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    Le Tableau noir
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    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 février 2021
    Une fable politique au ton fantaisiste qui peine à captiver malgré un sujet intéressant sur le délaissement de l'éducation causé par la guerre en Irak et des images assez belles.
    Prix du jury au festival de Cannes en 2000.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2024
    Takhte Siāh s’ouvre à la façon d’une œuvre de Werner Herzog : une dizaine d’instituteurs portent chacun leur tableau noir dans les étendues rocheuses de l’Iran, se cachant dessous lorsque résonnent le bruit d’un hélicoptère frontalier soucieux de réprimer les réfugiés avant de se séparer pour trouver un village et s’y installer. Il y a, dans la détermination farouche des enseignants à motiver l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, une folie qui prend le pas sur une réalité elle-même dépourvue de sens : ils sont d’ailleurs confondus, quand on les appelle, avec leur instrument de travail (« tableau noir »). Aussi le film restitue-t-il bien la confusion de ces groupes d’individus contraints à l’exil et, donc, à la marginalité, qui avancent et reculent, foncent dans un épais brouillard s’apparentant aux gaz chimiques, guidés par l’amour pour leur terre d’origine ainsi que par leur foi. La réalisatrice Samira Makhmalbaf refuse d’ailleurs de figurer la menace militaire, ce qui accentue notre immersion dans une paranoïa collective, cauchemar éveillé où s’affirme peu à peu un misérabilisme d’autant plus dommageable qu’il écrase les personnages sous le statut de victimes enfermées dans leurs obsessions – par exemple, uriner ou obtenir des noix.
    Reste un témoignage puissant des conditions de vie et de l’analphabétisme dans la ruralité désertique en Iran.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2012
    On accroche à la beauté intrigante du début, de ces hommes porteurs de tableau dans le désert montagneux et puis le film sombre dans la fable qui tourne en rond et dans les métaphores obscures. Film aussi aride que les paysages.
    poupicinéphile
    poupicinéphile

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2023
    3ème film Compétition Cannes 2000 : De par l'âge de sa réalisatrice, plus jeune femme sélectionnée en Sélection Officielle de l'histoire de la Croisette à l'époque, de par les promesses de son premier film "la Pomme" remarqué deux ans plus tôt en Sélection Parallèle sur le quotidien de deux jeunes filles cloitrées dans un carcan familial rigoriste dans l'Iran des Gardiens de la Révolution, de par l'ascendance de Samira Makhmalbaf, dont le père réalisateur est un membre majeur du renouveau du cinéma iranien post-révolution, les attentes sont plutôt élevées. Quel est le résultat ? Le film, qui apparait parfois comme documentaire, est poétique, parsemé de pointes d'humour mais également de tragique. Après le décor de la capitale iranienne dans son premier film, l'action se situe cette fois dans les montagnes escarpées et désertiques du Kurdistan iranien, suivant le destin d'instituteurs à la recherche d'élèves, jeunes ou séniles, pour leur apprendre les rudiments de la lecture, l'écriture et des mathématiques, dans cette région aride, reculée des centres urbains, où la prégnance du conflit avec l'Iraq voisin demeure avec le souvenir des attaques à l'arme chimique. La symbolique du poids, du fardeau revient continuellement dans ce film, que ce soit le tableau noir accroché aux dos des instituteurs errants, les marchandises de contrebande cheminées par de jeunes garçons débrouillards, le poids des traditions et de la guerre pour une poignée de vieillards kurdes souhaitant retrouver leur terre natale, ou encore la condition difficile des mères célibataires restant sous le joug du système patriarcal. Le film reste touchant mais un peu répétitif avec une action qui fait du surplace dans un film au minutage pourtant réduit, mais dont certaines images accrochent l'oeil, notamment lors des nombreux plans d'ensemble de la montagne, où les différents groupes de personnages dévalant les pentes pierreuses sont filmées comme des insectes avançant en colonie, ployant sous la lourdeur des paysages, l'aridité du climat et la tragique de leur condition ou lors de cette scène dans le brouillard cotonneux à la frontière irano-irakienne, accentuant la perte de repères et la confusion des protagonistes. Film prometteur mais pas totalement inabouti au regard des fortes attentes.
    Édik
    Édik

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2021
    Alors ce n'est pas un film que je regarderai tous les quatre matin mais c'est un film qui reste très instructif. Le film est un peu décousu et pas forcément très bien structuré.
    Ce film témoigne des difficultés, des guerres qui font rage dans cette partie du monde entraînant une mise à l'écart de l'instruction pour privilégier la survie. On y voit des instituteurs qui se battent pour enseigner, ils errent dans les paysages iraniens à la recherche d'élèves qui ne veulent pas ou qui ne peuvent pas se permettre d'étudier. Ils se déplacent avec leur tableau noir sur le dos tel une charge qui pèse sur leur vie mais ils continuent d'avancer pour faire en sorte que leur peuple puissent savoir lire et écrire et ainsi se débrouiller dans ce monde.
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