de refus j'adore votre style de travail, je reve un peu, mais bon on dit que j'ai une bonne gueule pour le cinéma à vous de voir . Sinon bonne continuation . Fred.
Très bon Olivier Marchal, une nouvelle fois, bain de noirceur avec un excellent casting et un benoît Magimel excellent et touchant dans son rôle de chef d'entreprise au bord du gouffre. Le Scénario est bien mené les acteurs attachants, on est avec Benoît Magimel, on a envie qu'il s'en sorte , le spectateur palpite avec lui. Un film réussit et maîtrisé...On ressent l'atmosphère des films noirs de James Gray...
Je l'ai visionné pour voir Benoit Magimel .Quel bon acteur ! Il joue souvent dans des ambiances tendues, et c'est le cas de ce film.Mais le scénario est un peu décevant.
Premiere: Depuis Gangsters, son premier film, la recette Olivier Marchal est toujours la même : des sales types (flics ou voyous) neurasthéniques sont rattrapés par la poisse, la fatalité, appelez ça comme vous voudrez. Les femmes subissent, les amis trinquent. Il pleut souvent, les bagnoles brillent. La mort rôde. S’il peut se targuer d’avoir redonné un second souffle au polar made in France (ses films, à part Gangsters, ont tous cartonné), Marchal est aussi responsable de l’avoir enfermé dans une néo-mythologie un brin ringarde et réac. Rien ne change avec Carbone qui a pour ambition de dénoncer le banditisme en col blanc avec ses personnages d’arnaqueurs à la TVA sur le carbone. Comme d’habitude, le héros (Benoît Magimel) est acculé : le seul moyen qu’il a trouvé pour ne pas couler sa boîte est de truander. Et Marchal de dérouler les éternels clichés sur les antihéros solitaires et incompris, entourés de traîtres tout désignés et de maîtresses compatissantes. Bref, une copie carbone de sa filmographie. Premiere a tout dit!
Qui veut comprendre les notions de base de l’escroquerie du carrousel à la taxe carbone a frappé à la bonne porte. Celle d’Olivier Marchal qui, une fois de plus, nous livre un film réaliste, inspiré de faits réels sur le « casse du siècle ». Où l’on découvre comment des escrocs issus du "milieu affairiste franco-israélien" achetaient ainsi des quotas de dioxyde de carbone hors taxe à des pays de l'Union européenne, afin de les revendre ensuite en France sur le marché carbone, à un tarif comprenant la TVA s'élevant à 19.6%. Mais celle-ci, n'était en réalité jamais reversée à l'Etat français. Avec les bénéfices des ventes, les escrocs réinvestissaient dans un autre achat, et ainsi de suite. Une arnaque de haut vol, extrêmement lucrative, devenant dangereuse... Il n’est pas bon de faire saliver les truands.
Grosse déception pour ma part! « Les lyonnais» etait un film beaucoup plus aboutit, en effet la fin me parait complètement bâclée, la première heure du film était pourtant annonciatrice de quelque chose de puissant, bien mis en scène et traitant bien du paradoxe français ou certains entrepreneurs honnêtes et travailleurs ne peuvent joindre les deux bouts submergés par des charges à n’ en plus finir alors qu’ en fouillant un peu l’ argent sale du capitalisme sauvage peut affluer tel un fleuve en cru...cette partie est d’ ailleurs souvent assez technique est très bien maîtrisé et la encore comme un paradoxe pour un habitué du polar la partie beaucoup plus classique du film traitant du banditisme est bancale parfois même amatrice! Une déception donc malgré un jeu d’ acteur assez convaincant!
Cette arnaque, tout de même incroyable et vraie, aurait mérité un traitement plus approfondie. C'est tout juste si l'on sait de quoi il s'agit. A se demander même si le réalisateur y comprend grand chose dans ce montage financier. Pour combler ce manque de réflexion et d'immersion ( on est encore loin de l'intensité dramatique américaine) tous les poncifs du film de genre nous sont infligés : règlements de compte, visages de circonstance, dialogues stéréotypés, belles nanas têtes à claques, fric à gogo et puis descente aux enfers classique à cause des flics et des méchants... Comme le début nous apprend tout sur la fin, il ne nous reste plus qu'à voir se dérouler les images d'un film vu mille fois. N'est pas Ford Coppola qui veut, non mais ! Ce qui est dommageable, c'est que l' arnaque bien plus complexe que ne le montre le réalisateur, et qui a coûté quand même 5 milliards à l'Europe, soit ici un prétexte pour un polar inconsistant, alors qu'elle aurait dû être le sujet même du film.
Des premières minutes prometteuses suivies d'une succession de clichés ridicules et de maladresses scénaristiques à tel point que ça devient gênant. Compte-tenu de l’énorme collection de navets signée Olivier Marchal, on est en droit de se demander s'il n'a pas eu un coup de pot extraordinaire avec "36 quai des Orfèvres". Le jeu des acteurs oscille entre amateurisme et caricature. L'histoire part dans tous les sens et se perd dans un bazar sans queue ni tête. Mieux vaut se tenir à une bonne idée qu'à dix idées bancales. Ici, on n'échappe pas au pire. Même le rythme nous incite plus à soupirer qu'à vibrer.
Un film facile sur un homme endetté qui entre dans le grand banditisme à travers une arnaque à l'Etat. Il commet toutes les bourdes du genre en parlant de film comme Scarface mais en oubliant de citer "Les affranchis" dans lequel il est évident que rouler en Porsche attire l'oeil... Et que c'est évidemment "faire profil bas" qu'il faut faire. Aune surprise ni aucun plaisir à regarder ce navet avec des personnages tous plus détestables les uns que les autres (En dehors, il faut le dire, de Michael Youn qui est parfait dans un rôle dramatique et sérieux... Comme un nouvel acteur prometteur pourrait l'être, bravo à lui !). Très déçu également par la fausse morale qui veut qu'entrer dans le grand banditisme pour sauver 35 familles d'employés spoiler: Le PDG passe quand même d'un dépôt de bilan à la création d'une boîte de traders dont tous les dirigeants sont présents depuis moins 3 mois et roulent tous en voitures de luxe. Sans compter que la boîte semblait avoir fait faillite !
Elle se remet à tourner toute seule ? Beaucoup d'incohérences et des manières de voyou de bas étages sans compter le vocabulaires de racailles... Moi qui croyait que le fisc et le beau-père suivait de près "Antoine Roca" dont la dette s"élevait à 1 million d'euros... Aucune crédibilité !